vendredi 22 janvier 2021

Présidentielle 2022 : Mélenchon ne s’est jamais « senti si prêt à gouverner » - Le Point

https://www.lepoint.fr/politique/presidentielle-2022-melenchon-ne-s-est-jamais-senti-si-pret-a-gouverner-22-01-2021-2410720_20.php



2 commentaires:

Anonyme a dit…

La semaine où s’achève la rentrée

« La rentrée » est faite. Ce genre de franchissement de seuil ponctue le cours des événements de la vie en société et bien sûr il faut y être attentif. Souvent on voit à cette occasion se préciser soudain des traits dominants dans chacun des secteurs où l’on a son intérêt dans la vie. Pour ce qui concerne la campagne présidentielle de 2022 que nous avons ouvert il y a deux mois, il en va de même. Et c’est particulièrement vrai du côté de ce que l’on appelle « la gauche ». Mon entrée en scène semble bien avoir précipité les événements. Je le souhaitais.

J’en tire ici une note d’ambiance. Ce post est donc est consacré à la campagne présidentielle pour les élections de 2022. J’ai rassemblé sous forme d’articles distincts différentes analyses publiées en interne. Il y a aussi un bilan chiffré. Et j’ai toujours aimé introduire dans l’évaluation politique des éléments de cette nature. J’en connais les limites. Un thermomètre ne dit jamais la cause de la fièvre. Reste qu’il est indispensable de la mesurer d’une façon ou d’une autre. Mais bien sûr cela ne suffit pas. Le plus important pour moi est la façon dont se reconstruit le paysage politique en vue de l’élection, puisqu’il s’agit de le maîtriser. Cela me conduit donc à parler des divers intervenants politiques sur cette scène. Ici, pour ne pas surcharger la lecture, je ne parle que d’Anne Hidalgo, Yannick Jadot et Arnaud Montebourg, d’un côté, et de l’autre de l’évolution du Rassemblement National."
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"Nous vivons dans un moment intermédiaire. L’ancien monde libéral se dirige vers la relégation qu’a connu avant lui le monde de la guerre froide et de ses monuments. La scène du capitole aux USA est le pendant à mes yeux du putsch raté de Ianaïev à Moscou, dans la phase finale du régime communiste. Le début de la fin d’un modèle. On sait aujourd’hui que nous évoluons entre trois possibles : le libéralisme autoritaire, la décomposition permanente sous les coups du changement climatique, la société d’entraide. En France, décomposition et demande d’ordre se combinent dans un processus unique dont le contenu et le programme ne parviennent pas à se stabiliser. Le chaos du confinement et des déconfinements, la gestion caricaturale de l’équipe au pouvoir, tout cela forme un tout qui oblige beaucoup de gens à réfléchir sur de tout autre base aux événements et aux futurs.

Dans ce contexte, à mes yeux, l’important est la manière de constituer un espace culturel et politique cohérents à la suite de celui qui a explosé en 2017 et dont nous sommes cependant les héritiers. Face au glissement vers la droite extrême d’un nombre croissant de structures et de prescripteurs, il faut construire un solide espace alternatif. C’est impossible sans faire le choix de la clarté, de la rupture avec le « monde d’avant » la pandémie responsable de ce désastre. [...]"

"Pour l’instant, cela se concentre sous la forme d’une lourde pression médiatico-politique en faveur de « l’union ». Parler de la nécessité de l’union pour mieux étaler le spectacle de la division et démoraliser tout le monde est un grand classique. Engels lui-même a eu a argumenter sur le sujet. Comme si l’union dispenserait d’avoir à penser les divergences et leur importance. Imaginons une candidature unique qui n’aurait aucun programme commun concernant l’Europe, les institutions, l’ampleur de la bifurcation écologique à opérer, l’outil pour le faire, et qui resterait muette sur le rapport à la propriété des moyens de production et le pouvoir de la finance. Qui serait trompé par ces silences ? Personne, et un tel candidat passerait sa vie les fesses sur un sac d’oursins à chaque interview ! Alors, s’il est vrai que la dispersion peut décrédibiliser l’idée même d’alternative, la confusion la tuerait encore plus surement."
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https://melenchon.fr/2021/01/18/la-semaine-ou-sacheve-la-rentree/

Anonyme a dit…

Il faut proclamer l’état d’urgence social !
La France insoumise


https://youtu.be/phHJ07O4fdE


Le samedi 23 janvier 2021, Jean-Luc Mélenchon participait au rassemblement intersyndical pour l’interdiction des licenciements et des suppressions d’emploi. Il a dénoncé ceux du CAC 40 qui profitent de la crise alors que s’abat sur notre pays le malheur commun du chômage et de la pauvreté.

Le député insoumis a appelé à proclamer l’état d’urgence social, c’est à dire l’interdiction des licenciements pendant toute la durée de la crise sanitaire, et d’abord dans les entreprises qui touchent de l’argent public. Il a appelé à supprimer toutes les mesures de dumping social comme le travail détaché. Il a plaidé pour l’augmentation du smic et pour la mise en place d’un revenu minimum digne afin de lutter contre la pauvreté et l’extrême pauvreté.

Jean-Luc Mélenchon a assuré les travailleurs en lutte du soutien et de la solidarité des députés insoumis. Il a conclu son discours en expliquant qu’il fallait inventer le monde nouveau qui ferait suite à la crise sanitaire et qu’« alors, ce sont ceux qui font, ceux qui produisent, ceux qui organisent, ceux qui s'occupent des autres qui seront les maîtres du monde. »