lundi 18 janvier 2021

"Je n'ai pu identifier les organisateurs !" Didier Lallement.
il s’agissait d’ une manif. de flics…!



 Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Vanessa Codaccioni : « L'État nous pousse à agir c..." :

"Je n'ai pu identifier les organisateurs !"
Didier Lallement.

#Nanterre #DidierLallement #FauxTémoignages

Didier Lallement et des magistrats soupçonnés de faux témoignages
RT France

https://youtu.be/nrnzImd_6hE

Le parquet de #Nanterre a entamé une enquête contre le préfet de Paris Didier Lallement, ainsi que quatre hauts magistrats pour «faux témoignages» lors de leurs auditions devant la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur les obstacles à l'indépendance du pouvoir judiciaire. Notre journaliste Katia Pecnik apporte plus d'explications sur cette affaire. 

2 commentaires:

Anonyme a dit…

LES FORCES DE QUEL ORDRE ?

« Effet boule de neige sur la macronie »
QG TV



https://youtu.be/4o0ETGnHRDQ



Reportage d'Adrien AdcaZz tourné ce samedi 16 janvier à Paris lors de la manifestation pour le retrait total de la loi Sécurité Globale

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Anonyme a dit…

Paris : Retour sur la manifestation contre la sécurité globale


Hier, premier jour de neige à Paris.
A la fenêtre, comme chaque premier jour de neige de chaque année, je m’émeus, et tout s’émeut, retourne à la mémoire primordiale de la saison : l’enfance, ce temps où tu apprends à marcher et où tu ne sais pas encore faire ; l’effort des pas dans la neige et l’espèce de faveur, ce cadeau tombé du ciel, un lit pour se coucher en famille et mourir tout doucement.


"La merveille de la neige est symétrique à sa violence. Elle me tient en respect. Elle représente aussi une part importante de l’économie du tourisme français. Depuis quelques jours, les entrepreneurs du ski, les responsables de stations, sont inquiets. Pas sûr que les stations puissent rouvrir. Entre le virus et le réchauffement climatique (qui sont, nous le savons, deux questions absolument séparées), le ski est menacé. [...]"
.../...


"Je m’adosse contre un mur, sous une arche de la petite ceinture, à l’angle de la rue Traversière et de l’avenue Daumesnil, pour attendre des amis qui arrivent avec le cortège. Je n’entends rien. Pas de voix. Pas de chants. La neige étouffe tous les sons. J’attends, quelques minutes, et je vois arriver d’abord éparse, ensuite plus resserrée, une horde de policiers en armures, cagoulés, boucliers dans une main et lanceur LBD dans l’autre. Pendant une dizaine de minutes, la horde policière a défilé fièrement, en tête de manifestation. Peu à peu, j’ai vu les manifestants se détacher des armures qui encerclaient et pénétraient le corps de la manifestation de part en part. Les manifestants moins nombreux que les policiers qui conduisaient le cortège, le constituaient, exactement.
Tout dans un grand silence.

Je n’ai pas pu quitter le mur où j’étais adossée. Je les ai regardé passer. Je les ai vus de près. J’ai vu comme ils se tenaient physiquement et comment leurs corps s’exprimaient, la séduction qui les animait. J’ai vu des visages d’hommes et de femmes, souriants. Ils souriaient beaucoup. Ils interpellaient aussi les gens autour, les passants, par une invitation paradoxale, signifiant que l’accès était interdit, qu’on ne pouvait pas passer, mais qu’on pouvait entrer dans la manifestation si on voulait, bien sûr. Quelque chose qui semblait dire : venez donc ! Venir avec qui ? J’ai vu dans ces regards et ces corps un mépris d’un nouveau genre, qui m’était inconnu, qui peut-être me rappelait de loin, celui des plus grands à l’école qui appellent des petits à tomber dans un piège, qui les attirent par leur savoir supplémentaire sur le mal. Une mise en garde qui passe par une invitation, et un défi ; ou bien quelque chose comme la séduction d’un appel au danger, une connivence dans la violence, la tentation pour un désir qui serait implicitement partagé. C’est cela : la police qui manifeste pour humilier la manifestation. La police qui prend la place des manifestants. La police qui singe, qui vampirise même jusqu’à la colère et le désir de l’autre, du manifestant.

C’est sans doute une technique, une politique, depuis quelques semaines, une directive de la préfecture et du ministère. Mais plus crûment sous mes yeux ce jour-là, c’est le spectacle de la police s’appropriant un geste, un élan ; c’est voir la police prendre ce geste, prendre la rue, aller en avant, s’avancer en masse, et rafler la mise, réduisant la manifestation à néant, poussant au bout la caricature médiatique de l’insurrection par une capture d’énergie, le détournement d’un amour.

Ailleurs, on a lancé des boules de neige sur les bataillons."

Mathilde Girard



https://lundi.am/La-violence-de-la-neige