Géniaux tous ces nouveaux virus
Il faudra couronner ces conoras
On avait bien besoin d' eux pour maitriser le petit peuple
Depuis quelques années tout partait en biberine
« Qu'ils pensent ces maîtres du monde ! »
ça si ce n'est pas du « complotisme » qu'est ce donc cher Emile ?
Tout ça pour vous présenter les
meilleurs voeux réboussiers pour 2021
Voeux qui ne seront pas pire que ce qui vous attend
4 commentaires:
La fréquentation de ton site est en crête depuis le début des vacances, signe que les temps sont troublés. À part quelques aigri.e.s qui viennent s'épancher, preuve qu'une recherche non biaisée d'informations est devenue nécessaire pour ne pas être happé par un (des) discours trop linéaires...
Meilleurs voeux à toi Reb !
Merci ami citoyen
Cheminée, table basse, fauteuils en cuir...
L'inventaire à la Prévert en guise de vœux !
https://www.lepoint.fr/politique/pourquoi-la-fin-des-discours-de-macron-est-un-peu-perchee-31-12-2020-2407770_20.php
CONFINEMENT – DEUXIÈME LETTRE DE LIAISONS SUR KOLKATA
« La mémoire elle-même devient un espace de lutte. L’imposition d’une amnésie collective est le moyen par lequel le sang qui a coulé reste sans réponse, tandis que les appareils de gouvernement reprennent leurs droits. »
"La revue Laisons nous fait parvenir une seconde lettre en provenance de Kolkata en Inde. Elle fait suite à celle qui nous publiions la semaine dernière et revient notamment sur l’usage politique qui a été fait de l’épidémie de coronavirus.
Ceci est la seconde lettre reçue de nos camarades à Kolkata en Inde. La première lettre revenait sur l’histoire de la montée du BJP et l’importance du soulèvement de Shaheen Bagh contre les politiques islamophobes du gouvernement Modi. Le texte qui suit examine le premier confinement (décrété sur la base de lois de l’époque coloniale), le rôle des médias comme élément clé de l’infrastructure du pouvoir et revient sur la mémoire de l’insurrection de Shaheen Bagh.
Cher Liaisons,
Dans notre dernière lettre, nous avons voulu raconter l’expérience de Shaheen Bagh, mais nous n’avons pas eu le temps d’élaborer sur ce qui l’a suivie : le confinement. Après que l’Inde détecte son premier cas de COVID-19 le 30 janvier 2020, le gouvernement Modi s’inquiète peu du virus. De janvier à mars, le BJP - le parti au pouvoir - s’est contenté de contrer les manifestations contre son projet d’amender la constitution, de soudoyer les législateurs, d’essayer d’organiser un pogrom à Delhi et d’accueillir Donald Trump. Les régions de l’Inde doivent alors élaborer leurs propres plans pour faire face au coronavirus, cela jusqu’à la dernière semaine de mars. Mais soudainement, le 24 mars 2020, le Premier ministre Modi décrète un embargo national, avec un préavis de quatre heures. Comme dans le reste du monde, le verrouillage suspend les droits de circulation les plus fondamentaux, exacerbe les tensions sociales existantes, intensifie les frontières politiques (tant en termes de géographie que de vie quotidienne) et donne à l’État carte blanche pour lancer une offensive punitive contre sa population."
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"Il faut cependant comprendre que ce soudain confinement n’était pas seulement le résultat d’une mauvaise planification, mais l’expression de l’opportunisme de l’État, imposant son pouvoir sur la vie sociale et économique, ce qui, dans un autre contexte, serait difficile à réaliser pour Modi. Cela a permis au gouvernement de sortir facilement de son inaction face à la crise, tout en lui permettant d’assumer des pouvoirs sans précédent. Sous couvert de pandémie, le gouvernement a donc cherché à modifier les lois sur le travail et la protection sociale, à étendre les pouvoirs de la police, à pousser à la privatisation et à anéantir les mouvements de résistance populaire naissants qui ont émergé dans tout le pays dans le sillage de Shaheen Bagh.
Parallèlement à la brutalité du confinement, l’absence totale de mesures de santé publique s’est poursuivie. Les grandes entreprises ont procédé à des licenciements massifs, sans que le gouvernement n’ait mis en place de programme pour y pallier. Il n’eut pas non plus de moratoire national sur les loyers ou les factures de services publics. Évidemment, les plus touchés furent les travailleurs migrants, les mendiants et les travailleuses du sexe, qui n’ont que des économies minimes et vivent avec un salaire journalier, souvent dans des villes éloignées du soutien familial de leur village d’origine.
Il faut souligner que l’augmentation significative de la population des travailleurs migrants est le résultat direct de deux décennies de politiques néolibérales qui ont dévasté les moyens de subsistance des populations rurales. Depuis des années, le nombre de suicides de fermiers augmente à un rythme alarmant. Il a fallu une pandémie pour exposer la réalité des migrants et engager une conversation publique sur leurs conditions de vie."
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https://lundi.am/Confinement-deuxieme-lettre-de-Liaisons-sur-Kolkata
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