Cet événement en direct commence dans quelques instants.
ÉMISSION SPÉCIALE #STOPLOISÉCURITÉGLOBALE - LE VENT SE LÈVE Ugo Bernalicis
https://youtu.be/1hzgVSbsR_Q
Tous suspects, tous surveillés ? La proposition de loi relative à la « sécurité globale » est en train d'être débattue dans l'hémicycle de l’Assemblée nationale. Elle prévoit notamment de punir d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende la diffusion d’images permettant d'identifier un policier ou un gendarme, et autorise la surveillance par drone et par caméra dans les rues.
Cette émission spéciale du Vent Se Lève est présentée par Paloma Moritz et Salomé Saqué, qui décrypteront cette loi particulièrement liberticide en direct avec nos invités :
- Ugo Bernalicis, député France Insoumise - Yael Benayoun, co-fondatrice de l’association Technocritique / Les Moutons Numériques - Sylvain Louvet, journaliste et réalisateur du documentaire « Tous surveillés : 7 milliards de suspects » - Jean-Baptiste Soufron, avocat de l’association Anticor et ancien Secrétaire Général du Conseil National du Numérique
"Jamel Comedy Club" : Ugo Bernalicis recadre la macronie sur la "loi sécurité globale" La Luciole Mélenchantée
https://youtu.be/qb0YXQ5yzrE
[#PPLSecuriteGlobale] Comment la macronie veut tourner en dérision le débat parlementaire sur la dangereuse loi "sécurité globale"... "Jamel Comedy Club", c'est par ces mots qu'un député MODEM/LREM répond à des propositions de fond du député France Insoumise Ugo Bernalicis lors de la discussion sur l'article 6 de la "loi sécurité globale", à l'Assemblée nationale, le 19/11/2020.
Contre l’Etat policier et patriarcal, la journée sera intense ce samedi 21 novembre à Montpellier !
« Puisqu’on ne peut pas marcher ensemble et montrer l’ampleur de notre mobilisation, alors, on va montrer l’ampleur du besoin !» exprime le collectif Nous Toutes 34 sur son communiqué de presse. Le 25 novembre est en effet la journée de mobilisation contre les violences sexistes et sexuelles. Le collectif se rassemblera en amont, ce samedi 21 novembre, tôt en journée, pour une action-photo avec 96 participant·es symbolisant les 96 victimes de violences conjugales, 96 « de trop » comme le rappelle le collectif. Les inscriptions pour cette action sont désormais closes et les photos seront ensuite diffusées largement. Depuis l’annonce de l’action, ce sont déjà trois victimes supplémentaires qui viennent allonger cette liste. S’en suivront mercredi 25 novembre plusieurs actions en inter-asso-orga, le rendez-vous est donné à 11h au Peyrou avec un mot d’ordre : « Vous n’aurez plus le confort de nos silences ».
Une autre lutte, rythmera également ce samedi, celle contre la loi Sécurité Globale et son écho local comme nous le relations il y a quelques jours. Pour rappel, cette loi, réclamée par le très droitier syndicat policier Alliance, prévoit notamment l’interdiction de fait du visage des policiers, pour empêcher la diffusion des violences policières, qui, de toute façon, n’existent pas selon Macron. Une manifestation matinale, déclarée, aura lieu dès 11h sur le parvis du Commissariat central à l’initiative du très large collectif « Danger Loi Sécurité Globale Montpellier ». Une manifestation est relayée, enfin, à travers les réseaux sociaux, à 14h sur la place de la Comédie pour fêter les deux ans des gilets jaunes et poursuivre la mobilisation contre la Loi Sécurité Globale.
Une attestation pour se rendre en manifestation proposée par la Ligue des Droits de l’Homme est disponible ici.
De nombreuses manifestations contre cette loi liberticide ont eu lieu cette semaine à Paris, Toulouse ou Nantes. Si on était – malheureusement – habitué·es aux violences policières et arrestations abusives sur la presse indépendante, comme ce fut le cas de notre consœur Hannah Nelson de Taranis News, il est a noté aussi une arrestation de journaliste de France Télévisions, entre autre, et qui, espérons le, fera office d’électrochoc pour une mobilisation massive, allant du Syndicat de la Magistrature aux Gilets Jaunes en passant par les médias. Une mobilisation dans les rues montpelliéraines qui c’était fait attendre et que le Poing couvrira donc avec grand intérêt. Quand la loi est écrite par des policiers pour des policiers, on peut légitimement parler de l’avènement d’un Etat policier. A nous de le détruire."
MERCI GÉRALD LE PEN... EUH DARMANIN, PARDON Ugo Bernalicis
https://youtu.be/t6Zu-f58h5s
Jeudi 19 novembre, le député insoumis Ugo Bernalicis répondait à la mise en cause personnelle que lui a adressé Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, dans le cadre des débats sur la loi #SécuritéGlobale.
Depuis quelques temps déjà, un débat autour de la reconnaissance faciale s’érige auprès des sphères politico-industrielles ainsi qu’au sein des organisations de défense des libertés, un développement technologique qui fascine autant qu’il inquiète. Vendue par ses promoteurs comme la solution miracle aux problèmes sécuritaires, la reconnaissance faciale est une véritable marotte contemporaine.
"Confortablement installées sur un marché mondial qui se compte en plusieurs milliards de dollars, bon nombre d’entreprises ont fait le choix audacieux depuis maintenant quelques années d’investir le domaine de la reconnaissance faciale. Les principaux acteurs de cette industrie sont clairement identifiés et se nomment ASSA ABLOY AB, Aware Inc, Cognitec Systems GmbH, IDEMIA France SAS, NEC Corp, Safran SA, ou encore Thales Group. Ces compagnies plus ou moins spécialisées dans le domaine ne sont pas seules à se partager le gâteau : les GAFAM sont aussi dans la course, la reconnaissance faciale représentant un support et un outil indispensable de leur développement commercial. À ce sujet, Facebook annonçait dès 2014 le lancement du programme « DeepFace», capable de déterminer si deux visages photographiés appartenaient à la même personne. En 2015, Google lançait « FaceNet » et Amazon à peine deux ans plus tard lui emboîtait le pas et dévoilait «Rekognition», un service de reconnaissance basé sur son cloud et dont la firme de Jeff Bezos faisait activement la promotion auprès des forces de l’ordre américaines. Le géant annonçait au passage pouvoir distinguer jusqu’à 100 visages sur une seule image. L’identification était ensuite suivie d’une comparaison avec une base de données et permettait d’isoler les expressions et humeurs des individus." .../...
"L’État français est en première ligne dans ce domaine avec premièrement VOIE (Vidéo ouverte et intégrée) qui associe des industriels (Thales, Morpho et Deveryware), des transporteurs (SNCF, RATP) et la préfecture de police de Paris. Ce nouveau projet financé par la Banque publique d’investissement a pour objectif le suivi d’individus et l’analyse vidéo dans le cadre de réquisitions judiciaires. Un second projet dédié cette fois à la « gestion des foules » nommé S2ucre2 (Safety and Security of Urban Crowded Environments) mené conjointement avec l’Allemagne a vu le jour en 2017 et devrait s’achever en octobre 2020. Selon la communication officielle, l’expérimentation repose sur « de l’analyse vidéo avec des méthodes de simulation ». [...]" .../...
NICE, LA SAFE CITY À LA FRANÇAISE
"En France, Christian Estrosi le maire Républicain de la ville de Nice fait figure de pionner de la promotion de la reconnaissance faciale, convaincu des bienfaits du procédé. Véritable ville laboratoire, Nice est le lieu d’expérimentations et de nombreux partenariats en la matière. En décembre 2018, était adoptée par le conseil régional de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) une délibération autorisant l’expérimentation de portiques de reconnaissance faciale (portée par l’américain Cisco) dans deux lycées afin de « maîtriser les entrées et sorties » des élèves. Inconcevable pour la CNIL qui avait mis son veto entre temps. Depuis, la mairie ne semble pas avoir dit son dernier mot et veut asseoir son rôle de leader sur ces sujets. Le carnaval niçois de 2019 constitue en cela une date clef dans l’agenda. Bien que vivement critiqué, Christian Estrosi salue la réussite du projet. Selon la mairie, l’expérimentation a rencontré un franc succès notamment auprès des agents de police municipale. Ces derniers se disent « largement favorables à l’utilisation de ce type de technologie qui leur permettrait d’améliorer considérablement leur capacité d’anticipation, de détection et d’intervention »." .../...
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Cet événement en direct commence dans quelques instants.
ÉMISSION SPÉCIALE #STOPLOISÉCURITÉGLOBALE - LE VENT SE LÈVE
Ugo Bernalicis
https://youtu.be/1hzgVSbsR_Q
Tous suspects, tous surveillés ? La proposition de loi relative à la « sécurité globale » est en train d'être débattue dans l'hémicycle de l’Assemblée nationale. Elle prévoit notamment de punir d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende la diffusion d’images permettant d'identifier un policier ou un gendarme, et autorise la surveillance par drone et par caméra dans les rues.
Cette émission spéciale du Vent Se Lève est présentée par Paloma Moritz et Salomé Saqué, qui décrypteront cette loi particulièrement liberticide en direct avec nos invités :
- Ugo Bernalicis, député France Insoumise
- Yael Benayoun, co-fondatrice de l’association Technocritique / Les Moutons Numériques
- Sylvain Louvet, journaliste et réalisateur du documentaire « Tous surveillés : 7 milliards de suspects »
- Jean-Baptiste Soufron, avocat de l’association Anticor et ancien Secrétaire Général du Conseil National du Numérique
#PPLSecuriteGlobale
"Jamel Comedy Club" : Ugo Bernalicis recadre la macronie sur la "loi sécurité globale"
La Luciole Mélenchantée
https://youtu.be/qb0YXQ5yzrE
[#PPLSecuriteGlobale] Comment la macronie veut tourner en dérision le débat parlementaire sur la dangereuse loi "sécurité globale"...
"Jamel Comedy Club", c'est par ces mots qu'un député MODEM/LREM répond à des propositions de fond du député France Insoumise Ugo Bernalicis lors de la discussion sur l'article 6 de la "loi sécurité globale", à l'Assemblée nationale, le 19/11/2020.
Contre l’Etat policier et patriarcal, la journée sera intense ce samedi 21 novembre à Montpellier !
« Puisqu’on ne peut pas marcher ensemble et montrer l’ampleur de notre mobilisation, alors, on va montrer l’ampleur du besoin !» exprime le collectif Nous Toutes 34 sur son communiqué de presse. Le 25 novembre est en effet la journée de mobilisation contre les violences sexistes et sexuelles. Le collectif se rassemblera en amont, ce samedi 21 novembre, tôt en journée, pour une action-photo avec 96 participant·es symbolisant les 96 victimes de violences conjugales, 96 « de trop » comme le rappelle le collectif. Les inscriptions pour cette action sont désormais closes et les photos seront ensuite diffusées largement. Depuis l’annonce de l’action, ce sont déjà trois victimes supplémentaires qui viennent allonger cette liste. S’en suivront mercredi 25 novembre plusieurs actions en inter-asso-orga, le rendez-vous est donné à 11h au Peyrou avec un mot d’ordre : « Vous n’aurez plus le confort de nos silences ».
Une autre lutte, rythmera également ce samedi, celle contre la loi Sécurité Globale et son écho local comme nous le relations il y a quelques jours. Pour rappel, cette loi, réclamée par le très droitier syndicat policier Alliance, prévoit notamment l’interdiction de fait du visage des policiers, pour empêcher la diffusion des violences policières, qui, de toute façon, n’existent pas selon Macron. Une manifestation matinale, déclarée, aura lieu dès 11h sur le parvis du Commissariat central à l’initiative du très large collectif « Danger Loi Sécurité Globale Montpellier ». Une manifestation est relayée, enfin, à travers les réseaux sociaux, à 14h sur la place de la Comédie pour fêter les deux ans des gilets jaunes et poursuivre la mobilisation contre la Loi Sécurité Globale.
Une attestation pour se rendre en manifestation proposée par la Ligue des Droits de l’Homme est disponible ici.
De nombreuses manifestations contre cette loi liberticide ont eu lieu cette semaine à Paris, Toulouse ou Nantes. Si on était – malheureusement – habitué·es aux violences policières et arrestations abusives sur la presse indépendante, comme ce fut le cas de notre consœur Hannah Nelson de Taranis News, il est a noté aussi une arrestation de journaliste de France Télévisions, entre autre, et qui, espérons le, fera office d’électrochoc pour une mobilisation massive, allant du Syndicat de la Magistrature aux Gilets Jaunes en passant par les médias. Une mobilisation dans les rues montpelliéraines qui c’était fait attendre et que le Poing couvrira donc avec grand intérêt. Quand la loi est écrite par des policiers pour des policiers, on peut légitimement parler de l’avènement d’un Etat policier. A nous de le détruire."
https://lepoing.net/contre-letat-policier-et-patriarcal-la-journee-sera-intense-ce-samedi-21-novembre-a-montpellier/
ASSEMBLÉE NATIONALE
MERCI GÉRALD LE PEN... EUH DARMANIN, PARDON
Ugo Bernalicis
https://youtu.be/t6Zu-f58h5s
Jeudi 19 novembre, le député insoumis Ugo Bernalicis répondait à la mise en cause personnelle que lui a adressé Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, dans le cadre des débats sur la loi #SécuritéGlobale.
#StopSécuritéGlobale
RECONNAISSANCE FACIALE, UN REMÈDE MIRACLE ?
Depuis quelques temps déjà, un débat autour de la reconnaissance faciale s’érige auprès des sphères politico-industrielles ainsi qu’au sein des organisations de défense des libertés, un développement technologique qui fascine autant qu’il inquiète. Vendue par ses promoteurs comme la solution miracle aux problèmes sécuritaires, la reconnaissance faciale est une véritable marotte contemporaine.
"Confortablement installées sur un marché mondial qui se compte en plusieurs milliards de dollars, bon nombre d’entreprises ont fait le choix audacieux depuis maintenant quelques années d’investir le domaine de la reconnaissance faciale. Les principaux acteurs de cette industrie sont clairement identifiés et se nomment ASSA ABLOY AB, Aware Inc, Cognitec Systems GmbH, IDEMIA France SAS, NEC Corp, Safran SA, ou encore Thales Group. Ces compagnies plus ou moins spécialisées dans le domaine ne sont pas seules à se partager le gâteau : les GAFAM sont aussi dans la course, la reconnaissance faciale représentant un support et un outil indispensable de leur développement commercial. À ce sujet, Facebook annonçait dès 2014 le lancement du programme « DeepFace», capable de déterminer si deux visages photographiés appartenaient à la même personne. En 2015, Google lançait « FaceNet » et Amazon à peine deux ans plus tard lui emboîtait le pas et dévoilait «Rekognition», un service de reconnaissance basé sur son cloud et dont la firme de Jeff Bezos faisait activement la promotion auprès des forces de l’ordre américaines. Le géant annonçait au passage pouvoir distinguer jusqu’à 100 visages sur une seule image. L’identification était ensuite suivie d’une comparaison avec une base de données et permettait d’isoler les expressions et humeurs des individus."
.../...
"L’État français est en première ligne dans ce domaine avec premièrement VOIE (Vidéo ouverte et intégrée) qui associe des industriels (Thales, Morpho et Deveryware), des transporteurs (SNCF, RATP) et la préfecture de police de Paris. Ce nouveau projet financé par la Banque publique d’investissement a pour objectif le suivi d’individus et l’analyse vidéo dans le cadre de réquisitions judiciaires. Un second projet dédié cette fois à la « gestion des foules » nommé S2ucre2 (Safety and Security of Urban Crowded Environments) mené conjointement avec l’Allemagne a vu le jour en 2017 et devrait s’achever en octobre 2020. Selon la communication officielle, l’expérimentation repose sur « de l’analyse vidéo avec des méthodes de simulation ». [...]"
.../...
NICE, LA SAFE CITY À LA FRANÇAISE
"En France, Christian Estrosi le maire Républicain de la ville de Nice fait figure de pionner de la promotion de la reconnaissance faciale, convaincu des bienfaits du procédé. Véritable ville laboratoire, Nice est le lieu d’expérimentations et de nombreux partenariats en la matière. En décembre 2018, était adoptée par le conseil régional de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) une délibération autorisant l’expérimentation de portiques de reconnaissance faciale (portée par l’américain Cisco) dans deux lycées afin de « maîtriser les entrées et sorties » des élèves. Inconcevable pour la CNIL qui avait mis son veto entre temps. Depuis, la mairie ne semble pas avoir dit son dernier mot et veut asseoir son rôle de leader sur ces sujets. Le carnaval niçois de 2019 constitue en cela une date clef dans l’agenda. Bien que vivement critiqué, Christian Estrosi salue la réussite du projet. Selon la mairie, l’expérimentation a rencontré un franc succès notamment auprès des agents de police municipale. Ces derniers se disent « largement favorables à l’utilisation de ce type de technologie qui leur permettrait d’améliorer considérablement leur capacité d’anticipation, de détection et d’intervention »."
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https://lvsl.fr/reconnaissance-faciale-un-remede-miracle/
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