samedi 22 août 2020

 

5 commentaires:

Anonyme a dit…

La formule est élégante...
On sait bien que l'on ne finira pas tous comme Zizie Jeanmaire avec son "Truc en plumes" sur une scène de cabaret, ni même que l'on atteigne les 96 ans pour "tirer sa révérence"...


"Raymond Queneau, Serge Gainsbourg ou Barbara vont se mettre à écrire ou à composer pour « Mademoiselle Jeanmaire ». Boris Vian disait qu’elle avait « des yeux à vider un couvent de trappistes en cinq minutes » ou encore « une voix comme on n’en fait qu’à Paris ».

Yves Saint Laurent, qui l’habilla durant quarante ans, estimait qu’« il lui suffisait d’entrer en scène pour que tout prenne vie, feu et flammes ». « Sans elle, Paris ne serait pas Paris », s’émerveillait Louis Aragon."
(...)


https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2020/07/17/la-ballerine-et-chanteuse-de-music-hall-zizi-jeanmaire-est-morte-a-l-age-de-96-ans_6046492_3382.html


"Vider un couvent de moines trappistes avec les yeux" mais le peuple pourrait "reprendre vie" en mettant Paris "en feu et flammes"...

Anonyme a dit…

Ah, la soumission au marché...

« En revanche, il y a la sempiternelle vision d’Emmanuel Macron selon laquelle il suffirait de catapulter des aides publiques sur les entreprises sans en demander de contreparties sociales et environnementales pour que magiquement l’activité de du pays se relance », a-t-il ajouté, en parlant d'« une impasse totale, un logiciel qui est périmé »


https://www.20minutes.fr/politique/2844779-20200823-adrien-quatennens-lfi-appelle-gouvernement-muscler-plan-relance

Anonyme a dit…

Question du soir : il manque des masques ou masquent-ils des manques ?

Anonyme a dit…

#Banques #Indépendants #Covid

LES MÉTHODES HONTEUSES DES BANQUES POUR SAIGNER LES INDÉPENDANTS
Le Média


https://youtu.be/g7vpQLzg53Y


Ils sont freelance, auto-entrepreneurs ou gérants d’une entreprise individuelle. Ces indépendants sont confrontés à la crise due au Covid et au confinement. Pourtant les banques semblent avoir décidé de les prendre à la gorge. Témoignages.

Anonyme a dit…

Sans la police

Ce texte est la version complète d’un texte publiée sur Lille Insurgée concernant l’offensive policière que subit le quartier Moulins à Lille suite à l’agression d’une femme fin juillet.

"Axelle, aide-soignante, lâchement assassinée à Lyon. Philippe, chauffeur de bus, frappé à mort à Bayonne. Une femme agressée dans le quartier Moulins à Lille, double fracture de la mâchoire.
L’insécurité de nos quartiers est une réalité à laquelle nous devons collectivement répondre.

Chaque fait divers, chaque agression, est abondamment récupérée par la classe politique et toutes sortes d’identitaires pour alimenter leur discours de haine, qui voudrait faire croire que la France est à feu et à sang. La récupération par les identitaires lyonnais du meurtre d’Axelle devrait nous révolter. Non pas contre cette récupération – qui, en soit, n’a rien de surprenant – mais contre nous, car si les identitaires ont pu récupérer cet événement, c’est que nous leurs avons laissé l’espace et les moyens de le faire."
.../...

« Abolir réellement la police, cela suppose d’abolir tout ce qui est policier, et donc s’extraire de la société qui la nécessite et la génère. Aucune loi ne peut l’obtenir, cela s’obtient de fait.
Seule la commune, en répartissant les tâches de l’administration à un corps de citoyens révocables faisant la médiation nécessaire, peut abolir toute la police et libérer la société humaine. » La meilleure des polices, Cerveaux non disponibles.

C’est le moment de réaffirmer haut et fort qu’on ne transformera pas les vieux rouages systémiques du fonctionnement de notre monde à coup de matraques, de marteaux et de barres de fer. Il nous faut, même si cela paraît casse-gueule, nous saisir d’évènements comme l’assassinat d’Axelle pour développer notre argumentaire qui, soyons en sûr·es, est désirable – se le répéter est parfois nécessaire. Désirable en premier lieu pour nous, celles et ceux qui partageons les idées d’abolition de la police, d’anticarcéralisme, liées à notre désir de reprendre en main collectivement nos conditions d’existence. Désirable ensuite et surtout pour celles et ceux d’avantages opprimées par la police et la justice. Celles et ceux qu’on contrôle au faciès, qui n’ont pas les moyens de se défendre devant un procureur, que l’on réprime du simple fait de caractéristiques ethniques, genrées, ou sociales. L’écho que le discours abolitionniste peut avoir sur toute une partie de la population grappillera minimalement l’espace conquis par le discours sécuritaire dominant.

Déconstruire le mythe tendant à nous faire croire que la police est indispensable semble être un point qui, au vu de l’actualité autour des violences policières, est à marteler. La police n’empêche pas le crime d’avoir lieu. Elle arrive après pour le constater. La police n’empêche pas ton voisin du 3eme de mettre de la techno jusqu’au lever du soleil. La police n’est construite que sur le principe d’infantilisation de la population. [...]"

Le recours systématique à la police découle inéluctablement du fonctionnement systémique de nos sociétés occidentales basées notamment sur l’individualisme.
À l’heure où plus personne n’est dupe sur la question des violences policières (à l’exception de quelques zigotos comme Castaner, Darmanin, ou les guignols de génération identitaire), nous devons nous demander si faire appel aux policiers pour gérer systématiquement ces conflits serait faire preuve de tolérance et cautionner une logique de domination sociale, raciste et hétéropatriarcale.
Il ne s’agit pas ici de pointer du doigt celles et ceux qui ont recours aux policier.e.s pour tout un tas de raison, mais de réussir à se poser des questions : dans qu’elle situation ai-je réellement besoin de la police ? Pourra-t-elle réellement m’aider si…? Comment pourrait-on gérer cette situation autrement. Collectivement."
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https://cerveauxnondisponibles.net/2020/08/22/sans-la-police/