jeudi 23 juillet 2020

Gérald Darmanin doit quitter le ministère de l'Intérieur - Libération

https://www.liberation.fr/debats/2020/07/23/gerald-darmanin-doit-quitter-le-ministere-de-l-interieur_1795022

4 commentaires:

Anonyme a dit…

SÉNAT

Eric Dupond-Moretti assure n'avoir eu aucune "remontée d'information" sur Darmanin mais... LeHuffPost


https://youtu.be/dfsZ2n1gur0



Eric Dupont-Moretti n’entend pas renoncer aux remontées d’informations de la part des procureurs, à l'exception des affaires dans lesquelles il a plaidé en tant qu'avocat.

Anonyme a dit…

Expulsions : le préfet de l’Hérault fabrique par dizaines les familles SDF du “monde d’après”


"Le Centre social autogéré de la rue Bonnard a été vidé de ses occupants ce mercredi matin. Et le Casa définitivement fermé

C’était pendant le confinement. On pouvait rencontrer des membres d’associations humanitaires, de défense des droits, qui sentaient comme un frémissement positif dans leurs relations avec les autorités ; la Préfecture de l’Hérault au premier rang. Pour l’encadrement des mineurs non accompagnés, la mise à l’abri des personnes errantes, le suivi sanitaire des plus précaires, le secours alimentaire, le dépistage du COVID, etc, les services d’État, officiellement chargés du traitement de ces questions, étaient trop contents de convoquer les associations en réunion, et miser sur leurs compétences alors que l’incurie des organismes officiels tournait au danger sanitaire public.

Brutalement, toutes illusions dissipées, ces bonnes volontés sont ramenées à la réalité du monde d’après. Semblable à celui d’avant. Peut-être en pire. Soit : soit la fonction essentiellement coercitive de l’appareil d’État, dans son contrôle social et policier des populations, particulièrement les plus démunies. Le pire étant de constater le peu de monde – deux à trois dizaines – de militants réduits à assister, démunis, à l’évacuation du Centre social autogéré de la rue Bonnard ce mercredi matin."
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"L’intervention a choqué d’autant plus que le 10 juillet dernier, un haut responsable de la Préfecture recevait une importante délégation d’entités soucieuses des conséquences de la fin de la trêve hivernale des expulsions, exceptionnellement repoussée. Il y avait là des représentants de la Cimade, de Médecins du Monde, de la FSU, de Solidaires, de la CGT, de Droit au logement, de la Ligue des Droits de l’Homme, etc. Tous ont entendu que le Préfet savait faire l’équilibre entre décisions de justice d’une part (concluant à des occupations sans droit), et les considérations sanitaires ou de tranquillité publique, d’autre part. Tous ont alors compris que la temporisation prévaudrait, avec attention particulière au cas par cas. Même le CASA, plus culturel et militant, fut précisément évoqué, là aussi en laissant comprendre que l’été pourrait s’y passer en paix.

Or ce mercredi, à deux pas de la rue Bonnard, ses deux derniers occupants, dont l’un de ses fondateurs historiques, se sont eux aussi retrouvés mis à la rue. Entourés de leurs chiens affectionnés, ils rappelaient cette image du SDF, que le Préfet semble donc déterminé à produire par centaines, y compris par familles entières, dans les rues de Montpellier. Présente sur place, Sophie Mazas, pour la LDH de l’Hérault, s’insurgeait avec vigueur : « La confiance est donc rompue. Généralement, nous nous soucions de faire tampon entre les autorités et les populations les plus en difficulté. Avec les méthodes appliquées aujourd’hui, cela n’est plus possible. Le cadre juridique se pose sérieusement. Il appelle des réponses : ou bien le représentant du Préfet nous a menti délibérément le 10 juillet, au bien la police agit hors autorité préfectorale. Dans les deux cas, c’est grave ! »

Non sans rajouter : « Admirons la responsabilité de ces services d’État qui, en plein risque de recrudescence de la pandémie, jettent des centaines de personnes à la rue, dans des conditions ultra précaires, comme pour mieux répandre le virus ! »"



https://lepoing.net/expulsions-le-prefet-de-lherault-fabrique-par-dizaines-les-familles-sdf-du-monde-dapres/

Anonyme a dit…

AU SERVICE DES CITOYENS ?

Caméras-piétons, police de proximité ou désarmement : quelles réformes pour la police?

Alors qu’aux États-Unis des villes réorientent leurs budgets attribués à la police vers des politiques sociales et éducatives et que certains pays européens privilégient toujours une police majoritairement désarmée, la France continue de s’enfermer dans le déni.

Brutalités policières : le déni français

"En France aussi, la mort de George Floyd a provoqué l’indignation. Si l’usage abusif de la violence par les forces de l’ordre a été rendu particulièrement visible par la répression du mouvement des Gilets jaunes, l’arbitraire de certaines pratiques policières est dénoncé depuis longtemps, notamment dans les quartiers populaires. Amnesty International a multiplié les alertes. Michelle Bachelet, ex-présidente du Chili et Haut-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, demandait en 2019 aux autorités françaises « une enquête approfondie sur tous les cas rapportés d’usage excessif de la force. » [3] En vain.

Pourtant, la recrudescence des violences policières est manifeste. Et l’image de la France à ce sujet s’est considérablement dégradée. Entre 2018 et 2019, le nombre d’enquêtes confiées à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), la « police des polices », a augmenté de 23 %, selon les chiffres publiés en juin [4]. 868 enquêtes sur 1460 concernent des faits de violences volontaires des forces de l’ordre. Malgré tout, le gouvernement renonce toujours à prendre des mesures réformatrices. Le 8 juin, l’ancien ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, annonçait vouloir interdire la clé d’étranglement, pratique à l’origine de la mort d’Adama Traoré et de Cédric Chouviat – et interdite depuis le 16 juin aux États-Unis – avant de faire machine arrière pour ne pas contrarier le corps policier. Le ministère de l’Intérieur, comme les syndicats de police, restent pour l’instant imperméables à toute introspection et remise en cause de certaines techniques d’interpellation.

Selon le rapport de l’Observatoire des pratiques policières de Toulouse, créé en 2019 par des membres de la Ligue des droits de l’homme (LDH), du Syndicat des avocats de France et de la Fondation Copernic, « en termes de dotation et de matériels, la police et la gendarmerie française occupent une place à part en Europe » [5]. Cette « militarisation » s’étend désormais aux polices municipales. Une grande partie des policiers municipaux français sont armés, d’armes à feu ou d’armes dites « non létales», comme les tasers ou les lanceurs de balles de défense (LBD). « 84 % des effectifs de police municipale étaient dotés d’une arme, létale ou non, en 2016, et 44 % avaient accès à une arme à feu », pouvait-on ainsi apprendre dans un rapport parlementaire l’an dernier [6]. Ces chiffres témoignent de la grande souplesse laissée aux maires en matière d’armement de leur police.

Le Défenseur des droits, Jacques Toubon, avait appelé en 2018 à interdire l’usage des LBD dans le maintien de l’ordre [7]. Qu’importe, la France maintient coûte que coûte l’utilisation de cette arme, malgré les blessures et les mutilations."
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https://www.bastamag.net/reformes-police-Defund-police-cameras-pietons-desarmement

Anonyme a dit…

https://www.francetvinfo.fr/politique/jean-castex/gouvernement-de-jean-castex/gerald-darmanin-veut-porter-plainte-contre-le-maire-eelv-de-colombes-apres-ses-propos-sur-la-police-et-le-regime-de-vichy_4057381.html