Peut-être faisait-il allusion à la taille (protocolaire) de Gabriel Attal ?
"La question posée est assez claire: “Finalement, on a trouvé un os à ronger supplémentaire pour le jeune Gabriel?” En d’autres termes, la question est de savoir si le successeur de Sibeth Ndiaye, Gabriel Attal, se verra confier une autre mission, en plus de son rôle de porte-parole du gouvernement.
La réponse est tout aussi claire. “Non...”, est-il mentionné. En revanche, le développement l’est un peu moins. Malgré une écriture difficile à déchiffrer, il semble (selon les nombreux enquêteurs présents sur les réseaux sociaux) qu’il soit question du goût du ministre délégué pour “la vie associative” et de la difficulté de confier une mission politique au porte-parole d’un gouvernement de 40 membres." (...)
"Et la France, dans tout ça ? Le dindon de la farce, comme à chaque fois. Prête à tout sacrifier, non pour défendre les intérêts des citoyens français, son industrie, son agriculture, mais pour sauver le fantasme d’une Europe idéale. Puisque ce ne sont pas les pays frugaux qui paieront, ce seront, dixit Emmanuel Macron lui-même, la France et l’Allemagne. A ceci près que l’Allemagne, elle, y a tout intérêt. La catastrophe serait pour elle une explosion de la zone euro. Et pour l’heure, elle a les moyens de lancer un plan de relance sept fois plus important que celui de la France, et qui consistera, non à payer du chômage partiel, mais à investir dans les industries d’avenir.
Que faudrait-il faire ? Se battre, bien sûr, pour rééquilibrer une construction monétaire inaboutie, bancale, aux conséquences catastrophiques - mais on ne peut le faire si l’on aspire avant tout à rester dans l’Histoire comme l’architecte de l’Europe fédérale. Mettre dans la balance le poids de la France, non pour supplier les Pays-Bas de bien vouloir mutualiser une partie des dettes, mais pour leur interdire tout dumping fiscal, et pour exiger que la BCE fasse tourner la planche à billets, comme le fait tout pays indépendant qui veut sauver son économie.
La crise qui se dessine risque d’être pour la France un pas de plus vers la perte de ses capacités productives. Elle pourrait être salutaire si elle est l’occasion, non d’un rafistolage à coup de chômage partiel, mais d’un investissement massif dans la réindustrialisation du pays. Le début de la reconquête. Voilà qui serait vraiment historique."
Le capitalisme de bons à rien : ça suffit ! JEAN-LUC MÉLENCHON
https://youtu.be/PvM4Xa7OiME
Intervention de Jean-Luc Mélenchon à l'Assemblée nationale le 23 juillet 2020 dans le cadre du débat d'orientation des finances publiques.
Le président du groupe «La France insoumise» à l'Assemblée nationale a dénoncé le manque d'analyse du gouvernement sur la situation économique du pays. Il a expliqué qu'il était irréaliste de concevoir que 11 points de perte de PIB pourraient être rattrapés en deux ans. Il a aussi rappelé que le gouvernement ne prévoyait rien de sérieux pour les jeunes et n'anticipait ni la crise de la dette privée, ni la crise économique aux États-Unis d'Amérique, ni la crise climatique. Il a de nouveau prôné une annulation de la dette.
Jean-Luc Mélenchon a aussi dénoncé le rabais obtenu par plusieurs États européens dans le cadre de l'accord sur le plan de «relance» trouvé lors du Conseil européen de juillet 2020. Il a aussi rappelé qu'il n'y avait aucune mutualisation des dettes contrairement à ce que prétendent en coeur le gouvernement et les médias.
Enfin, le député insoumis à appelé à faire un plan de relance qui s'appuie sur les communes, qui seront le plus capables de savoir où effectuer les investissements utiles. Il a par ailleurs dénoncé la classe capitaliste parasitaire et le capitalisme de bons à rien incapables d'investir au service de la patrie pour sauver des fleurons comme STX ou France Rail.
“Quoi qu’il en coûte”, avait affirmé Emmanuel Macron. Une étude cosignée par l’économiste Gaël Giraud relativise grandement l’ambition présidentielle…" (...)
Accusée de ne rien proposer, la France insoumise réplique… et c’est impressionnant
"Dimanche 10 mai sur le plateau de LCI, le fondateur de Fondapol et candidat aux dernières élections régionales sous l’étiquette des Républicains Dominique Reynié a accusé la France insoumise de n’avoir jamais « fait de propositions au cours de cette crise » et de ne pas avoir « la moindre idée de ce qu’il fallait faire ». Le mouvement lancé par Jean-Luc Mélenchon n’a pas tardé à réagir en publiant une courte vidéo recensant quelques-unes des (très) nombreuses activités du mouvement depuis le début de la crise du coronavirus." (...)
À propos de l’interview télévisée de M. Macron le 14 juillet 2020 [Brigade d’Intervention Linguistique]
.../...
"Ainsi c’est donc par voie télévisée que le président, tel un feu d’artifice, aborda tout, tous azimuts, comme le Roi-Soleil dont les rayons dardèrent longtemps et en tous sens autour de sa tête, ou de sa perruque. Dans un éblouissant spectacle pyrotechnique, raccord avec les ors discrets mais présents de la république et le blanc immaculé du plateau (long time no see, Versailles !), le président se livra à des lancers de platitudes et de quelques scuds de menace déguisée dont il est familier pour conclure sur un bouquet final d’auto-promo.
Après moult circonvolutions on apprendra finalement que rien n’a changé, qu’on se parle toujours d’homme à homme au sommet de l’État après avoir vu défiler de puissants avions et passé en revue les troupes sur un beau véhicule motorisé à quatre roues motrices (Jeep), cheveux au vent.
Ouf ! Rêve accompli de l’enfant-président, qui a bien cru que sa revue des troupes lui passerait sous le nez cette année !
Et puis on apprendra que tout sera pareil en ce cher pays de France...
...Mais aussi que l’on y fera attention à l’avenir à ne pas se faire « déborder » à nouveau par tous ces gens méchants, « ennemis de la démocratie », qui étaient pourtant venus dire courageusement dans la rue qu’ils étaient en train de mourir à petit feu et/ou à l’étouffée (selon les cas).
Mais le président d’un ample moulinet du bras qui balaie l’espace et les mouches le redit : RAF ! (Rien à Foutre, et non Royal Air Force, doute possible en cette période de déploiement militaire).
Cerise sur le gâteau : ce peuple qui ne comprend rien est «l’ennemi de la démocratie» (bis) que Nous, président, représentons.
« Ach ! s’écrie Lallemant, il répète che que che dis tous les chours ! »" .../...
"Nous avions pu relever un premier indice de royalisme perçant lors du discours du 14 juin, prononcé devant une fenêtre donnant sur les jardins de l’Elysée et, surtout, sur une fontaine. Mouvement perpétuel de l’eau qui coule, hypnose douce en arrière-plan : idée saugrenue d’un amateur de jets d’eau ? Plutôt clin d’œil sympathique aux grandes eaux de Versailles, dont on n’a pas encore osé la délocalisation dans les jardins de l’Elysée.
Il en ira de même pour les feux d’artifice et la passion de la chasse : le président lorgne l’œil torve vers les allées droites du château, les bals et tout ce qui brille. Flagrant délit de délire.
Après cet instructif voyage au pays des interviews-discours présidentielles télévisées, nous savons que :
— L’enfant-président qui nous tyrannise est en phase Roi-Soleil,
— Si vous n’êtes pas Emmanuel Macron, il ne fait pas bon vivre en France,
— Nous n’avons toujours pas besoin d’être gouvernées et encore moins matées,
9 commentaires:
Peut-être faisait-il allusion à la taille (protocolaire) de Gabriel Attal ?
"La question posée est assez claire: “Finalement, on a trouvé un os à ronger supplémentaire pour le jeune Gabriel?” En d’autres termes, la question est de savoir si le successeur de Sibeth Ndiaye, Gabriel Attal, se verra confier une autre mission, en plus de son rôle de porte-parole du gouvernement.
La réponse est tout aussi claire. “Non...”, est-il mentionné. En revanche, le développement l’est un peu moins. Malgré une écriture difficile à déchiffrer, il semble (selon les nombreux enquêteurs présents sur les réseaux sociaux) qu’il soit question du goût du ministre délégué pour “la vie associative” et de la difficulté de confier une mission politique au porte-parole d’un gouvernement de 40 membres."
(...)
https://www.huffingtonpost.fr/entry/avant-le-remaniement-une-photo-indiscrete-de-castex-a-fait-plisser-bien-des-yeux_fr_5f184fc3c5b6296fbf3c521b
Le plan com' En Marche !
5 choses à retenir sur Macron au sommet Européen !
Le Canard Réfractaire
https://youtu.be/z1L4kExRSSU
En attendant la révolution, on se retrouve vendredi pour une prochaine vidéo !:P
Dindon de la farce
"Et la France, dans tout ça ? Le dindon de la farce, comme à chaque fois. Prête à tout sacrifier, non pour défendre les intérêts des citoyens français, son industrie, son agriculture, mais pour sauver le fantasme d’une Europe idéale. Puisque ce ne sont pas les pays frugaux qui paieront, ce seront, dixit Emmanuel Macron lui-même, la France et l’Allemagne. A ceci près que l’Allemagne, elle, y a tout intérêt. La catastrophe serait pour elle une explosion de la zone euro. Et pour l’heure, elle a les moyens de lancer un plan de relance sept fois plus important que celui de la France, et qui consistera, non à payer du chômage partiel, mais à investir dans les industries d’avenir.
Que faudrait-il faire ? Se battre, bien sûr, pour rééquilibrer une construction monétaire inaboutie, bancale, aux conséquences catastrophiques - mais on ne peut le faire si l’on aspire avant tout à rester dans l’Histoire comme l’architecte de l’Europe fédérale. Mettre dans la balance le poids de la France, non pour supplier les Pays-Bas de bien vouloir mutualiser une partie des dettes, mais pour leur interdire tout dumping fiscal, et pour exiger que la BCE fasse tourner la planche à billets, comme le fait tout pays indépendant qui veut sauver son économie.
La crise qui se dessine risque d’être pour la France un pas de plus vers la perte de ses capacités productives. Elle pourrait être salutaire si elle est l’occasion, non d’un rafistolage à coup de chômage partiel, mais d’un investissement massif dans la réindustrialisation du pays. Le début de la reconquête. Voilà qui serait vraiment historique."
https://www.marianne.net/debattons/editos/plan-de-relance-europeen-la-defaite-en-chantant
Le capitalisme de bons à rien : ça suffit !
JEAN-LUC MÉLENCHON
https://youtu.be/PvM4Xa7OiME
Intervention de Jean-Luc Mélenchon à l'Assemblée nationale le 23 juillet 2020 dans le cadre du débat d'orientation des finances publiques.
Le président du groupe «La France insoumise» à l'Assemblée nationale a dénoncé le manque d'analyse du gouvernement sur la situation économique du pays. Il a expliqué qu'il était irréaliste de concevoir que 11 points de perte de PIB pourraient être rattrapés en deux ans. Il a aussi rappelé que le gouvernement ne prévoyait rien de sérieux pour les jeunes et n'anticipait ni la crise de la dette privée, ni la crise économique aux États-Unis d'Amérique, ni la crise climatique. Il a de nouveau prôné une annulation de la dette.
Jean-Luc Mélenchon a aussi dénoncé le rabais obtenu par plusieurs États européens dans le cadre de l'accord sur le plan de «relance» trouvé lors du Conseil européen de juillet 2020. Il a aussi rappelé qu'il n'y avait aucune mutualisation des dettes contrairement à ce que prétendent en coeur le gouvernement et les médias.
Enfin, le député insoumis à appelé à faire un plan de relance qui s'appuie sur les communes, qui seront le plus capables de savoir où effectuer les investissements utiles. Il a par ailleurs dénoncé la classe capitaliste parasitaire et le capitalisme de bons à rien incapables d'investir au service de la patrie pour sauver des fleurons comme STX ou France Rail.
BEST-OF MELENCHON - Spécial Grand Débat 2019
La Luciole Mélenchantée
https://youtu.be/evmm6nrIC8c
Intégralité du débat d'où sont tirés ces extraits : https://www.youtube.com/watch?v=tRJxe...
“Quoi qu’il en coûte”, avait affirmé Emmanuel Macron. Une étude cosignée par l’économiste Gaël Giraud relativise grandement l’ambition présidentielle…"
(...)
https://www.marianne.net/economie/economie-la-note-qui-etrille-le-plan-de-relance-d-emmanuel-macron
Accusée de ne rien proposer, la France insoumise réplique… et c’est impressionnant
"Dimanche 10 mai sur le plateau de LCI, le fondateur de Fondapol et candidat aux dernières élections régionales sous l’étiquette des Républicains Dominique Reynié a accusé la France insoumise de n’avoir jamais « fait de propositions au cours de cette crise » et de ne pas avoir « la moindre idée de ce qu’il fallait faire ». Le mouvement lancé par Jean-Luc Mélenchon n’a pas tardé à réagir en publiant une courte vidéo recensant quelques-unes des (très) nombreuses activités du mouvement depuis le début de la crise du coronavirus."
(...)
https://linsoumission.fr/2020/05/12/accusee-rien-proposer-france-insoumise-replique-impressionnant/?fbclid=IwAR0dlpngR-zyBV1DBaSHwEjemQ1MXNeWu_xxNW06lvkfrT0DD52lX0rh-yY
FEU D’ARTIFICE
À propos de l’interview télévisée de M. Macron le 14 juillet 2020
[Brigade d’Intervention Linguistique]
.../...
"Ainsi c’est donc par voie télévisée que le président, tel un feu d’artifice, aborda tout, tous azimuts, comme le Roi-Soleil dont les rayons dardèrent longtemps et en tous sens autour de sa tête, ou de sa perruque. Dans un éblouissant spectacle pyrotechnique, raccord avec les ors discrets mais présents de la république et le blanc immaculé du plateau (long time no see, Versailles !), le président se livra à des lancers de platitudes et de quelques scuds de menace déguisée dont il est familier pour conclure sur un bouquet final d’auto-promo.
Après moult circonvolutions on apprendra finalement que rien n’a changé, qu’on se parle toujours d’homme à homme au sommet de l’État après avoir vu défiler de puissants avions et passé en revue les troupes sur un beau véhicule motorisé à quatre roues motrices (Jeep), cheveux au vent.
Ouf ! Rêve accompli de l’enfant-président, qui a bien cru que sa revue des troupes lui passerait sous le nez cette année !
Et puis on apprendra que tout sera pareil en ce cher pays de France...
...Mais aussi que l’on y fera attention à l’avenir à ne pas se faire « déborder » à nouveau par tous ces gens méchants, « ennemis de la démocratie », qui étaient pourtant venus dire courageusement dans la rue qu’ils étaient en train de mourir à petit feu et/ou à l’étouffée (selon les cas).
Mais le président d’un ample moulinet du bras qui balaie l’espace et les mouches le redit : RAF ! (Rien à Foutre, et non Royal Air Force, doute possible en cette période de déploiement militaire).
Cerise sur le gâteau : ce peuple qui ne comprend rien est «l’ennemi de la démocratie» (bis) que Nous, président, représentons.
« Ach ! s’écrie Lallemant, il répète che que che dis tous les chours ! »"
.../...
"Nous avions pu relever un premier indice de royalisme perçant lors du discours du 14 juin, prononcé devant une fenêtre donnant sur les jardins de l’Elysée et, surtout, sur une fontaine. Mouvement perpétuel de l’eau qui coule, hypnose douce en arrière-plan : idée saugrenue d’un amateur de jets d’eau ? Plutôt clin d’œil sympathique aux grandes eaux de Versailles, dont on n’a pas encore osé la délocalisation dans les jardins de l’Elysée.
Il en ira de même pour les feux d’artifice et la passion de la chasse : le président lorgne l’œil torve vers les allées droites du château, les bals et tout ce qui brille. Flagrant délit de délire.
Après cet instructif voyage au pays des interviews-discours présidentielles télévisées, nous savons que :
— L’enfant-président qui nous tyrannise est en phase Roi-Soleil,
— Si vous n’êtes pas Emmanuel Macron, il ne fait pas bon vivre en France,
— Nous n’avons toujours pas besoin d’être gouvernées et encore moins matées,
Et qu’ainsi la lutte continue."
La Brigade d’Intervention Linguistique
https://lundi.am/Feu-d-artifice
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