Coronavirus - Une fois de plus, le grand n'importe quoi ! JEAN-LUC MÉLENCHON
https://youtu.be/oMFnC9pYYxM
Intervention de Jean-Luc Mélenchon à l'Assemblée nationale le samedi 9 mai 2020 pour rejeter la prorogation de l'état d'urgence sanitaire. Il a dénoncé un gouvernement qui n'avait pas tiré les leçons du confinement et qui n'a toujours pas réquisitionné les entreprises nécessaires pour fabriquer en nombre les test, masques, médicaments et bouteilles d'oxygène à usage médical dont nous avons besoin. Il a notamment appelé de nouveau à nationaliser Luxfer et Famar.
Le président du groupe «La France insoumise» a expliqué que le déconfinement hasardeux était un danger, notamment à cause de la cohue à venir dans les transports en Île-de-France. Il a appelé à rendre gratuits les masques et à ce que ceux-ci soient distribués par la puissance publique. Il a alerté sur la détresse alimentaire des départements les plus pauvres et a demandé l'annulation des frais bancaires et la suspension des loyers. Enfin, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé la société de surveillance généralisée dans laquelle nous entrainait la macronie dans la période.
« Le lien entre les mesures barrières et condamner quelqu’un à travailler gratuitement? Aucun, si ce n’est cette condamnation au labeur du mauvais pauvre. »
Florian François-Jacquemin, avocat au barreau de Seine-Saint-Denis, expose ici les logiques Moyen-âgeuses qui relient les lois de 1351 contre les pauvres et les vagabonds à la verbalisation de la violation du confinement par l’article L3136-1 du Code de la santé publique. On fait même pire aujourd’hui puisque « l’imaginaire médiéval du vagabond rencontre celui du colonialisme ».
« S’il ne veut pas courber la tête, c’est qu’il a un os de vaurien dans le dos » Liber vagatorum, 1510 .../...
"Le chemin semblait arriver à son terme, et voilà que surgit l’article L3136-1 du Code de la santé publique. Dans un style tortueux, ce texte sanctionne une quatrième violation du confinement de « 6 mois d’emprisonnement et de 3750 euros d’amende ainsi que de la peine complémentaire de travail d’intérêt général». Tiens donc, la rengaine du travail. On peine à saisir le lien entre les mesures barrières et condamner quelqu’un à travailler gratuitement. Quel rapport ? Aucun, si ce n’est cette condamnation au labeur du mauvais pauvre.
Ce nouveau délit sordidement inconstitutionnel résonne avec la répression du vagabondage. Car de quoi est-il question ? Les mesures sanitaires en cours apparaissent légères en comparaison de celles qui encadraient les tuberculeux ou de celles pour éviter la propagation de la peste. Toutefois, ce qui est pénalisé ici, ce n’est pas de les enfreindre, ce n’est pas d’avoir un comportement qui favorise la propagation de l’épidémie – comme rejoindre une résidence secondaire. Ce qui est pénalisé ici c’est le fait d’avoir été verbalisé par la police hors de chez soi à quatre reprises. Peu importe que la verbalisation ait été juste ou non ? Qu’un juge l’annule ou la confirme, peu importe ! La police à quatre reprises a constaté que vous étiez dehors avec l’attestation mal écrite, ou au crayon de bois, ou sans justificatif, cela suffit pour que des procureurs réclament contre vous de la prison ou qu’on vous mette au travail gratuitement, feignants !
Surprise, en Ile de France on verbalise principalement des jeunes pauvres noirs et arabes. Eux seuls se retrouvent pour ce délit dans le box des comparutions immédiates. Alors sont-ils plus dehors ? [...]"
"Avant le COVID 19 on pouvait déjà être condamné par un Tribunal sans devenir « un délinquant », on pouvait aussi commettre des infractions jamais sanctionnées sans être « un délinquant ». En effet pour être assimilé à cette catégorie peu importe votre comportement, votre casier judiciaire n’est pas le critère. En 1836 déjà la Gazette des tribunaux parlait de cette « race distincte qui a le privilège de peupler les bagnes et les prisons ». Elle s’est colorée avec le temps et ceux que la police contrôlait systématiquement avant l’épidémie restent ceux qu’elle cible aujourd’hui. L’observation des prétoires donne l’impression que l’imaginaire médiéval du vagabond rencontre celui du colonialisme.
Avec ce délit, d’une certaine manière, on sous-entend que c’est un peu de leur faute tout ça. Alors que le pouvoir se concentre toujours plus au niveau de l’Exécutif, celui-ci ne veut plus porter la responsabilité politique de ses actes. Il renvoie à des responsabilités individuelles, claironne qu’en réanimation on trouve celles et ceux qui n’ont pas respecté le confinement. Toujours la faute de l’autre, de l’individu.
Refusons cette logique. Au lieu que de réclamer des procès pénaux contre nos gouvernants, exigeons la démocratie et confrontons-les à leur responsabilité politique."
COMMENT UN MACRONISTE TENTE DE CASSER MÉLENCHON... Michelle Tirone
https://youtu.be/h6uhmZu-d9I
Par la voix de Jean-Luc Mélenchon, la France Insoumise a défendu une motion de rejet du projet de loi de prorogation de l'état d'urgence sanitaire. Au milieu de son discours (dont le lien vous sera donné en commentaire épinglé), il a mentionné les 200€ que le gouvernement prévoit de donner en guise de dédommagement de crise aux étudiants.
QUI EST BRUNO QUESTEL? Une girouette qui braconne sur toutes les terres !
« Acheter français » : la grande distribution a-t-elle tenu ses promesses ?
Au début du confinement, la grande distribution a promis de soutenir les producteurs français. Un engagement qui semble tenu, notamment dans le secteur des fruits et légumes. Reste à trouver les moyens de pérenniser cette nouvelle stratégie qui coûte tout de même plus cher au consommateur final.
"Les enseignes de la grande distribution auraient-elles des élans patriotiques ? Depuis le début du confinement, elles promettent à longueur de spots publicitaires de soutenir l’agriculture française en multipliant leurs achats auprès des producteurs. Fraises, asperges, concombres, tomates : tout y passe ou presque. Chez Carrefour, on s’engage à vendre « en priorité des produits français qui seront proposés jusqu’à épuisement des stocks. »
Dans son blog, Michel-Édouard Leclerc, patron de l’enseigne éponyme, assure que les produits d’origine étrangère seront « anecdotiques ». Chez Intermarché, on parle à la fois d’un « soutien aux filières agricoles françaises » mais aussi de la « défense du pouvoir d’achat des Français ».
Est-ce une réelle prise de conscience citoyenne des grandes enseignes, d’ordinaire peu réputées pour leur charité envers les producteurs de fruits et légumes ? « Ce ne sont pas que des effets d’annonce. Il y a vraiment eu un recentrage sur les achats d’origine France », assure à Reporterre Luc Barbier, secrétaire général de la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF). « La pression syndicale et gouvernementale a fonctionné », renchérit Bruno Vila, président de Rougeline, secrétaire général des producteurs de légumes de France, également membre d’Interfel.
Le gouvernement a en effet multiplié les appels du pied dès le début du confinement. « Approvisionnez-vous en produits français », enjoignait dès le 24 mars, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie. Son homologue à l’Agriculture, Didier Guillaume, demandait à ce que les consommateurs fassent un effort. « C’est comme cela que la machine va redémarrer », avait-il déclaré sur BFM." .../...
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Coronavirus - Une fois de plus, le grand n'importe quoi !
JEAN-LUC MÉLENCHON
https://youtu.be/oMFnC9pYYxM
Intervention de Jean-Luc Mélenchon à l'Assemblée nationale le samedi 9 mai 2020 pour rejeter la prorogation de l'état d'urgence sanitaire. Il a dénoncé un gouvernement qui n'avait pas tiré les leçons du confinement et qui n'a toujours pas réquisitionné les entreprises nécessaires pour fabriquer en nombre les test, masques, médicaments et bouteilles d'oxygène à usage médical dont nous avons besoin. Il a notamment appelé de nouveau à nationaliser Luxfer et Famar.
Le président du groupe «La France insoumise» a expliqué que le déconfinement hasardeux était un danger, notamment à cause de la cohue à venir dans les transports en Île-de-France. Il a appelé à rendre gratuits les masques et à ce que ceux-ci soient distribués par la puissance publique. Il a alerté sur la détresse alimentaire des départements les plus pauvres et a demandé l'annulation des frais bancaires et la suspension des loyers. Enfin, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé la société de surveillance généralisée dans laquelle nous entrainait la macronie dans la période.
VAGABONDAGE ET CONFINEMENT
« Le lien entre les mesures barrières et condamner quelqu’un à travailler gratuitement? Aucun, si ce n’est cette condamnation au labeur du mauvais pauvre. »
Florian François-Jacquemin, avocat au barreau de Seine-Saint-Denis, expose ici les logiques Moyen-âgeuses qui relient les lois de 1351 contre les pauvres et les vagabonds à la verbalisation de la violation du confinement par l’article L3136-1 du Code de la santé publique. On fait même pire aujourd’hui puisque « l’imaginaire médiéval du vagabond rencontre celui du colonialisme ».
« S’il ne veut pas courber la tête, c’est qu’il a un os de vaurien dans le dos »
Liber vagatorum, 1510
.../...
"Le chemin semblait arriver à son terme, et voilà que surgit l’article L3136-1 du Code de la santé publique. Dans un style tortueux, ce texte sanctionne une quatrième violation du confinement de « 6 mois d’emprisonnement et de 3750 euros d’amende ainsi que de la peine complémentaire de travail d’intérêt général». Tiens donc, la rengaine du travail. On peine à saisir le lien entre les mesures barrières et condamner quelqu’un à travailler gratuitement. Quel rapport ? Aucun, si ce n’est cette condamnation au labeur du mauvais pauvre.
Ce nouveau délit sordidement inconstitutionnel résonne avec la répression du vagabondage. Car de quoi est-il question ? Les mesures sanitaires en cours apparaissent légères en comparaison de celles qui encadraient les tuberculeux ou de celles pour éviter la propagation de la peste. Toutefois, ce qui est pénalisé ici, ce n’est pas de les enfreindre, ce n’est pas d’avoir un comportement qui favorise la propagation de l’épidémie – comme rejoindre une résidence secondaire. Ce qui est pénalisé ici c’est le fait d’avoir été verbalisé par la police hors de chez soi à quatre reprises. Peu importe que la verbalisation ait été juste ou non ? Qu’un juge l’annule ou la confirme, peu importe ! La police à quatre reprises a constaté que vous étiez dehors avec l’attestation mal écrite, ou au crayon de bois, ou sans justificatif, cela suffit pour que des procureurs réclament contre vous de la prison ou qu’on vous mette au travail gratuitement, feignants !
Surprise, en Ile de France on verbalise principalement des jeunes pauvres noirs et arabes. Eux seuls se retrouvent pour ce délit dans le box des comparutions immédiates. Alors sont-ils plus dehors ? [...]"
"Avant le COVID 19 on pouvait déjà être condamné par un Tribunal sans devenir « un délinquant », on pouvait aussi commettre des infractions jamais sanctionnées sans être « un délinquant ». En effet pour être assimilé à cette catégorie peu importe votre comportement, votre casier judiciaire n’est pas le critère. En 1836 déjà la Gazette des tribunaux parlait de cette « race distincte qui a le privilège de peupler les bagnes et les prisons ». Elle s’est colorée avec le temps et ceux que la police contrôlait systématiquement avant l’épidémie restent ceux qu’elle cible aujourd’hui. L’observation des prétoires donne l’impression que l’imaginaire médiéval du vagabond rencontre celui du colonialisme.
Avec ce délit, d’une certaine manière, on sous-entend que c’est un peu de leur faute tout ça. Alors que le pouvoir se concentre toujours plus au niveau de l’Exécutif, celui-ci ne veut plus porter la responsabilité politique de ses actes. Il renvoie à des responsabilités individuelles, claironne qu’en réanimation on trouve celles et ceux qui n’ont pas respecté le confinement. Toujours la faute de l’autre, de l’individu.
Refusons cette logique. Au lieu que de réclamer des procès pénaux contre nos gouvernants, exigeons la démocratie et confrontons-les à leur responsabilité politique."
https://lundi.am/Vagabondage-et-confinement
ASSEMBLÉE NATIONALE
COMMENT UN MACRONISTE TENTE DE CASSER MÉLENCHON...
Michelle Tirone
https://youtu.be/h6uhmZu-d9I
Par la voix de Jean-Luc Mélenchon, la France Insoumise a défendu une motion de rejet du projet de loi de prorogation de l'état d'urgence sanitaire.
Au milieu de son discours (dont le lien vous sera donné en commentaire épinglé), il a mentionné les 200€ que le gouvernement prévoit de donner en guise de dédommagement de crise aux étudiants.
QUI EST BRUNO QUESTEL?
Une girouette qui braconne sur toutes les terres !
https://www.lepoulpe.info/leure-tribulations-de-letonnant-bruno-questel-candidat-de-republique-marche/
« Acheter français » : la grande distribution a-t-elle tenu ses promesses ?
Au début du confinement, la grande distribution a promis de soutenir les producteurs français. Un engagement qui semble tenu, notamment dans le secteur des fruits et légumes. Reste à trouver les moyens de pérenniser cette nouvelle stratégie qui coûte tout de même plus cher au consommateur final.
"Les enseignes de la grande distribution auraient-elles des élans patriotiques ? Depuis le début du confinement, elles promettent à longueur de spots publicitaires de soutenir l’agriculture française en multipliant leurs achats auprès des producteurs. Fraises, asperges, concombres, tomates : tout y passe ou presque. Chez Carrefour, on s’engage à vendre « en priorité des produits français qui seront proposés jusqu’à épuisement des stocks. »
Dans son blog, Michel-Édouard Leclerc, patron de l’enseigne éponyme, assure que les produits d’origine étrangère seront « anecdotiques ».
Chez Intermarché, on parle à la fois d’un « soutien aux filières agricoles françaises » mais aussi de la « défense du pouvoir d’achat des Français ».
Est-ce une réelle prise de conscience citoyenne des grandes enseignes, d’ordinaire peu réputées pour leur charité envers les producteurs de fruits et légumes ? « Ce ne sont pas que des effets d’annonce. Il y a vraiment eu un recentrage sur les achats d’origine France », assure à Reporterre Luc Barbier, secrétaire général de la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF). « La pression syndicale et gouvernementale a fonctionné », renchérit Bruno Vila, président de Rougeline, secrétaire général des producteurs de légumes de France, également membre d’Interfel.
Le gouvernement a en effet multiplié les appels du pied dès le début du confinement. « Approvisionnez-vous en produits français », enjoignait dès le 24 mars, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie.
Son homologue à l’Agriculture, Didier Guillaume, demandait à ce que les consommateurs fassent un effort. « C’est comme cela que la machine va redémarrer », avait-il déclaré sur BFM."
.../...
https://reporterre.net/Acheter-francais-la-grande-distribution-a-t-elle-tenu-ses-promesses
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