Note du réboussier :
Les effets secondaires de l’ après coronatruc me paraissent évident
si le peuple ne réagit pas …violemment …
Cet article décrit les excès de dirigeants étrangers Qui profitent de cette pandémie
Mais regardons chez nous, le président du MEDEF (qui par ailleurs ne respecte pas le confinement )
Demandera aux français de travailler plus , dans quelles conditions ?
Nos dirigeants « godillots De la finance» s’ engouffrent doucement dans cette voie
Autre piste le traçage de la population , comme en Chine , sera mis en place
Le port du masque même si c’est utile deviendra obligatoire, pour écouler les stocks
Etc…
3 commentaires:
Et que penser de ces blindés de thunes à la tête de "fondations" qui auraient à cœur le bien-être de l'humanité ?
Des fossoyeurs de première qui tentent de se racheter une bonne conscience !
#BillGates #Fondation #Arnaque
BILL GATES : L'INCROYABLE ARNAQUE DERRIÈRE SA FONDATION
Le Média
https://youtu.be/Dqzt6yAmdDE
Le journaliste Lionel Astruc a enquêté sur la fondation de l'ex-patron de Microsoft, Bill Gates, l'un des hommes les plus riches de la planète. Avec un budget annuel de près de 5 milliards de dollars, et sous prétexte de lutter contre les inégalités, la fondation Gates nourrirait un système destructeur. Entretien.
Les africains bientôt pris pour des rats de laboratoire ?
#Afrique #Coronavirus
L'AFRIQUE FACE AU DÉFI DU COVID-19
Le Média
https://youtu.be/kgxMuQDmz0s
Comment le continent africain s’en sort-il face au COVID-19, un choc planétaire qui a mis à genoux les pays les plus développées ? La question s’est indirectement invitée en France via une polémique à la fois vaine et révélatrice. C’était sur le plateau de LCI. A côté de la présentatrice Arlette Chabot, le Pr Jean-Paul Mira, chef du service réanimation à l’hôpital Cochin de Paris. Et en direct via une application de visioconférence, le Pr Camille Locht, de l’INSERM, l’Institut national supérieur de la recherche médicale. On parle d’une piste prometteuse pour la recherche sur le COVID-19. Le BCG, vaccin contre la tuberculose, pourrait avoir quelques effets protecteurs.
Pour vérifier cette hypothèse, une étude clinique est lancée, notamment au sein de la population des soignants en Europe et en Australie. Le problème, c’est, en quelque sorte, la pureté des statistiques. Comment connaître l’impact spécifique d’un vaccin au sein d’une population qui a déjà intégré les mesures-barrières ? Brusquement, le Pr Mira se demande s’il ne faut pas procéder aux études cliniques en Afrique “où il n’y a pas de masques, pas de traitements, pas de réanimation”. Afin de bien faire la différence entre un éventuel groupe ayant bénéficié du vaccin et un autre groupe, laissé (vraiment) sans protection. Les réactions indignées se sont naturellement multipliées..
La tonalité générale est la même : les Africains ne sont pas des rats de laboratoire, et le dénuement de leur continent ne saurait être une opportunité pour des pays riches qui sont, au demeurant, les plus fortement touchés par l’épidémie.
Le plus grave dans cette polémique qui aurait pu être évitée, ce n’est même pas le cynisme de son initiateur. Ce sont les conséquences potentielles sur le terrain, où elle a réveillé de vieilles angoisses, et alimente le robinet d’un complotisme dangereux pour la santé publique.
Et pour cause : par le passé, et même dans un passé très récent, des chercheurs occidentaux se sont permis tout et n’importe quoi en Afrique. C’est ce qu’explique Félix Atchade, médecin spécialiste en santé publique et en éthique médicale qui travaille entre la France et l’Afrique de l’Ouest. Qui insiste aussi sur l’absolue nécessité de ne pas succomber aux sirènes de l’anti-science.
Sur le terrain, en Afrique, un des enjeux de cette crise du COVID-19, c’est celui de la légitimité des scientifiques africains qui, en réalité, sont plus mondialisés qu’il paraît, participent à de gros projets de recherche, publient dans de prestigieuses revues internationales, sans forcément être reconnus dans leurs propres pays. Or leur continent est plus que jamais confronté à lui-même, alors que les anciennes puissances coloniales sont dépassées par la situation, faisant comme la France face à des pénuries qui étaient jusqu’ici le lot des pays du Tiers-Monde. Si les chercheurs locaux puissent dans les ressources de ce qu’on appelle l’innovation frugale, pour trouver des solutions, ils auront gagné leurs galons.
C’est en tout cas le pari de Jérémie Zoueu, à l’Institut national polytechnique de Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire. Ses étudiants, ses doctorants et lui travaillent déjà sur le virus, notamment via des méthodes informatiques, pour mieux le comprendre et participer à le vaincre. Dans leur usine-école, ils produisent déjà plusieurs milliers de litres de gel hydro alcoolique, de savon et d’autres désinfectants. Ils travaillent aussi à la production locale de matériels médicaux.
Au Cameroun, l’équipe de Serge Njidjou, qui travaille à l’Université de Dschang, une ville moyenne à l’ouest du pays, vient d’achever le prototypage d’un portique désinfectant, tournant à l’énergie solaire. Il explique pourquoi un tel dispositif peut être adapté à la lutte contre le coronavirus dans cet environnement particulier.
« T’as vraiment des goûts de petit-bourgeois de merde »
"Si le mouvement des gilets jaunes a eu bien des mérites, avoir ramené la question des conditions de vie au centre du débat public n’est pas le moindre de ceux-ci. Auparavant, parler de travailleurs et de bourgeois faisait lever les yeux au ciel à beaucoup de personnes ayant l’impression d’entendre un discours dépassé. Au mieux ces termes étaient employés comme des insultes : « lui, c’est un bourge », « t’as vraiment des goûts de petit-bourgeois de merde », « quelle vie de prolo», et autres noms d’oiseau.
Il y a pourtant un vrai intérêt à employer ces catégories pour comprendre la réalité de notre société plutôt que pour s’insulter. Encore faut-il les définir ! Bourgeois, petit-bourgeois, prolétaire, travailleur… Tout cela n’est pas simplement synonyme de riches et de pauvres, bien que ces groupes se superposent souvent. Il ne s’agit pas non plus d’une simple question de « mentalité » qu’il suffirait de changer en pensant différemment. Ni non plus de mots sortis d’un passé poussiéreux plein d’usines fumantes et de patrons en chapeaux haut-de-forme.
Dans une approche classique, la classe sociale est définie par les rapports de production. C’est-à-dire la place des individus dans l’organisation sociale de la production, et plus largement de l’économie : si vous devez au quotidien travailler pour vivre, que ce soit dans un garage, dans un call-center ou derrière une caisse de supermarché, vous êtes une personne salariée, et vous êtes surtout potentiellement inclue dans le prolétariat (si vous avez conscience d’appartenir à ce groupe)."
.../...
Que faire de tout ça ?
"On voit donc qu’il ne s’agit pas que d’une question purement économique. La vie matérielle produit aussi les idées que nous avons, nos goûts, nos relations sociales… C’est pourquoi de nombreuses théories ont cherché à comprendre ce qui déterminait le parcours d’individus en principe libres et égaux (à la naissance, c’est bien joli, mais après ?). Bourdieu a par exemple proposé les notions de capitaux culturel, social, et symbolique, qui viennent s’ajouter au capital économique ou le compenser.
Mais encore une fois, notre situation matérielle est primordiale : on n’envisage tout simplement pas le monde de la même manière si on doit se détruire la santé au quotidien et se demander comment on remplira le frigo en cas de maladie, ou si au contraire on peut voir venir et profiter de nos journées. La réalité de l’exploitation partagée par des dizaines de millions de personnes ne se résume pas à quelques slogans syndicaux. Il s’agit surtout d’un sentiment plus ou moins conscient d’avoir des intérêts communs, et nous en avons vu de puissantes démonstrations avec les gilets jaunes, malgré la diversité des parcours de vie.
Quelle que soit votre classe, objectivement ou comme vous le ressentez, n’en ayez pas honte. Bien sûr, il ne s’agit pas que d’une question de mentalité, mais rappelez-vous que l’on évolue au cours d’une vie, que les classes elles-mêmes sont perpétuellement en mouvement, et que malgré tous nos contre-exemples, l’immense majorité de la population se retrouve soit désavantagée, soit avantagée par le système actuel. Si vous faites partie du prolétariat, la société tourne grâce à vous, et peut changer par votre action. Si vous êtes dans la bourgeoisie… Profitez bien avant qu’on arrive ! Et si vous avez l’impression d’être une personne privilégiée, par votre confort, vos études, ou vos origines, inutile de culpabiliser : il n’appartient qu’à vous de faire changer les choses en mettant vos moyens au service d’une noble cause."
https://lepoing.net/tas-vraiment-des-gouts-de-petit-bourgeois-de-merde2/
Enregistrer un commentaire