Le dossier judiciaire, retenu contre Roland Veuillet, pourrait être qualifié de « composition surréaliste », tant il est construit de bric et de broc.
Tout d'abord, on fait « témoigner », mais, il n'y a que des policiers qui témoignent. Et personne d'autre n'a été sollicité : Par exemple aucun Gilet Jaune, n'a été entendu, aucun militant syndical non plus, pourtant nombre d'entre eux étaient présents lors des faits reprochés à Roland.
Non, seule la version policière est retenue, et pour être sûr que la Justice cautionne, c'est pratiquement tout le Commissariat de Nîmes qui « témoigne » (une quarantaine de policiers ont ainsi pris la plume !).
Ensuite, on remarque que leurs dépositions sont très vagues : « Il parait que », « On m'a dit que », « Je pense que », « il me semble que », « J'ai l'impression que ». Tous, sont pourtant Officiers de Police Judiciaire, et devraient savoir qu'un témoignage doit être factuel, et ne comporter aucun commentaire, aucun jugement de valeur, ou aucun sentiment. Mais, quand on n'a rien à dire, on fait du remplissage.
Enfin, il est patent que le seul fait mentionné par tous, est un reproche partisan : « Monsieur Veuillet est dans toutes les manifestations », « Visiblement, c'est lui qui organise » , « il distribue souvent des tracts », « c'est un militant très actif », « c'est un Gilet Jaune », « c'est lui le leader », « c'est toujours lui qui parle dans le mégaphone », etc… etc…
On ne peut être plus clair, sur les motifs réels des poursuites engagées contre Roland Veuillet : C'est un délit d'opinion caractérisé, accompagné d'atteintes aux libertés, individuelles et aux libertés collectives.
La comparution devant le Tribunal de Nîmes le 11 février est donc un procès politique.
En étant instrumentalisé ainsi par le Pouvoir, la Justice s'abaisse à n'être qu'une annexe des Commissariats.
En effet, La Police n' agit pas de son propre chef, mais sur directive du Préfet.
Ce sera surtout le Procès de la Police et de la Justice :
Qui a décidé et fomenté l'incendie de l'Hôtel des Impôts de Nîmes le 1er janvier 2019 ?
Qui a refusé une enquête judiciaire sérieuse ...pour couvrir des barbouzes à la solde du pouvoir ?
Les réponses seront apportées le 11 février au Tribunal de Nîmes (09 h).
___________________
" Dans ma tête un rond-point " Alès. Le 14 février à 19 heures à Cineplanet
"Les Amis du Monde Diplomatique présentent "Dans ma tête un rond-point" film de l'algérien Hassen Ferhari en présence d'Akram Belkaïd, membre du comité de rédaction du Monde Diplomatique."
4 commentaires:
https://www.objectifgard.com/2020/01/29/nimes-contre-la-reforme-des-retraites-les-femmes-aussi-se-font-entendre/
Nîmes. Manifestation du 29 janvier 2020.
mauricedeleuze.
https://youtu.be/tK6yxDHdLtI
De la gare aux jardins puis manifestation des jardins de la fontaine à la gare de Nîmes.
Encore un journaliste qui minimise les chiffres de participation...
C'est sa cheffe d'agence qui fait la correction des papiers ?
https://www.midilibre.fr/2020/01/29/ales-le-mouvement-syndicat-toujours-mobilise-contre-le-projet-de-reforme-des-retraites,8695675.php
Procès politique
Le dossier judiciaire, retenu contre Roland Veuillet, pourrait être qualifié de
« composition surréaliste », tant il est construit de bric et de broc.
Tout d'abord, on fait « témoigner », mais, il n'y a que des policiers qui témoignent. Et personne d'autre n'a été sollicité : Par exemple aucun Gilet Jaune, n'a été entendu, aucun militant syndical non plus, pourtant nombre d'entre eux étaient présents lors des faits reprochés à Roland.
Non, seule la version policière est retenue, et pour être sûr que la Justice cautionne, c'est pratiquement tout le Commissariat de Nîmes qui « témoigne » (une quarantaine de policiers ont ainsi pris la plume !).
Ensuite, on remarque que leurs dépositions sont très vagues : « Il parait que », « On m'a dit que », « Je pense que », « il me semble que », « J'ai l'impression que ». Tous, sont pourtant Officiers de Police Judiciaire, et devraient savoir qu'un témoignage doit être factuel, et ne comporter aucun commentaire, aucun jugement de valeur, ou aucun sentiment. Mais, quand on n'a rien à dire, on fait du remplissage.
Enfin, il est patent que le seul fait mentionné par tous, est un reproche partisan : « Monsieur Veuillet est dans toutes les manifestations », « Visiblement, c'est lui qui organise » , « il distribue souvent des tracts », « c'est un militant très actif »,
« c'est un Gilet Jaune », « c'est lui le leader », « c'est toujours lui qui parle dans le mégaphone », etc… etc…
On ne peut être plus clair, sur les motifs réels des poursuites engagées contre Roland Veuillet : C'est un délit d'opinion caractérisé, accompagné d'atteintes aux libertés, individuelles et aux libertés collectives.
La comparution devant le Tribunal de Nîmes le 11 février est donc un procès politique.
En étant instrumentalisé ainsi par le Pouvoir, la Justice s'abaisse à n'être qu'une annexe des Commissariats.
En effet, La Police n' agit pas de son propre chef, mais sur directive du Préfet.
Ce sera surtout le Procès de la Police et de la Justice :
Qui a décidé et fomenté l'incendie de l'Hôtel des Impôts de Nîmes le 1er janvier 2019 ?
Qui a refusé une enquête judiciaire sérieuse ...pour couvrir des barbouzes à la solde du pouvoir ?
Les réponses seront apportées le 11 février au Tribunal de Nîmes (09 h).
___________________
" Dans ma tête un rond-point "
Alès. Le 14 février à 19 heures à Cineplanet
"Les Amis du Monde Diplomatique présentent
"Dans ma tête un rond-point" film de l'algérien Hassen Ferhari en présence d'Akram Belkaïd, membre du comité de rédaction du Monde Diplomatique."
https://gard.demosphere.net/
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