jeudi 31 janvier 2019

Nouveau commentaire sur "Le 'patron' est comme un fou" : Benalla revendiqu....




3 commentaires:

Anonyme a dit…



"Emmanuel Macron se dit « inquiet du statut de l'information et de la vérité » dans notre démocratie. Selon lui, il est urgent de rétablir des « tiers de confiance » et « accepter la hiérarchie des paroles ». Un maire, un député, un ministre ne peut pas être mis sur le même pied qu'un citoyen lambda vêtu d'un gilet jaune et qu'à la fin « tout se vaille ». "

https://www.lepoint.fr/politique/emmanuel-berretta/macron-elysee-confidential-31-01-2019-2290521_1897.php

Arl

Anonyme a dit…

Je hiérarchise, tu hiérarchises, il ne fait que hiérarchiser le jojo...

https://francais.rt.com/france/58645-macron-mediatisation-gilets-jaunes-est-manipulation-soutenue-puissance-etrangere

Anonyme a dit…


Bonjour,

Ce type est merveilleux ! par Mathieu Morel

"Deux comptes-rendus, sur Paris-Match et sur Le Point, de l'audience que Son Auguste Jupitude a accordée à une poignée de journalistes, révèlent un paranoïaque complètement en roue libre, un vrai complotiste voyant des Russes cachés à peu près partout, incapable de s'interroger réellement sur quoi que ce soit, incapable de l'ombre d'une analyse de la situation, juste mû par sa seule obsession de faire coller la réalité à ses pré-supposés faillis et puérils.

"C'est de la faute des autres".
Toujours. Les ennemis sont partout : la russosphère, la gauchosphère, la fachosphère, la complosphère, toutes les chososphères pleines de gens aux passions tristes et aux relents nauséabonds qui complotent contre lui et instrumentalisent les esprits faibles de ces braves ploucs à qui il veut pourtant tant de bien. C'est d'ailleurs également la faute de la presse qui ne fait rien qu'à mal faire son travail d'éducation des masses trop rustiques pour distinguer le Bien (lui) du Mal (les autres), une presse devenue incapable de montrer aux gueux la voie juste, la bonne... bref, la sienne. Peut-être pense-t-il avec quelque nostalgie à ce temps béni où la même presse se répandait en couvertures et enquêtes dithyrambiques sur le "petit chose" qu'il était alors, sur son couple féérique, sur ses vacances bien méritées ?

Bref, la pensée du Maître parsemée de quelques poncifs ronflants ("ce mouvement est polymorphe" : la vache ! Quel scoop !), d'aphorismes managériaux ou philosophico-cuculs (la "dévitalisation quasi-physiologique de la démocratie", ça envoie, ça, Coco ! ; ou "la dissolution des esprits comme dirait Blum" - une petite citation historique, pour la case "historien penseur"), d'affirmations gratuites et de statistiques aussi magiques que branquignoles.

Ah oui mais, nous dit-on, il reconnaît aussi ses erreurs !
Ah ça oui, il "regrette". Il regrette les petites phrases qui auraient été "mal interprétées". Mal interprétées par "les autres", bien entendu. Quels salauds, décidément, ces "autres" ! Il regrette ses excès de sincérité - un classique : "quel est votre plus grand défaut ? La bonté, l'honnêteté et le courage" - que des malintentionnés mettent en exergue pour lui nuire et, partant, nuire à la France entière. Allez, répétez après moi : "célézautres !".

Il regrette. Il est tout contrit de la malveillance des "autres".
Ces mêmes "autres" qui ne manqueront pas de le brocarder pour s'être, au cours de ce même entretien où il promet de faire attention désormais, "sincèrement" foutu de la gueule de "Jojo avec son gilet jaune" ou de ce "boxeur gitan" qui est forcément manipulé (par l'extrême gauche ou par les Russes, je ne sais plus... de toute façon ce sont les mêmes) puisqu'il "n'a pas les mots d'un Gitan" (ça parle quel sabir, au fait, un Gitan ?).
Salauds d'"autres", vous dis-je !

C'est vrai que ça doit être difficile, de présider un pays peuplé d'"autres".

Arl