Gilets Jaunes : Une histoire sociale et politique qui s'écrit : Compilation des vignettes parues sur internet mise en histoire avec percussion
Il était une fois le 17 novembre 2018 Macron ne comprenait toujours pas le code couleur Ses chiens de garde se mirent en mouvement Puis sa garde noire Et les Gilets Jaunes insistèrent L'état d'urgence pour faire oublier les tas d'urgences La lutte des classes s'habille en jaune Il triple la mise Et la BAC se mit en chasse Ils continuèrent de plus belle Une idée de génie Après le "qu'ils viennent me chercher" Le "grand dégât national"...
GILETS JAUNES : COMMENT FAIRE PLIER MACRON? VRAIMENT POLITIQUE. Le Média.
https://youtu.be/myibWP-5KXQ
Invités. Maxime Nicolle "Fly Rider", Gilet Jaune Frédérique Louis et Steven Mathieu, Deux représentants des Gilets Jaunes de Commercy Teddy Lemaire, Gilet Jaune d'Orléans Samuel Hayat, politologue Ingrid Levavaseur, "Gilet Jaune" qui s'est désistée...
Débat animé par Aude Lancelin. «Les semaines passent depuis le début du mouvement, ce sera le douzième ce week-end et rien ne semble pouvoir faire céder un gouvernement qui préfère éborgner et persécuter plutôt que de revenir sur les privilèges fiscaux de ses commanditaires. Face à cela, les Gilets Jaunes se cherchent une stratégie. Alors que l'on apprenait la naissance d'une liste très controversée aux élections européennes il y a une semaine, un appel à la grève illimitée circule désormais sur les gros groupes de Gilets Jaunes pour le 5 février prochain. La poursuite des protestations, voire même leur intensification, ne fait aucun doute, reste à trouver un débouché politique à ce soulèvement. Mais les Gilets Jaunes se déchirent parfois sur la question. Alors comment faire plier Macron? Ce soir en direct, le live Vraiment Politique cherchera à penser la suite du mouvement.
Reportage à « l’assemblée des assemblée » de Commercy paru dans lundimatin#176, le 31 janvier 2019 « Un succès d’affluence », Médiapart « Une solidarité à toute épreuve », Libération « Débat citoyen », la Croix « Une assemblée de toute la France propose un appel commun », le Monde
Heureusement, il n’est pas question du débat national.
APPEL DE LA PREMIÈRE « ASSEMBLÉE DES ASSEMBLÉES » DES GILETS JAUNES (Extrait)
.../... «Et quelle est la réponse du gouvernement ? La répression, le mépris, le dénigrement. Des morts et des milliers de blessés, l’utilisation massive d’armes par tirs tendus qui mutilent, éborgnent, blessent et traumatisent. Plus de 1.000 personnes ont été arbitrairement condamnées et emprisonnées. Et maintenant la nouvelle loi dite « anti-casseur » vise tout simplement à nous empêcher de manifester. Nous condamnons toutes les violences contre les manifestants qu’elles viennent des forces de l’ordre ou des groupuscules violents. Rien de tout cela ne nous arrêtera ! Manifester est un droit fondamental. Fin de l’impunité pour les forces de l’ordre ! Amnistie pour toutes les victimes de la répression !
Et quelle entourloupe que ce grand débat national qui est en fait une campagne de communication du gouvernement, qui instrumentalise nos volontés de débattre et décider ! La vraie démocratie, nous la pratiquons dans nos assemblées, sur nos ronds-points, elle n’est ni sur les plateaux télé ni dans les pseudos tables rondes organisées par Macron.» .../...
.../... «Alexandre Langlois décrit la scène qui se déroule sous nos yeux : il met en cause le « metteur en scène qui organise tout ce cirque » et qui joue la carte de la tension, de la confrontation pour mieux justifier la répression. La carte sécuritaire est préférée à celle sociale. Les manifestants et les agents du « maintien de l’ordre » sont réduits à des acteurs : ils sont comme deux rangées, face à face, envoyées au casse-pipe. Les policiers envoyés sur le front de la contestation doivent faire preuve de discernement alors qu’ils n’ont pas la vue d’ensemble nécessaire : ils ne peuvent pas avoir une bonne compréhension des faits en cours ; ils peuvent être de bonne foi et faire une analyse erronée ; ils ne peuvent donc pas faire preuve d’initiatives ; in fine, ils ne peuvent pas apprécier la qualité, ni la légalité d’un ordre venu d’un commandement distant. Dans tous les cas, la hiérarchie se dédouanera des conséquences des ordres donnés : l’agent sur le terrain n’aura pas fait preuve du «bon discernement». Rien n’est donc fait pour inciter à la désescalade, bien au contraire. Le mal est profond, il ne doit rien au hasard. Le « glissement sémantique » avait déjà préparé le terrain : on parle plus souvent des forces de l’ordre que des gardiens de la paix ; des garants des libertés individuelles, les policiers sont devenus, en 2014, d’abord les garants des lois ( « la police nationale et la gendarmerie nationale ont pour mission d’assurer la défense des institutions et des intérêts nationaux, le respect des lois, le maintien de la paix et de l’ordre publics, la protection des personnes et des biens. », 3).
« On peut légaliser toutes les choses sans qu’elles soient légitimes : c’est cela qui est magique avec le droit », lance-t-il à un moment.» .../...
5 commentaires:
Gilets Jaunes : Une histoire sociale et politique qui s'écrit : Compilation des vignettes parues sur internet mise en histoire avec percussion
Il était une fois le 17 novembre 2018
Macron ne comprenait toujours pas le code couleur
Ses chiens de garde se mirent en mouvement
Puis sa garde noire
Et les Gilets Jaunes insistèrent
L'état d'urgence pour faire oublier les tas d'urgences
La lutte des classes s'habille en jaune
Il triple la mise
Et la BAC se mit en chasse
Ils continuèrent de plus belle
Une idée de génie
Après le "qu'ils viennent me chercher"
Le "grand dégât national"...
https://mobile.agoravox.tv/tribune-libre/article/macron-le-drand-degat-national-80358
GILETS JAUNES : COMMENT FAIRE PLIER MACRON?
VRAIMENT POLITIQUE. Le Média.
https://youtu.be/myibWP-5KXQ
Invités.
Maxime Nicolle "Fly Rider", Gilet Jaune
Frédérique Louis et Steven Mathieu, Deux représentants des Gilets Jaunes de Commercy
Teddy Lemaire, Gilet Jaune d'Orléans
Samuel Hayat, politologue
Ingrid Levavaseur, "Gilet Jaune" qui s'est désistée...
Débat animé par Aude Lancelin.
«Les semaines passent depuis le début du mouvement, ce sera le douzième ce week-end et rien ne semble pouvoir faire céder un gouvernement qui préfère éborgner et persécuter plutôt que de revenir sur les privilèges fiscaux de ses commanditaires.
Face à cela, les Gilets Jaunes se cherchent une stratégie. Alors que l'on apprenait la naissance d'une liste très controversée aux élections européennes il y a une semaine, un appel à la grève illimitée circule désormais sur les gros groupes de Gilets Jaunes pour le 5 février prochain.
La poursuite des protestations, voire même leur intensification, ne fait aucun doute, reste à trouver un débouché politique à ce soulèvement.
Mais les Gilets Jaunes se déchirent parfois sur la question. Alors comment faire plier Macron?
Ce soir en direct, le live Vraiment Politique cherchera à penser la suite du mouvement.
Reportage à « l’assemblée des assemblée » de Commercy
paru dans lundimatin#176, le 31 janvier 2019
« Un succès d’affluence », Médiapart
« Une solidarité à toute épreuve », Libération
« Débat citoyen », la Croix
« Une assemblée de toute la France propose un appel commun », le Monde
Heureusement, il n’est pas question du débat national.
APPEL DE LA PREMIÈRE « ASSEMBLÉE DES ASSEMBLÉES » DES GILETS JAUNES
(Extrait)
.../... «Et quelle est la réponse du gouvernement ? La répression, le mépris, le dénigrement. Des morts et des milliers de blessés, l’utilisation massive d’armes par tirs tendus qui mutilent, éborgnent, blessent et traumatisent. Plus de 1.000 personnes ont été arbitrairement condamnées et emprisonnées. Et maintenant la nouvelle loi dite « anti-casseur » vise tout simplement à nous empêcher de manifester. Nous condamnons toutes les violences contre les manifestants qu’elles viennent des forces de l’ordre ou des groupuscules violents. Rien de tout cela ne nous arrêtera ! Manifester est un droit fondamental. Fin de l’impunité pour les forces de l’ordre ! Amnistie pour toutes les victimes de la répression !
Et quelle entourloupe que ce grand débat national qui est en fait une campagne de communication du gouvernement, qui instrumentalise nos volontés de débattre et décider ! La vraie démocratie, nous la pratiquons dans nos assemblées, sur nos ronds-points, elle n’est ni sur les plateaux télé ni dans les pseudos tables rondes organisées par Macron.» .../...
https://lundi.am/2019-annee-sans-pareille
https://www.20minutes.fr/societe/2440907-20190131-gilets-jaunes-acte-12-dedie-blesses-gueules-cassees-manifestations
.../...
«Alexandre Langlois décrit la scène qui se déroule sous nos yeux : il met en cause le « metteur en scène qui organise tout ce cirque » et qui joue la carte de la tension, de la confrontation pour mieux justifier la répression. La carte sécuritaire est préférée à celle sociale. Les manifestants et les agents du « maintien de l’ordre » sont réduits à des acteurs : ils sont comme deux rangées, face à face, envoyées au casse-pipe. Les policiers envoyés sur le front de la contestation doivent faire preuve de discernement alors qu’ils n’ont pas la vue d’ensemble nécessaire : ils ne peuvent pas avoir une bonne compréhension des faits en cours ; ils peuvent être de bonne foi et faire une analyse erronée ; ils ne peuvent donc pas faire preuve d’initiatives ; in fine, ils ne peuvent pas apprécier la qualité, ni la légalité d’un ordre venu d’un commandement distant. Dans tous les cas, la hiérarchie se dédouanera des conséquences des ordres donnés : l’agent sur le terrain n’aura pas fait preuve du «bon discernement». Rien n’est donc fait pour inciter à la désescalade, bien au contraire. Le mal est profond, il ne doit rien au hasard. Le « glissement sémantique » avait déjà préparé le terrain : on parle plus souvent des forces de l’ordre que des gardiens de la paix ; des garants des libertés individuelles, les policiers sont devenus, en 2014, d’abord les garants des lois ( « la police nationale et la gendarmerie nationale ont pour mission d’assurer la défense des institutions et des intérêts nationaux, le respect des lois, le maintien de la paix et de l’ordre publics, la protection des personnes et des biens. », 3).
« On peut légaliser toutes les choses sans qu’elles soient légitimes : c’est cela qui est magique avec le droit », lance-t-il à un moment.» .../...
https://www.legrandsoir.info/alexandre-langlois-policier-et-lanceur-d-alerte.html#forum156365
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