.../... «Ceux qui ont ricané parce que je «laissais éclater ma colère» dans l’affaire des perquisitions abusives peuvent finir par comprendre que ce qui était exorbitant du droit des libertés devient dorénavant la règle depuis la loi Belloubet. Ceux qui stigmatisaient ma protestation contre l’usage politique de la police se sont eux-mêmes désarmés à l’heure où cet usage est devenu la norme hebdomadaire et se retourne contre eux. Ceux qui ont banalisé l’agression dont je faisais l’objet sont bien seuls à l’heure où les violences contre eux se généralisent stupidement contre eux. Ceux qui ont insulté ma protestation contre le front uni médiatique aux côtés du pouvoir dans cette circonstance n’ont pas venu monter la réprobation unanime que ce type de comportement suscite depuis des années dans le grand public qui la perçoit clairement.
Depuis, ils se trouvent pris entre deux feux, celui de « la rue » qu’ils ont tant offensée et celui des violences d’État qu’ils masquaient par leur silence remarqué pendant des semaines. Ils nous appellent au secours. Et, bien sûr, nous avons multiplié les mises en garde contre la violence. Ce qui n’empêche pas les plateaux de continuer à jacter comme si c’était l’inverse. Se rendent-ils compte qu’ils encouragent de cette façon ce qu’ils redoutent ? Je ne dis tout cela que pour souligner ma mise en garde. Il est largement temps de se rendre compte de l’exceptionnelle gravité de ce que comporte la dérive autoritaire de ce régime. Les petits jeux du passé, politiciens ou médiatiques, dans ce nouveau contexte, aggravent le danger que la démocratie est en train de courir.» .../...
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«Ceux qui ont ricané parce que je «laissais éclater ma colère» dans l’affaire des perquisitions abusives peuvent finir par comprendre que ce qui était exorbitant du droit des libertés devient dorénavant la règle depuis la loi Belloubet. Ceux qui stigmatisaient ma protestation contre l’usage politique de la police se sont eux-mêmes désarmés à l’heure où cet usage est devenu la norme hebdomadaire et se retourne contre eux. Ceux qui ont banalisé l’agression dont je faisais l’objet sont bien seuls à l’heure où les violences contre eux se généralisent stupidement contre eux. Ceux qui ont insulté ma protestation contre le front uni médiatique aux côtés du pouvoir dans cette circonstance n’ont pas venu monter la réprobation unanime que ce type de comportement suscite depuis des années dans le grand public qui la perçoit clairement.
Depuis, ils se trouvent pris entre deux feux, celui de « la rue » qu’ils ont tant offensée et celui des violences d’État qu’ils masquaient par leur silence remarqué pendant des semaines. Ils nous appellent au secours. Et, bien sûr, nous avons multiplié les mises en garde contre la violence. Ce qui n’empêche pas les plateaux de continuer à jacter comme si c’était l’inverse. Se rendent-ils compte qu’ils encouragent de cette façon ce qu’ils redoutent ? Je ne dis tout cela que pour souligner ma mise en garde. Il est largement temps de se rendre compte de l’exceptionnelle gravité de ce que comporte la dérive autoritaire de ce régime. Les petits jeux du passé, politiciens ou médiatiques, dans ce nouveau contexte, aggravent le danger que la démocratie est en train de courir.» .../...
https://melenchon.fr/2019/01/20/prendre-conscience-de-la-derive-autoritaire-du-macronisme/
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