Affaire Benalla : pourquoi Emmanuel Macron n'a pas fini d'en suer
Quand il y n'en a plus, il y en a encore. Même s'il aimerait passer à autre chose, Emmanuel Macron est encore loin d'en avoir totalement fini avec l'affaire Benalla. La rentrée parlementaire entraînera la reprise des travaux de la commission d'enquête au Sénat, comme son président Philippe Bas (LR) l'a annoncé le 1er août. La réouverture des travaux sénatoriaux étant prévue pour le 25 septembre, de nouvelles auditions pourraient avoir lieu dès cette date, dans la foulée de celles menées avant la trêve estivale à la fois par l'Assemblée nationale et le Sénat. Seule la chambre haute va poursuivre ses investigations.
Si les sénateurs n'ont pas encore arrêté leur programme, certaines auditions pourraient particulièrement gêner le président. Celle d'Ismaël Emelien, conseiller spécial du chef de l'Etat, promet d'être croustillante : l'Elysée a reconnu que le collaborateur d'Emmanuel Macron avait été en possession d'images de vidéosurveillance du 1er mai obtenues illégalement par Alexandre Benalla. L'audition de l'ex-garde du corps du Président lui-même serait également un moment délicat pour l'Elysée. Mais la commission d'enquête sénatoriale n'a pas pris de décision à ce sujet.
La rentrée du Président pourrait également être parasitée par l'avancée de l'enquête judiciaire portant sur les évènement du 1er mai et leurs conséquences. Le 21 juillet, Alexandre Benalla a été mis en examen pour "violences en réunion n'ayant pas entraîné d'incapacité temporaire de travail", "immixtion dans l'exercice d'une fonction publique en accomplissant des actes réservés à l'autorité publique", "port et complicité de port prohibé et sans droit d'insignes réglementés par l'autorité publique", "recel de violation du secret professionnel" et "recel de détournement d'images issues d'un système de vidéo protection". Le 30 juillet, une nouvelle enquête concernant Alexandre Benalla a été ouverte à la suite d'accusations de violences commises aux Jardin des plantes, quelques heures avant celles de la place de la Contrescarpe, le 1er mai. Les enquêteurs devraient poursuivre leurs auditions dès septembre.
1 commentaire:
Il va en suer peut-être aussi avec son Secrétaire d'État Mounir Madjoubi qui avait un fiché S lors de sa campagne...
http://www.lepoint.fr/politique/l-incroyable-itineraire-du-militant-fiche-s-d-en-marche-22-08-2018-2245147_20.php
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