jeudi 1 juin 2017

Vivons-nous le siècle du protestantisme idéologique ? | Contrepoints

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5 commentaires:

Anonyme a dit…

Les églises et les temples sont vides. Les mosquées elles, débordent, signe des temps où civilisation en train de mourir? Là est la vraie interrogation.

Anonyme a dit…

Polonium : Mélenchon peut-il espérer une revanche?

Anonyme a dit…

Voilà une affirmation bien contestable 15:12, les temples et églises seraient vides et les mosquées déborderaient ? Y vas-tu seulement pour voir ? Plutôt que de répéter bêtement ce que tu as entendu dire ? Tu ferais mieux de te faire une opinion par toi-même ! Et surement pas que pour ça !

Anonyme a dit…

C est bien connu, il n'y a pas plus aveugle que celui qui refuse de voir. On vend des églises et des temples désaffectés et l' on construit des mosquées. C'est la réalité de l'histoire, les civilisations sont mortelles, pourquoi la notre d'essence judo chrétienne ferait elle exception ?

Anonyme a dit…

«Le triomphe de l'idéologie gestionnaire.
Emmanuel MACRON installe la culture managériale au plus haut niveau de l'État, en scellant une pensée unique néolibérale qui nie le besoin de respiration démocratique du pays[...].
Premier constat, tant au gouvernement qu'aux législatives, la France d'En Marche! est sociologiquement uniforme. La revue d'effectifs des 526 candidats macroniens aux législatives, menée notamment par l'hebdo Marianne, dénombre 90% de CSP+, la catégorie sociale favorisée qui ne représente que 9,5% de la population totale, selon l'Insee. Le CV des 11 personnalités «de la société civile» alignés au gouvernement se révèle être celui de hauts gradés. Avec une solide expérience dans la haute administration. Et, si le nombre d'énarques est limité au gouvernement (Bruno Le Maire, Sylvie Goulard et Édouard Philippe), les anciens élèves de l'école sont une écrasante majorité parmi les conseillers. C'est l'autre trait marquant du renouveau macronien:il consacre des techniciens.
«Le gouvernement est composé comme un "staff technique", une équipe de spécialistes», résume Élise Cadren. La compétence doit l'emporter sur les rapports de force politiques. En affaire comme en politique, c'est «l'efficacité» qui prime. Résultat, «on assiste à l'effacement de la frontière entre intérêt général, service public et intérêts particuliers», juge Paul Lagneau-Ymonet, sociologue des élites à Paris-Dauphine (auteur du "concert des puissants" avec François Denord, éd. Raisons d'Agir 2016).
D'autant que les entreprises privées sont mieux représentées que jamais au coeur du pouvoir. Exemple avec le Premier ministre, Édouard Philippe, qui fut lobbyiste chez Areva et membre du conseil d'administration de Dexia de 2010 à 2014, à l'époque où la banque distribuait ses crédits «pourris» aux collectivités françaises. Ou encore sa cheffe de cabinet, Anne CLERC, qui était, depuis 2007, responsable du lobbying pour Accor, le premier groupe hôtelier français.
Le secrétaire général de l'Élysée, Alexis KOHLER, arrive tout droit de la direction financière de MSC, le numéro 2 mondial du fret maritime. Idem rue de Grenelle, au ministère du Travail, où l'ancienne directrice des ressources humaines de Danone et de Dassault Systèmes a été nommée ministre, Muriel PÉNICAUD.»
Extraits article d'Erwan Manac'h et Nadia Sweeny dans Politis n° 1455.