"Les documents Malta Files montrent que Renault, PSA Peugeot Citroën et Auchan ont économisé 141 millions d'euros d'impôts en localisant leurs activités d'assurance à Malte, asséchant d'autant les recettes fiscales de la France. Une pratique légale, mais d'autant plus choquante que Renault et PSA ont l'État à leur capital."
À peine quatre jours après l'élection de son candidat, la République en marche a saisi la justice contre le site d'information La Lettre A, tourné vers l'actualité politique, économique et médiatique. Objet de la plainte : «Recel d'atteinte à un système automatisé de données.» Le site avait en effet publié un article consacré aux premiers grands donateurs d'Emmanuel MACRON, s'appuyant sur les révélations des MacronLeaks. À l'inverse, le mouvement du Président n'a pas assigné Médiapart, ni même Libération, qui avaient écrit sur le même sujet.
On progresse ... Oui ! Mais on mélange les genres ! L'enrichissement personnel peut être un but légitime dans la vie professionnelle et privée et en quoi est-ce répréhensible ? Autant l'enrichissement personnel (avec l'argent public) est discutable et condamnable (Fillon), autant l'ambition de réussir dans le privé est louable et souhaitable... sauf à sombrer dans une société collectiviste pseudo égalitaire ... et on sait où ça mène !
Non le problème c'est qu'ils ont des mandats électifs et qu'en plus ils ont encore le temps d'avoir en plus un métier, ce qui signifie que leurs mandats c'est de la foutaise. On a un plein d'exemples autour de nous.
A 20:52 Tu dois penser à Max et Virenq ? Mais bon faut dire que FERANND doit faire partie des gens intelligents donc seuls les gens dits intelligents se font gauler !
«Avec cette équipe à la tête du gouvernement, c'est la culture managériale qui prend les commandes, un culture qui n'a rien de nouveau mais qui n'avait jamais atteint un tel stade de pouvoir. «Ce "nouveau management public", basé sur une pression de type gestionnaire, se propage dans les institutions depuis les années 1980, confime Nadia Okbani, docteure en sciences politiques, spécialiste de l'institutionnalisation de l'évaluation des politiques. «La culture managériale ringardise les valeurs liés au service public et à l'intérêt général, les modes d'être et de faire non marchands, dès lors présentés comme dépassés, analyse Julie Gervais, politiste à Paris-I. Les politiques managériales renforcent les structures de commandement et le contrôle des agents publics, et réduisent leurs activités à une logique comptable. Cette culture se présente comme une "culture taille unique", censée pouvoir s'appliquer à tous les univers sociaux, quelques soient les contextes nationaux.» Un pragmatisme jugé exempt d'idéologie (à l'image de ce nouveau président consensuel...). «Sauf qu'en adoptant les "bonnes pratiques", on importe aussi les objectifs auxquels elles sont effectivement adaptées, prévient Paul Lagneau-Ymonet. En copiant les méthodes des grandes entreprises, on importe leur manière de penser. Par exemple, la rentabilité dans les services publics plutôt que la qualité du service rendu aux usagers.» C'est là toute l'illusion de la dépolitisation sous couvert de pragmatisme. Recrutant sur l'ensemble de l'échiquier politique, la République en marche semble appliquer la vision de Nicolas Sarkozy, pour qui, «dans l'économie il n'y a pas d'idéologie». «On essaie de nous faire croire qu'il n'y a pas d'idéologie, et que donc il n'y a pas d'alternatives, souligne Nadia Okbani. C'est un leurre qui risque de mener à l'uniformisation». Sous couvert de réunir des "talents" au-delà des divisions partisanes, c'est le néolibéralisme à la méthode "start-uper" qui est consacré. La Silicon Valley a pignon sur rue à l'Élysée.» Dans Politis, "Le triomphe de l'idéologie gestionnaire" par E.M. et N.S.
9 commentaires:
Ah, on progresse?
Non 14h54, à ce niveau-là, on Marche sur la tête!
"Les documents Malta Files montrent que Renault, PSA Peugeot Citroën et Auchan ont économisé 141 millions d'euros d'impôts en localisant leurs activités d'assurance à Malte, asséchant d'autant les recettes fiscales de la France. Une pratique légale, mais d'autant plus choquante que Renault et PSA ont l'État à leur capital."
https://www.mediapart.fr/journal/france/010617/renault-psa-et-auchan-ont-elude-141-millions-d-impots-malte?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_campaign=Sharing&xtor=CS3-66
À peine quatre jours après l'élection de son candidat, la République en marche a saisi la justice contre le site d'information La Lettre A, tourné vers l'actualité politique, économique et médiatique.
Objet de la plainte : «Recel d'atteinte à un système automatisé de données.» Le site avait en effet publié un article consacré aux premiers grands donateurs d'Emmanuel MACRON, s'appuyant sur les révélations des MacronLeaks.
À l'inverse, le mouvement du Président n'a pas assigné Médiapart, ni même Libération, qui avaient écrit sur le même sujet.
Le FERRAND est ferré mais il marche encore...
On progresse ... Oui ! Mais on mélange les genres ! L'enrichissement personnel peut être un but légitime dans la vie professionnelle et privée et en quoi est-ce répréhensible ? Autant l'enrichissement personnel (avec l'argent public) est discutable et condamnable (Fillon), autant l'ambition de réussir dans le privé est louable et souhaitable... sauf à sombrer dans une société collectiviste pseudo égalitaire ... et on sait où ça mène !
Non le problème c'est qu'ils ont des mandats électifs et qu'en plus ils ont encore le temps d'avoir en plus un métier, ce qui signifie que leurs mandats c'est de la foutaise. On a un plein d'exemples autour de nous.
A 20:52 Tu dois penser à Max et Virenq ?
Mais bon faut dire que FERANND doit faire partie des gens intelligents donc seuls les gens dits intelligents se font gauler !
«Avec cette équipe à la tête du gouvernement, c'est la culture managériale qui prend les commandes, un culture qui n'a rien de nouveau mais qui n'avait jamais atteint un tel stade de pouvoir. «Ce "nouveau management public", basé sur une pression de type gestionnaire, se propage dans les institutions depuis les années 1980, confime Nadia Okbani, docteure en sciences politiques, spécialiste de l'institutionnalisation de l'évaluation des politiques.
«La culture managériale ringardise les valeurs liés au service public et à l'intérêt général, les modes d'être et de faire non marchands, dès lors présentés comme dépassés, analyse Julie Gervais, politiste à Paris-I. Les politiques managériales renforcent les structures de commandement et le contrôle des agents publics, et réduisent leurs activités à une logique comptable. Cette culture se présente comme une "culture taille unique", censée pouvoir s'appliquer à tous les univers sociaux, quelques soient les contextes nationaux.» Un pragmatisme jugé exempt d'idéologie (à l'image de ce nouveau président consensuel...).
«Sauf qu'en adoptant les "bonnes pratiques", on importe aussi les objectifs auxquels elles sont effectivement adaptées, prévient Paul Lagneau-Ymonet. En copiant les méthodes des grandes entreprises, on importe leur manière de penser. Par exemple, la rentabilité dans les services publics plutôt que la qualité du service rendu aux usagers.» C'est là toute l'illusion de la dépolitisation sous couvert de pragmatisme.
Recrutant sur l'ensemble de l'échiquier politique, la République en marche semble appliquer la vision de Nicolas Sarkozy, pour qui, «dans l'économie il n'y a pas d'idéologie». «On essaie de nous faire croire qu'il n'y a pas d'idéologie, et que donc il n'y a pas d'alternatives, souligne Nadia Okbani. C'est un leurre qui risque de mener à l'uniformisation». Sous couvert de réunir des "talents" au-delà des divisions partisanes, c'est le néolibéralisme à la méthode "start-uper" qui est consacré.
La Silicon Valley a pignon sur rue à l'Élysée.»
Dans Politis, "Le triomphe de l'idéologie gestionnaire" par E.M. et N.S.
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