Communiqué de presse
Il a fallu vingt-deux jours de grève pour que les salariés de Kéolis obtiennent l'ouverture de négociations et des avancées qui répondent en partie à leurs revendications
Pourtant les salariés ne réclamaient rien d'extravagant : le respect de la réglementation et l'amélioration de leurs conditions de travail (temps de travail, de pause, indemnisations, augmentation de salaire).
D'autant plus que la situation de l'entreprise est saine, les dividendes des actionnaires sont au beau fixe.
Depuis la loi Macron qui libère totalement le marché des transports notamment avec les tristement célèbres « bus macron », ce secteur est livré aux lois de la concurrence. Pour maintenir ses marges, la direction pressure les salariés.
Mais ils n'ont pas fait grève que pour eux. Ils ont défendu un service de transports de qualité, au service des usagers. Ceux-ci l'ont d'ailleurs compris et les ont soutenu tout au long du conflit.
Il est urgent d'en finir avec ces politiques libérales qui amenuisent les services au public pour permettre aux actionnaires de s'en mettre plein les poches.
Demain si le Président Macron a une majorité, il organisera la casse à grande échelle et à grande vitesse de tous les acquis sociaux pour livrer la santé, les transports, l'école, les retraites aux appétits des actionnaires, des banques, de la finance.
Nous avons besoin d'élire des députés qui combattront ces logiques à l'Assemblée Nationale et qui travailleront pour l'intérêt du plus grand nombre.
Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
samedi 3 juin 2017
KEOLIS / la défense d'un transport de qualité et de droits du travail dignes
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