Envoyé par anonyme
@ 13h21 pour rappel un verbatim du nouveau monarque.
* «Je suis pour une société sans statuts.»
* «Le chômage de masse en France, c'est parce que les travailleurs sont trop protégés.»
* «Être élu est un cursus d'un ancien temps.»
* «La France est en deuil d'un roi.»
Derrière les apparences, Émmanuel MACRON parviendra t-il à convaincre de sa modernité?
Rien n'est moins sûr.
L'essentiel de son corpus économique, «libérer les énergies», renvoie en fait à Raymond BARRE dans les années 1970 en France ou à Margaret THATCHER dans les années 1980 en Grande-Bretagne. Et ce sont là les plus jeunes inspirateurs du macronisme, puisque, dès le début du XXème siècle, les «pesanteurs» que voulaient installer les travailleurs et leur syndicats au marché du travail sont vilipendées par le patronat et la bourgeoisie : la limitation du temps de travail ou encore le droit de grève.
Si la crise de 2008 a amené tous les acteurs politiques mondiaux à, au moins, faire semblant de maîtriser la finance, Macron n'en fait pas un sujet. La financiarisation de l'économie est pour lui un fait naturel. De ce point de vue, le nouvel hôte de l'Élysée est bel et bien un conservateur.
Aujourd'hui en France, au XXIème siècle, les citoyens veulent plus de démocratie, les travailleurs s'inquiètent des ravages de la mondialisation libérale sur leur emploi et du devenir de la planète. Mais ne comptez pas sur ce président qui se dit moderne pour répondre à tous ces enjeux!
10 commentaires:
La supposée «modernité» du personnage laisse entrevoir que l'on s'aventure vers un «soft totalitarisme» à connotation ultralibérale...
Aux urnes citoyens les 11 et 18 juin pour faire barrage à la casse sociale qui s'annonce!
Cette conception soi-disant «moderne» de l'économie est la même à l'oeuvre dans le projet européen porté par Emmanuel Macron, et qui ravit le gouvernement allemand.
Là encore, les tenants de l'Europe libérale et austéritaire se réclament d'une vision moderne, contre ceux qui voudraient réorienter ou refonder l'Europe avec des bases sociales.
Une vision qui a conduit, entre autres, à l'écrasement de la Grèce dans la crise de sa dette il y a deux ans, aux antipodes d'un projet européen vendu comme «protecteur» pour ses citoyens.
«Je veux être un président jupitérien» clame celui qui cite volontiers de Gaulle comme étant sa référence présidentielle. Utiliser la figure d'un général d'armée de 67 ans arrivé au pouvoir par un coup d'État il y a de cela soixante ans n'est pas le moindre des paradoxes pour le chantre de la modernité et de la société civile. Cette tentation césariste du nouveau président devrait prendre corps dès le début de son mandat avec la volonté de recourir aux ordonnances pour réformer le Code du travail. Si la loi travail a montré le besoin de débat sur le sujet ainsi que l'opposition de la majorité des Français à une réforme qui les protégerait moins, Emmanuel Macron a l'intention de brutaliser la démocratie encore plus que le 49/3 de Manuel VALLS!
Comme le voulait de Gaulle en 1958, le parlement n'est d'ailleurs pas un réel lieu de pouvoir pour Macron. «Je ne veux pas de frondeur dans ma majorité», déclare en ce sens celui qui veut faire de la procédure accélérée la norme dans un Parlement croupion.
Tellement moderne que Napoléon y avait déjà pensé.
Face à Poutine, Macron a déclaré qu'il fallait tenir compte des minorités. On pourrait lui objecter qu'il faudrait d'autant plus tenir compte de la majorité. 70% des français étaient contre la loin travail, ils le sont toujours et le président s'apprête à l'imposer par ordonnances. Cherchez l'erreur.
Ne soit pas rabat-joie ou mauvaise langue, laisse le temps faire son œuvre, je les vois d'ici rampant devant la modernité en marche et même si l'avenir c'était mieux avant; en attendant buvons...!!! Buvons à ta santé toi qui sais si bien dire, buvons à ma santé moi l'heureux malandrin(merci grand Jaques) , buvons sans le chagrin, buvons puisqu'il est l'heure, buvons à toutes ces filles(ou les garçons) qu'il nous reste à aimer et tant pis pour les fleurs qu'elles nous refuseront....
Dis tu le remplis mon verre...?
Arl
Conférence de presse de J-Luc MÉLENCHON du 30 mai : «M.MACRON est le président des riches.»
Le «complotiste» Mélenchon revient sur la déferlante de procès en «diffamation» dont l'assigne la Société Générale ( des manifestations sont au programme partout en France ce vendredi et samedi par les Insoumis devant les locaux de la banque) ainsi que le procès à venir par le sieur CAZENEUVE...
Le «Petit Prince des Riches», ainsi nommé le monarque MACRON, qui par l'intermédiaire de son porte-parole Christophe CASTANER, transfuge du P.S, mettant en garde contre de possibles débordements dans la rue après l'adoption des ordonnances contre le Code du travail, n'a pas été épargné.
Muriel PÉNICAUD, une ministre du Travail experte du langage patronal.
Son parcours cadre bien avec le néolibéralisme BCBG incarné par Emmanuel MACRON. À 62 ans, Muriel Pénicaud déroule un CV fourni. Diplômée en histoire, sciences de l'éducation et psychologie clinique, elle s'est fait connaître en tant que DRH dans le privé (chez DANONE notamment, entre 2008 et 2013) et experte gouvernementale dans le public (conseillère de la ministre du Travail Martine AUBRY au début des années 1990). Son CV officiel oublie de mentionner ses anciens postes d'administratrice de plusieurs grandes boites, dont Orange et la SNCF.
Pour vanter son humanisme, on. cite souvent le rédaction d'un rapport sur le stress au travail, auquel elle a participé. Publié en février 2010 à la demande du Premier Ministre de l'époque (F.FILLON), le document n'est pas dénué d'intérêt, mais les propositions lénifiantes qui le concluent n'ont pas dû empêcher le patronat de dormir[..].
À la tête du ministère du Travail, Muriel PÉNICAUD auraa délicate mission de scénariser le dynamitage du Code du travail voulu par Emmanuel MACRON. On ne doute pas qu'elle s'acquittera de la tâche sans états d'âme en faveur des patrons. «Je parle le même langage qu'eux» avouait-elle en Mars.
Ça tombe bien, son directeur de cabinet est Antoine FOUCHER, ex-dirigeant du Medef!
Précisons que la ministre a déjà essuyé son premier conflit social. Des agents du ministère du Travail occupaient leur direction pour protester contre les suppressions de postes.
Muriel Pénicaud a refusé de les recevoir...
Extrait de L'HUMANITÉ DIMANCHE du 24 au 31 mai 2017.
https://www.youtube.com/watch?v=rRF0pSJywC0
Ah qu'est ce qu'on était bien avant Macron ! A vous lire, c'était tellement mieux avant avec nos politicards aux cheveux blancs gestionnaires du chômage de masse ! Tellement bien que j'en connais peu qui voudraient y revenir. Vive le changement !
Non, vous me lisez mal 19:32, "L'avenir, c'était mieux avant"...au moins on pouvait y croire, il y avait l'espoir, il parait que celui ci fait vivre, faut croire que de nos jours il n'a même plus cette vertu... L'horizon s'obscurcit et ce ne sont pas les vieilles recettes saupoudrées de modernité où quelques uns marchent sur leurs pieds pendant que les masses se trainent sur le flan qui vont changer la donne.
Je n'y crois pas, libre à vous et à la majorité de penser le contraire,tel Benjamin de Clamecy je m'incline...mais... "Écoute, écoute... Dans le silence de la mer, il y a comme un balancement maudit qui vous met le cœur à l'heure..."
Cependant même si ce monde est pourri, la vie est belle, je pourrais te le dire comme une prière pleine de promesses et d'espoir, sans reniement, dessous de table ou autres conflits d’intérêts, genre... :
La vie est la vie !
La vie est beauté, admire-la
La vie est félicité, profites-en
La vie est un rêve, réalise-le
La vie est un défi, relève-le
La vie est un devoir, fais-le
La vie est un jeu, joue-le
La vie est précieuse, soigne-la bien
La vie est richesse, conserve-la
La vie est amour, jouis-en
La vie est un mystère, pénètre-le
La vie est une promesse, tiens-la
La vie est tristesse, dépasse-la
La vie est un hymne, chante-le
La vie est un combat, accepte-le
La vie est une tragédie, lutte avec elle
La vie est une aventure, ose-la
La vie est bonheur , "mérite"-le
La vie est la vie, défends-la...
Je persiste et signe, le projet Macron n'a rien à envier au projet Hollande, Sarkozy ou Chirac, il est dans la droite lignée... Pour me consoler je me permet juste de croire qu'avec Fillon il eut été plus fou, plus violent....mais même là j'ai un ti doute, quand je pense au coup d’après j'ai mal aux maxillaires, à la limite de la migraine...
Mais à la vérité, je m'en tape le coquillard Charles...
Tiens même eux ils ont un avis si ça t'intéresse
https://www.franceculture.fr/emissions/revue-de-presse-internationale/est-ce-que-lavenir-cetait-mieux-avant
Tiens lui aussi a un avis sur la question, un gars de l'ancien monde,
un has been :
https://www.youtube.com/watch?v=ky0QTKRDDk0
Sinon par curiosité Poutine à Versailles t'en penses quoi...???
Arl
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