"C'est trop facile d'être généreux avec l'argent des autres, au détriment de l'emploi des autres!"
Ce tweet rageur avait été envoyé par François FILLON le 6 juin 2012 au moment où il venait de quitter Matignon et battait la campagne pour les législatives. Ce message s'adressait au pouvoir socialiste qui envisageait d'augmenter le salaire minimum. Une fois élu député de Paris, il embauchera sa femme, une fois de plus, en tant qu'attachée parlementaire, pour 5.050 € brut par mois (Canard Enchaîné du 2 Février). Celle ci restera salariée de son mari, sur les fonds de l'Assemblée, jusqu'au 30 novembre 2013. Une démission déposée un mois avant l'entrée en vigueur de la nouvelle loi qui impose aux parlementaires de déclarer leurs revenus et ceux de leurs épouses à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. Texte élaboré au lendemain de l'affaire Cahuzac et que le député FILLON n'avait cessé de fustiger, refusant même de le voter, au motif qu'il "n'aime pas ce voyeurisme" indiquait-il au journal de France 2, et que rien ne justifie une telle entreprise malsaine de moralisation de la vie politique... Le père vertueux comptait bien profiter de la situation encore quelques temps!
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"C'est trop facile d'être généreux avec l'argent des autres, au détriment de l'emploi des autres!"
Ce tweet rageur avait été envoyé par François FILLON le 6 juin 2012 au moment où il venait de quitter Matignon et battait la campagne pour les législatives.
Ce message s'adressait au pouvoir socialiste qui envisageait d'augmenter le salaire minimum.
Une fois élu député de Paris, il embauchera sa femme, une fois de plus, en tant qu'attachée parlementaire, pour 5.050 € brut par mois (Canard Enchaîné du 2 Février). Celle ci restera salariée de son mari, sur les fonds de l'Assemblée, jusqu'au 30 novembre 2013.
Une démission déposée un mois avant l'entrée en vigueur de la nouvelle loi qui impose aux parlementaires de déclarer leurs revenus et ceux de leurs épouses à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.
Texte élaboré au lendemain de l'affaire Cahuzac et que le député FILLON n'avait cessé de fustiger, refusant même de le voter, au motif qu'il "n'aime pas ce voyeurisme" indiquait-il au journal de France 2, et que rien ne justifie une telle entreprise malsaine de moralisation de la vie politique...
Le père vertueux comptait bien profiter de la situation encore quelques temps!
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