samedi 23 avril 2016

Nuit debout et le “refus du leader”: “Occuper une place ne suffit pas” - Bibliobs - L'Obs

http://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20160422.OBS9048/nuit-debout-et-le-refus-du-leader-occuper-une-place-ne-suffit-pas.html#xtor=EPR-2-%5BObsActu17h%5D-20160423

2 commentaires:

Anonyme a dit…


http://www.objectifgard.com/2016/04/24/trait-pour-trait-parti-socialiste-dales-la-politique-en-trois-lecons/comment-page-1/#comment-308051

VERDIER brasse beaucoup d'air :
http://www2.assemblee-nationale.fr/deputes/fiche/OMC_PA606230
La Nathalie BOUVET est toujours sa suppléante quoi qu'il en dise ! les faits sont têtus...

Et s'il arrivait quelque chose à notre député pensez vous qu'elle démissionnerait avec un salaire de 7 000 € mensuel et les petits à côté ?

Croisons les doigts pour que le Fafa soit quelqu'un d'irréprochable, sans aucun cadavre dans le placard sinon on l'aura dans l'os çà c'est certain !

Anonyme a dit…

EXtrait Marianne De quoi Nuit debout n'est pas le nom
"Le problème aussi est que le gauchisme ou l'utopie révolutionnaire se retrouvent toujours in fine rattrapés puis encasernés dans un projet d'extrême gauche. Ainsi l'acratie, l'absence de tout pouvoir, le refus de tout leader, au nom de l'égalité des participants, est un trompe-l'œil qui dissimule un objectif moins sympathique et moins pacifique : mettre au poste de commande du mouvement ce que Sartre nommait « le groupe en fusion » chauffé à blanc par ses colères. Quand l'économiste atterrant Frédéric Lordon théorise avec préciosité l'absence de direction, il cherche à camoufler, tout en la révélant aux initiés, la vraie stratégie du mouvement qui est de provoquer la grève générale (« La France doit se bloquer pour mieux se débloquer ») qui relève ni plus, ni moins d'un projet de destruction de l'Etat et d'une mise à bas des institutions. Cela n'a pas échappé à l'ancien soixante-huitard et cinéaste Romain Goupil qui sourit de ce jeu de bonneteau : « Je veux bien continuer à faire semblant qu'il n'y a pas de direction du mouvement, mais je sais pertinemment, par vieille expérience, que c'est faux et manipulatoire. La "direction" est contre "toute direction" pour mieux conserver la "bonne" direction. » Et c'est dans cette perspective qu'il faut comprendre l'expulsion d'Alain Finkielkraut qui n'est pas un incident mineur et spontané, mais qui est bien un révélateur, au sens chimique du terme, d'une dérive..."