jeudi 22 octobre 2015

L'heure du changement.


Sondages catastrophiques pour la gauche, effondrement des partis politiques :
L'Heure du changement.


Le mouvement socialiste français vit aujourd'hui des interrogations nombreuses. Son réalisme politique est en quête d'éclaircissements sur les modèles sociaux et quelques options économiques. Dans le contexte européen il s'inquiète sur la nécessaire implication de l'Etat, sur le caractère même de ses interventions, dirigistes, libérales, coopératives ou pourquoi pas participatives …
Cette chape de plomb est si lourde à porter que quelques personnalités imminentes, comme le premier ministre, comme le président de la république, se sont interrogées sur la légitimité du socialisme en France, c'est à dire sur l'absurdité évidente du capitalisme et du libéralisme économique. Ce mouvement socialiste est donc tellement embarrassant, qu'on éprouve le besoin de déboulonner ses statuts, comme on brûlerait ses livres ? On assiste de façon violente à la négation ou à la mise en cause de notre histoire collective.

Ceux-ci oublient qu'il s'agit d'un long combat, vécu au quotidien par des centaines de milliers de personnes, miné de sacrifices, de joies, d'histoires familiales.
Après les chocs idéologiques que vient de vivre le PS, et lisant notamment les nombreuses contributions de ses adhérents au congrès de Poitiers, j'observe que les militants voulaient sans conteste un recentrage de leurs activités. L'objectif était pour eux de retrouver « le vivre ensemble » et la démocratie interne.

Mais ces soubresauts, ces mouvements brusques et compulsifs à droite et gauche, couverts de maladresses  gouvernementales, ont jeté le discrédit sur les gouvernants. Ils ont finalement miné durablement la confiance que les français pouvaient porter à l'action du PS, confronté à son pire avenir.

Les chiffres le disent sans détour. Celui-ci n'est plus identifié maintenant,  comme porteur d'un vrai changement.

C'est pourtant cet idéal de justice sociale que nous devions faire triompher. Alors il n'y a pas d'autre solution qu'un réveil et qu'une reprise en main collective et concertée du mouvement socialiste en France. Seule cette ambition nous permettra sans problème de retrouver la confiance des français et bien plus tard peut-être une dimension internationale.

Retrouvons donc les chemins de la rénovation dans une autre dynamique, disons par une autre action politique gouvernementale, que cette société ne nous convient pas. Disons que nous croyons encore au changement et avec lui à l'évolution des rapports humains, pour plus de justice, plus de fraternité, plus d'égalité, plus de solidarité, et plus de démocratie.

Puis j'ose le dire, soyons au moins aussi courageux que les autorités papales, ou que François Mitterrand. Ceux-ci ne sont pas devenus subitement et pour autant de "vulgaires gauchistes". J'ose le dire : Ne craignons pas de condamner les finalités du capitalisme.

L'heure est grave ! Cette gauche n'illumine plus les regards ! Elle ne fait plus rêver.

Pierre DARD

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Il serait salutaire pour reconstruire la démocratie, pour le moins que les deux partis de gouvernement comme on les appellent, disparaissent ainsi que leurs satellites accrochés comme eux aux pouvoir ( les verts, les centristes, le pc, les radicaux ect). Tous on fait preuve de leurs incompétences, il faut donc reconstruire sur un terreau neuf fait de démocratie participative avec des responsabilités tournantes, en appliquant le tirage au sort pour les postes électifs évidemment non renouvelables, seule condition d'un vrai travail dans l’intérêt du peuple et de la nation.

Anonyme a dit…

nous ne croyons plus "aux professionnels" de la politique qui entretiennent parfois superficiellement des antagonismes (il faut être clivé !) pour continuer d'exister, pour leur égo... et leurs comptes en banque ...

Anonyme a dit…

Et le FN en fait partie aussi...

Anonyme a dit…

Deux très bonnes analyses. J'y rajouterai les petits potentats locaux incompétents ou pire nuisibles.

Anonyme a dit…

Ce qui voudrait dire aussi que la gauche ne peut être source d'espérance et force sociale que dans l'opposition ? C'est peut-être sa raison d'être ?

Anonyme a dit…

Non non ça veut dire que la soit disant gauche a trahit depuis 1983 les idéaux qui auraient du être les siens, c'est à dire le progrès et la justice sociale notamment pour les plus démunis; l'encadrement strict des milieux bancaires afin qu'ils soient au service d'une économie de partage, viable, préservatrice des milieux naturels, et soucieuse du progrès humain. Au lieu de cela elle est allée se fourvoyer dans une complicité antinomique avec le grand capital adepte d'une économie de marché ultra libérale et c'est logique pour lui, sauf que le politique s'il a une raison d’être c'est de fixer les règles du "jeu"; Et comme les forces de droite feront toujours mieux le "travail"que lui, le parti socialiste et ses satellites sont voués inéluctablement à disparaitre.