samedi 16 janvier 2010

UNE FABLE

LE COQ ET LA LOCOMOTIVE

Un beau soir d’hiver, usage oblige
Notre coq préféré avait invité,
Entouré de ses hommes-liges,
L’ensemble de son poulailler.
Il s’agissait, en début d’année
De faire un bilan du passé
Et de tracer les perspectives
Qu’ouvrirait son équipe inventive.
Sur le plan du travail municipal
L’on put voir, rien d’anormal,
Le travail des conseillers ad-hoc
Qui secondaient bien notre coq.
Et puis soudain, curieux effet de poésie,
Le discours s’enfla et devint métaphore
Du passé il voulait que rien ne s’oublie
Et pour cela devait frapper très fort.
Dans un train, d’aiguillage en aiguillage
Il nous guida vers d’étranges dépôts
Où malgré toute sa féroce rage
Nous ne le comprenions pas trop.
Sur les quais, d’épisode en épisode
Nous ne pûmes que rester en rade
Et pourtant l’ire s’enflait en algarade
Car que pèse l’histoire, pour qui brode ?

Pour certains dire qu’on va de l’avant
Revient à brasser beaucoup de vent
Et se prendre pour une locomotive
Est une idée peut-être un peu naïve.

La Fontaine du Plan de Brie
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2 commentaires:

Anonyme a dit…

félicitations à l'auteur, quel panache !

Anonyme a dit…

ah ça pour rester en rade, les réboussiers ils en connaissent un rayon. la fable est quelconque, même pas drôle. aucun panache, seul reste bien entendu la médisance et le mépris des hommes qui donnent de leur temps aux autres. et que peut-on attendre de ces hommes-bistrots qui pérorent, se prennent pour Jean de la Fontaine, ne savent que médire mais surtout jamais ne se bougent les fesses pour faire avancer le train.