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Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
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Le gouvernement Lecornu vient de démissionner, à peine dix heures après sa nomination. La possibilité d'une dissolution n'a jamais été aussi forte. Alors que l'extrême droite appelle à prendre le contrôle du pays, la gauche n'a pas le luxe de nouvelles divisions stratégiques.
Face à cette urgence, nous n'avons plus une minute à perdre. C'est pourquoi nous adressons ce soir, à 19h, une lettre ouverte à l'ensemble des forces de gauche.
Je signe la lettre ouverte
En juin 2024, nous avons démontré notre capacité à déjouer les pronostics : en nous mobilisant massivement, nous, citoyennes, citoyens et société civile de gauche, avons contribué à placer la gauche et les écologistes en tête des résultats.
Nous l'avons fait pour que nos idées gouvernent :
- abolir la réforme des retraites,
- rétablir la justice fiscale en faisant contribuer les ultra-riches,
- défendre une voix forte à l'international face au génocide à Gaza et à la guerre en Ukraine
- réparer les services publics,
- lutter contre la précarité en augmentant le SMIC,
- engager une transition écologique ambitieuse et abroger la loi Duplomp.
Nous écrivons aux partis de gauche et écologistes pour affirmer notre détermination : nous sommes prêt·es à agir partout – sur le terrain, en ligne, avec nos organisations, auprès de nos voisin·es – pour que la gauche gouverne.
Nous leur disons : à vous maintenant de prendre vos responsabilités.
On compte sur vous. Et vous pourrez compter sur nous.
Je signe cette lettre ouverte
Avec détermination,
L'équipe de Victoires Populaires
PS : Ne comptons pas que sur les partis. Pour aller chercher toutes les voix qui ne doivent pas manquer à la gauche en cas de dissolution, nous avons besoin de VOUS ! Aidez-nous dès aujourd'hui à préparer nos équipes de campagne, notamment dans les circonscriptions pivot, en faisant un don.
Victoires Populaires · 2, rue Jean Laillet - 28000 Chartres, France
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Il était une fois un royaume prospère, où les idées poussaient comme des herbes folles. Certaines étaient sages, d’autres piquantes, quelques-unes carrément toxiques. Mais toutes avaient droit de cité dans les jardins suspendus du débat.
Un jour, le Grand Jardinier, nommé Maccarthis, décréta que certaines pensées étaient des mauvaises
herbes. Elles menaçaient l’ordre, la morale, la pelouse bien taillée de la vérité officielle. Il brandit sa serpe et sa liste : 205 pensées suspectes, infiltrées dans les parterres du savoir.Les jardiniers du royaume, pris de panique, se mirent à traquer les pensées sauvages. On fouilla les pots de fleurs, les carnets de poésie, les tiroirs à idées. Même les graines non germées furent suspectées. Les pensées qui refusaient de se justifier furent arrachées sans procès. Les pensées trop rouges, trop libres, trop parfumées furent bannies.
Bientôt, les jardins devinrent monotones. Les pensées autorisées se ressemblaient toutes : dociles, pâles, sans épines. Le peuple, privé de diversité, se mit à rêver de mauvaises herbes. On les dessinait en cachette, on les murmurait dans les caves, on les plantait la nuit.
Et lorsque le Grand Jardinier fut enfin désavoué, les pensées sauvages revinrent, plus vivaces que jamais. Elles avaient appris à pousser dans les fissures, à se camoufler sous les pelouses, à fleurir dans les interstices du langage.
L'actu politique ne s'arrête jamais, même le week-end. Mais nous, oui. Alors pour ne pas trop vous manquer d'ici à lundi, voici une sélection de ce qu'il ne fallait vraiment pas manquer cette semaine.
Bonne lecture et bon week-end !
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