Mélenchon invite des députés de toutes les oppositions à son université d'été (sauf le RN)
Car "la première force d'opposition a cœur de donner la parole à tout le spectre politique, malgré des divergences".
POLITIQUE - On est à peine au début du mois d'août, mais Jean-Luc Mélenchon prépare déjà sa rentrée politique. Le Leader de la France Insoumise va organiser son université d'été à Marseille les 24,25 et 26 août prochain. Mais, fait étonnant, il a cette fois-ci décidé d'inviter pour l'occasion des députés d'autres partis et de différents horizons politiques. LR, PS, PCF, Génération.s (mouvement de Benoît Hamon) seront de la partie, révèle Le Figaro ce mercredi 8 août.
Les députés LR Marianne Dubois (Loiret) et Olivier Marleix (Eure-et-Loire) vont ainsi participer à une table ronde sur la défense et la vente par l'Etat du groupe Alstom. Le député LR a par ailleurs assuré au Figaro que cette rencontre "n'est pas la convergence des luttes".
Trois socialistes feront également le déplacement: les députés Boris Vallaud (Landes) et Dominique Potier (Meurthe-et-Moselle) pour un débat sur la ruralité, l'eurodéputé PS Emmanuel Maurel discutera du Tafta, le traité de libre échange entre l'Union européenne et les Etats-Unis. Enfin, le député de la Loire Régis Juanico (Génération.s ) et Stéphane Peu (député communiste de Seine-Saint-Denis) ont également été invités.
Aucun député du parti Nouveau Rassemblement de Marine Le Pen n'a en revanche été convié et la députée LREM de la Manche Sonia Krimi, qui avait également accepté l'invitation, a finalement préféré se désister.
"Le but est de montrer que face à la politique d'Emmanuel Macron, la première force d'opposition a cœur de donner la parole à tout le spectre politique, malgré des divergences", a expliqué au Figaro Manuel Bompard, le directeur des campagnes de LFI.
Jean-Luc Mélenchon, qui a brillamment tiré son jeu de l'affaire Benalla, veut ainsi affirmer son image de premier opposant à Emmanuel Macron, alors que le RN est en mauvaise posture depuis l'annonce de la saisie de 2 millions d'euros d'aides publiques ordonnée dans l'enquête sur ses assistants présumés fictifs au Parlement européen.
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