Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
mardi 24 avril 2012
lundi 23 avril 2012
Sur Twitter, le Gard : "Département de la honte"
Messieurs les VIP socialistes du Gard ne vous sentez vous pas un peu fautif de cette dérive
Vous perdez régulièrement , au cours des ans , des voix socialistes
Le racisme est une maniere très pixelisée d' analyser des faits , ce qui permet aux cerveaux sclerosés de s' exprimer
Je demande humblement à l' auteur des commentaires débiles écrits sur ce Blog en majuscule, de bien vouloir m' excuser, car il ne va sans doute rien comprendre aux lignes qui suivent , mais si vous le connaissez expliquez lui
Pourquoi pixelisé ?
Pour les cerveaux un peu faible en neurones ils est beaucoup plus aisé de globaliser des faits , leur analyse et leur memorisation en devient plus facile .
On peut décrire et se souvenir d' un mur peint d' une seule couleur , mais plus difficilement d' un mur multicolore
Si on globalise le cerveau ne manipule donc qu ' une entité
L' islam est une religion d' extrémistes
Les arabes sont tous musulmans
Les français mangent des escargots
Les étrangers mangent le pain des français ( rappelez vous Fernand Raynaud et son histoire du boulanger )
Etc...
On globalise
Et là, esprits simples, vous fonctionnez ...Victoire !
Comme pour les ordinateurs , une unité centrale bon marché n' est capable de manipuler que des images très pixelisées , très grossières
Vue de Mars notre Terre est parfaitement ronde
La mer , les montagnes sont confondues ... Et pourtant
En conclusion pour ceux qui en sont capables n ' analysez pas les faits terriens depuis Mars , c'est plus facile depuis sur Terre mais il y a beaucoup plus d' information à manipuler.
Le reboussierfatigué
J. de La Fontaine
Voilà plus de quatre ans qu'un coq en rien gaulois
Gouvernait sans partage et imposait sa loi.
Nombre de volatiles n'osaient le contredire
Bien qu'il fut bas sur pattes, c'est le moins qu'on puisse dire.
D'origine hongroise, ce coq trop agité
Ne laissait à personne le soin de décider.
Oui mais dans quelques mois il faudrait bien choisir
Un chef pour la basse-cour. Qui allait-on élire ?
« On ne veut plus du coq, il nous a affamés
Gardant le blé pour lui et pour tous ses poulets »
Disaient les pensionnaires de notre basse-cour.
« Voyons un peu pour qui voter au premier tour.»
Trouver un prétendant n'était pas chose aisée,
On le voulait plus grand, pas trop mou et racé.
Une faisane royale aux dernières élections
Avait perdu des plumes dans cette confrontation,
D'ailleurs perdu aussi la confiance de ses potes
Qui cherchaient quelqu'un d'autre pour battre le despote.
Un jars avait la côte, vieux mâle grisonnant ;
Dominer et niquer, tel était son passe-temps.
Partout, dans chaque recoin, on le voyait le soir
Sauter toutes les oies, qu'elles soient blanches ou noires.
« Pas question de le prendre, il pense trop à la chose.
Qu'il aille se faire soigner, que nos oies se reposent »
Clamait un fier dindon venu droit de Hollande
Qui jurait d'exaucer jusqu'aux moindres demandes.
Il avait réussi à se débarrasser
D'une grosse dinde chti qui voulait s'imposer
En cherchant le soutien des poules et des faisanes
Par l'interdit des œufs de plus de trente-cinq grammes.
Ce Dindon courtisait une cane colvert.
Migratrice, elle venait d'un pays où l'hiver
Est plus rude qu'en France et pour son grand bonheur
Avait mis hors combat un pigeon voyageur.
Au demeurant jolie, elle jugeait qu'il fallait
Pour pouvoir l'emporter promettre aux poulets
Nourriture plus saine, une vie plus aisée,
Mais sans OGM et blé labellisé.
Le Dindon disait oui mais en réalité
C'était juste pour lui prendre les voix qu'il convoitait.
Et pour tout perturber, voila qu'un vieux poulet
Qui avait trépassé, était ressuscité.
Prétextant qu'il avait ainsi côtoyé Dieu,à la place de dirigeant, il appelait de ses vœux.
Ajoutez à ceux là une sorte de poule d'eau,
Une espèce marine qui parlait fort et haut
Et voulait qu'Allah sorte de son poulailler
Mettre les poules tête nue qui avaient immigré.
« Elles viennent nous envahir et manger notre blé
Si on les laisse faire, nos cous elles vont plumer.
Renvoyons les chez elles à coups de pieds aux cul(te)s, !»
Tels étaient les propos de notre gallinule.
Il y en aura bien d'autres d'ici les élections,
Candidats qui voudront susciter des passions,
Des paons et des canards essayant de faire croire
Que dans la basse-cour il faut reprendre espoir,
Que le bonheur est là, juste à portée de patte.
Vous y croyez vraiment ? Mais que vous êtes tartes !
J. de La Fontaine