"Là où il y a des turbulences, ça suit"
"Des chiffres forcément très supérieurs à ceux avancés par le Ministère de l'Intérieur, mais qui satisfaisaient largement le leader de FO, ainsi qu'il le confiait à Midi Libre : "Oui, nous sommes très très contents. Cette mobilisation est une réussite, même si le taux de gréviste reste une petite déception, avec 10,85 % de grévistes sur les trois versants de la fonction publique. Ce sont les chiffres mêmes de la direction générale de la fonction publique" avançait-il.
Quid du privé ? "On espère… Mais là où il a de la turbulence dans les entreprises, ça suit, même dans le privé. Ces salariés ont compris que tout le monde allait être touché, notamment avec le doublement des franchises médicales" argumentait Frédéric Souillot.
Qui nous éclairait sur la suite que l'intersyndicale entend désormais donner à cette journée : "On va lancer un ultimatum au Premier ministre, fixé à la semaine prochaine, la date reste à décider. Nous allons lui rappeler et lui remettre à nouveau nos revendications, les mêmes que le 25 août : davantage de moyens pour les services publics, plus de justice fiscale, abrogation de la réforme des retraites, abandon de la retraite à 64 ans, abandon du projet de durcissement des règles d'indemnisation des chômeurs, fin du projet de budget d'austérité, dégel du point d'indice de la fonction publique, etc." explicitait-il. Avant de préciser : "Et si le Premier ministre ne revient pas sur ces sujets, on partira sur une nouvelle journée de grève et de mobilisation. La suite pourrait survenir très rapidement."
L'intersyndicale était réunie pour la première fois depuis le mouvement contre la très controversée réforme des retraites, en 2023."
https://www.midilibre.fr/2025/09/18/greve-du-18-septembre-lintersyndicale-va-lancer-un-ultimatum-a-sebastien-lecornu-12938843.php
vendredi 19 septembre 2025
Là où il y a des turbulences, ça suit
Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Mobilisation du 18 septembre : Pompiers, pharmaciens, paysans... toutes ces professions dans les rues ce jeudi" :
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3 commentaires:
LECORNU À LES CORNES QUI POUSSENT...!
« L’année blanche » dans le viseur
"D’une part, « les métiers de la santé, de l’éducation, du social, du soin, de la culture sont massivement féminisés », et « fragilisés » de réforme en réforme, soulignent les auteures, intimant le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu à « renoncer à “l’année blanche” sur les salaires » et aux suppressions de postes dans la fonction publique envisagés par François Bayrou.
D’autres part, les femmes sont aussi les principales usagères des services publics, puisqu’elles « gèrent majoritairement l’organisation familiale et s’occupent des démarches administratives plus nombreuses, des soins, de l’accompagnement scolaire. (...) La disparition des maternités de proximité, le manque de places en crèche ou la réduction des structures de soin » pèsent donc « plus lourdement sur elles ».
« Le gel de la revalorisation des aides sociales, des minima sociaux, des revenus concernent majoritairement les femmes, notamment les mères isolées », poursuivent ces organisations, rappelant que « 94 % des familles monoparentales qui perçoivent le RSA ont des femmes à leur tête » et que les femmes représentent « 61 % des allocataires du minimum vieillesse » (Aspa)."
https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/greve-du-18-septembre-la-cgt-et-la-cfdt-denoncent-des-economies-budgetaires-sexistes_254930.html
La police reçoit l'ordre d'être VIOLENTE, même quand les manifestants sont PACIFIQUES. – J. Trocccaz
Glupatate
https://youtube.com/shorts/E3W2BIjSNGQ?si=IlUglWCNiObU621i
Julien Troccaz, syndicaliste SudRail.
#police #troccaz #julientroccaz #manifestation #bloquonstout #bfmtv #edit #glupatate
BFMTV – 18/09/2025
La FNEC FP-FO du Gard dit NON à la
répression des lycéens
"La FNEC FP-FO du Gard a pris connaissance, ce jeudi 18 septembre, d’agissements disproportionnés de la Police à l’encontre de lycéens devant le lycée Philippe Lamour à Nîmes.
Dès 6h30 du matin, alors que des lycées avaient décidé d’exprimer pacifiquement leurs
revendications par un blocus symbolique, les forces de l’ordre sont intervenues. Les jeunes ont
été alignés contre un mur, fouillés. Leurs sacs ont été vidés et piétinés, les drapeaux jetés par terre. Les lycéens ont ensuite été pris en photo pendant plus de 30 minutes puis menacés d’arrestation en cas de maintien du blocage.
Les intentions de ces lycéens étaient claires : se mobiliser contre les politiques d’austérité qui
entraînent la suppression de classes et de postes, ainsi que contre les contre-réformes, en particulier celles du lycée et du baccalauréat imposées par Blanquer, ou encore Parcoursup, qui remettent en cause l’égalité d’accès à l’éducation et aux études supérieures. Ils rejettent aussi
la marche à la guerre, à laquelle participent activement le président Macron et son nouveau
Premier ministre Lecornu, ainsi que l’embrigadement imposé par le SNU et un service militaire
rénové.
La FNEC FP-FO du Gard dénonce fermement ces pratiques répressives qui visent à intimider et à criminaliser la jeunesse étudiante. La répression des lycées est inacceptable ; leur colère et leurs revendications sont légitimes et doivent être entendues et satisfaites. La FNEC FP-FO du Gard exprime tout son soutien aux lycéens concernés et les assure qu’elle sera à leur côté autant que nécessaire.
Force est de comprendre que la répression à tour de bras est le dernier recours d’un pouvoir en
déroute. La « fermeté » du ministre de l’Intérieur appartenant à un gouvernement illégitime,
renversé le 8 septembre par un vote des deux tiers des députés, n’effacera ni la colère ni les
revendications qui se sont exprimées le 10 septembre et le 18 septembre et qui continueront à s’exprimer contre le budget de guerre et l’austérité.
La FNEC FP-FO du Gard restera vigilante et mobilisée pour défendre les droits des jeunes et
des personnels aux côtés de toutes les organisations syndicales qui partagent cette exigence.
Nîmes, le 18 septembre 2025
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