jeudi 10 avril 2025

Donnons-nous la force de tout changer !


 
Donnons-nous la force de tout changer !
 
 
 
nt

2 commentaires:

Anonyme a dit…

« Solution politique »

"Ce terme d’« inconditionnel » avait été critiqué vivement par La France insoumise et son leader Jean-Luc Mélenchon, qui avait refusé de participer à la marche contre l’antisémitisme organisée par Yaël Braun-Pivet et le président du Sénat Gérard Larcher, jugeant que « les amis du soutien inconditionnel au massacre » avaient leur « rendez-vous ».

« Seul un groupe avait refusé d’applaudir cette expression : le groupe de La France insoumise », a réagi sur X le coordinateur de LFI, Manuel Bompard. « Yaël Braun-Pivet retire le – soutien inconditionnel – et Macron s’apprête à reconnaître l’État de Palestine. Il appelle à la fin du siège de Gaza. Un an et six mois après LFI, ces gens comprennent enfin que la solution politique est la seule possible », a estimé également Jean-Luc Mélenchon dans un message sur X.

« A la fin, la position de LFI s’impose comme la seule issue concrète politique et humaine », a-t-il ajouté au lendemain de l’annonce d’une possible reconnaissance par la France d’un Etat palestinien au mois de juin.

Yaël Braun-Pivet a néanmoins assuré jeudi qu’elle « ne regrette pas » de s’être rendue en Israël deux semaines après les massacres, voyage de soutien qui lui avait également été reproché. Face à la polémique, à son retour, elle avait expliqué que sa position de « soutien inconditionnel » s’appliquait à « l’existence d’Israël », pas au « gouvernement d’Israël », dirigé par une coalition d’extrême droite favorable à la colonisation en Cisjordanie.

Les massacres du 7 octobre 2023 ont entraîné la mort de 1 218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’Agence France-Presse basé sur des chiffres officiels. Selon le ministère de la santé du gouvernement du Hamas, dont les données sont jugées fiables par l’ONU, le bilan total depuis le début de la guerre s’élève à 50 846 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils."


https://www.lemonde.fr/politique/article/2025/04/10/yael-braun-pivet-dit-avoir-eu-tort-de-choisir-le-terme-de-soutien-inconditionnel-de-la-france-a-israel-apres-le-7-octobre_6593782_823448.html

Anonyme a dit…

Appel à rassemblements
le samedi 12 avril 2025 partout en France, à Nîmes, Maison Carrée à 10h
 
Le 31 mars 2025, à l’issue de longues années de procédure et d’un débat judiciaire contradictoire, le Rassemblement national (RN) ainsi que des élus et des cadres du mouvement d’extrême droite ont été condamnés pour détournements de fonds publics. Marine Le Pen, qui était présidente du parti et parlementaire européenne au moment des faits, est la personne la plus lourdement condamnée : 5 ans d’inéligibilité avec exécution provisoire et 4 ans de prison, dont 2 avec sursis.
 
Depuis l’annonce de ce verdict qui découle de la seule application de la loi par des juges indépendants, le RN a choisi de dénoncer la décision de justice en des termes aussi abusifs que choquants. Il a accrédité l’idée d’un « complot » mené par un « gouvernement des juges », s’attirant ainsi les soutiens enthousiastes des figures mondiales de l’extrême droite que sont Trump, Musk, Bolsonaro, Poutine, Orban ou Salvini.
 
Encore plus inquiétant, ces critiques d’une décision de justice ont été plus largement relayées par des élus et responsables politiques d’autres partis, y compris le Premier ministre, et par un grand nombre de médias peu soucieux de la réalité des faits.
 
Ces sorties ont immédiatement entraîné des menaces à l’endroit des magistrats qui ont rendu leur jugement collégialement.
 
Derrière cette violente attaque contre l’Etat de droit et les magistrats qui le servent, se dessine le refus de ce qu’il implique : un traitement égal de toutes et tous, personne ne pouvant réclamer l’application de privilèges liés à sa naissance, à son statut social ou à sa notoriété. Certes, ces attaques qui visent à remettre en cause le fondement de nos institutions protectrices des droits et de l’égalité devant la loi ne sont pas nouvelles. Mais elles se sont dangereusement multipliées ces dernières années.
 
Fermement attachés à l’égalité de toutes et de tous devant la loi, nous sommes nécessairement attachés à l’Etat de droit qui deviendrait un concept vide si l’indépendance de la justice n’était pas respectée.
 
Nous savons également que l’Etat de droit nous protège d’un autre fléau. Car, garantie de l’exercice des droits et des libertés fondamentales, l’Etat de droit est également ce qui contribue à ce que les relations qui se nouent entre les citoyennes et les citoyens ne soient pas abandonnées à la violence, à la force, aux pouvoirs sans limites, aux mauvaises passions mais puissent être régulées par des normes juridiques. A l’heure où les haines racistes et antisémites, le masculinisme et les offensives anti-IVG ainsi que le mépris des habitats naturels connaissent une vigueur renouvelée, l’Etat de droit nous apparaît d’autant plus précieux.
 
Garantie d’impartialité, de traitement égal devant la loi et de refus de la violence dans les relations, l’Etat de droit – indissociable d’une démocratie effective et de la protection des droits humains – résonne avec nos convictions. Celles qui nous animent lorsque nous refusons les injustices sociales et environnementales, les racismes, l’antisémitisme, la xénophobie, le sexisme, les LGBTphobies et toutes les idéologies qui visent à faire primer l’exploitation, l’oppression, les haines et les peurs sur le respect de toutes et de tous.
 
Parce que nous défendons la démocratie et les principes qui la fondent, nous, organisations de la société civile, appelons toutes celles et tous ceux qui partagent ces principes à exprimer leur attachement à la justice et à l’Etat de droit en se rassemblant le samedi 12 avril 2025 dans toutes les villes de France.
 
À Nîmes, nos organisations donnent rendez-vous à la Maison Carrée à 10h.