mercredi 18 décembre 2024

Cette liste des ministres de grandes oreilles
est : pipo, ou pipi caca


 

4 commentaires:

Anonyme a dit…

"Lancée en juillet 2019 avec l’ambition de conquérir un million de clients, Ma French Bank n’aura finalement pas réussi à atteindre son objectif. Malgré des offres alléchantes, comme la gratuité de la carte bancaire, l’établissement n’a jamais réussi à devenir rentable. Cette situation a conduit La Banque Postale à prendre une décision radicale : mettre un terme aux activités de sa filiale numérique."
(…)


https://www.journaldeleconomie.fr/fermeture-definitive-dune-grande-banque-francaise-milliers-clients-impactes/#google_vignette

Anonyme a dit…

« Racket organisé » ? McKinsey et Ernst & Young se frottent les mains

"Au-delà des cabinets d’avocats et des banques d’affaires, figurent dans la longue liste des collaborateurs d’Atos de nombreux cabinets de conseil. Pour l’aide précieuse de tous ces cabinets, le groupe, pourtant en déconfiture depuis de nombreuses années, a versé entre le 1er janvier et le 31 octobre 2024 près de 210 millions d’euros, selon les documents internes que nous avons consultés. Fusion et acquisition, restructuration, contentieux, marketing et communication, finance… Les objets des projets sont divers. Les documents révèlent des dépenses similaires pour l’année 2022, et plus de 290 millions dépensés auprès des cabinets en 2023. La plus grosse part du gâteau revient aux cabinets McKinsey, avec près de 85 millions d’euros, et Ernst & Young, avec plus de 90 millions d’euros.

Comment expliquer qu’un groupe en telle difficulté et qui représente indéniablement un enjeu de souveraineté et d’intérêt national (rappelons qu’Atos est un gros fournisseur de la sphère publique : nos cartes vitales, les logiciels des compteurs Linky, le système de régulation de la SNCF, la gestion des services de la CNAM, de l’Urssaf ou encore de FranceConnect…) puisse réussir à sortir de telles sommes pour des cabinets extérieurs ? « On aurait pu soit s’en passer », en utilisant les ressources humaines internes à l’entreprise, soit « prendre des cabinets moins prestigieux », estime la source qui nous a permis d’avoir accès à certains documents. Selon notre interlocuteur, ce système, qu’il qualifie de « racket organisé », pourrait contribuer à expliquer la chute d’Atos qui, reposant sur des cabinets indépendants qui ne se coordonnent pas, manque d’un capitaine pour tenir le cap.

« Le conseil nous a mis dans une spirale de défaillance économique, Atos a été la vache à lait des cabinets de conseil », regrette aujourd’hui auprès d’Off Investigation Didier Moulin, délégué syndical (CGT) central Atos-Eviden. « C’est révoltant de voir les dépenses en conseil mentionnées et de voir le résultat sur l’entreprise, on n’est plus dans une vision stratégique et industrielle, on est dans une vision purement financière dictée par les créanciers-propriétaires qui veulent récupérer au plus vite leur mise », fustige-t-il.

Pour mémoire, alors que l’ex-ministre de l’Économie Bruno Le Maire a prêté 50 millions d’euros à Atos en début d’année afin de permettre à l’entreprise de passer l’épreuve des JO (La Lettre, mai 2024), le groupe a récemment validé le transfert d’une part de ses actifs vers les Pays-Bas, pays réputé pour ses avantages fiscaux, comme le révélait le 24 octobre le blog Atos.bourse, spécialiste de la longue valse qui a débuté dans l’entreprise il y a une dizaine d’années maintenant. Commentant ce choix en pleine restructuration d’Atos, Arnaud Montebourg (ministre de l’Économie de 2012 à 2014, sous François Hollande) fustigeait encore plus récemment une tentative d’« de faire échapper la revente des morceaux d’ATOS au contrôle des investissements étrangers ». Selon lui, « [l’Etat] aurait dû intervenir depuis longtemps, par des investissements directs et avisés, soit en facilitant des partenariats public-privé, soit en mettant sur la table des commandes de souveraineté, pour obtenir le changement d’une gouvernance défaillante et fautive »."


https://www.off-investigation.fr/cabinets-de-conseil-atos-desabuse/

Anonyme a dit…

https://www.francetvinfo.fr/politique/gouvernement-de-francois-bayrou/la-gauche-unanimement-decue-apres-la-proposition-de-francois-bayrou-sur-la-reforme-des-retraites_6965393.html

Anonyme a dit…

Sortir des statistiques du RSA, pour la misère ou l’emploi ?

"L’évaluation de novembre, demandée par le ministère du Travail et portant sur seulement huit territoires, relève que « l’accompagnement rénové a des effets globalement positifs sur les allocataires, en renforçant leur confiance et leur capacité d’action ». Affichant, tous parcours confondus, un taux de « présence en emploi six mois après l’entrée en parcours [...] de 28,6 % » des personnes aux RSA – soit une personne au RSA sur quatre.

Sans que l’on sache de quel type d’emploi il s’agit : si la personne travaille comme intérimaire pour quelques semaines, s’il s’agit d’un CDD de quelques mois ou d’un CDI. À Givors, près de Lyon, où un autre dispositif d’accompagnement sans conditions ni sanctions a été mis en place, un allocataire sur trois était en emploi après six mois…

Mais un autre effet commence à être documenté : un « décrochage » dû à la multiplication des démarches administratives et à la peur des contrôles. Le taux de non-recours au RSA a augmenté de 10,8 % en un an dans les zones qui expérimentent la réforme, selon un rapport du Secours catholique, alors qu’ailleurs ce taux de non-recours recule très légèrement.

Le conseil départemental du Nord, géré par la droite, a expérimenté la réforme de manière zélée. En cas d’absence à un rendez-vous, un allocataire voit 80 % de son RSA suspendu. Pour « retrouver la dignité et le chemin du travail », des « coachs emploi » assurent au sein des « Maisons du Nord emploi » le suivi intensif de 3000 allocataires. « L’accompagnement social est un travail au long cours qui doit s’adapter à la capacité d’émancipation de la personne. Notre boulot n’est pas de mettre immédiatement les gens en entreprise, estime Olivier Treneul, délégué syndical Sud au département. C’est un dévoiement des missions de service public. »

Résultat de cette chasse aux précaires : plus de 12 000 suspensions de droits sur environ 100 000 allocataires, selon France 3. Des gens sanctionnés disparaissent des radars, d’autres perdent leur logement, et sombrent dans l’exclusion, constate le syndicaliste, obligeant certains de ses collègues à faire du « travail de rue » dans l’espoir de les repêcher.

Cette marche forcée au prétexte de « remobiliser les personnes les plus éloignées de l’emploi, risque de priver les personnes les plus vulnérables du droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence », s’inquiétait en juillet 2023 le Défenseur des droits. L’inflation de tracasseries administratives pourrait même entraver un retour durable vers une activité rémunérée."
(…)


https://basta.media/pour-les-allocataires-du-rsa-un-inquietant-compte-a-rebours-a-commence