jeudi 24 octobre 2024

Certain·es élu·es d’extrême droite tentent de se réfugier dans un monde parallèle

Dénégations indignées et protestations de bonne foi d'un Julien Odoul ou d'un Nicolas Bay ne dissipent pas le lourd parfum d'emplois fictifs dans le procès des assistants parlementaires européens du FN.
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> "La quatrième semaine du procès des assistant·es parlementaires européen·nes du FN-RN vient de s'achever, et les dénégations peu crédibles et les justifications oiseuses des prévenu·es se succèdent sans relâche à la barre du tribunal correctionnel. À croire que face à la sécheresse de cet épais dossier d'emplois fictifs, certain·es élu·es d'extrême droite tentent de se réfugier dans un monde parallèle, et préfèrent les vérités alternatives aux faits concrets."
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> https://www.mediapart.fr/journal/france/241024/le-proces-des-assistants-du-rn-tourne-au-concours-lepine-des-explications-bidon



6 commentaires:

Anonyme a dit…

"Assis sur le premier siège des prévenus, barbe finement coupée, petites lunettes, costume ajusté et jambes croisées, Julien Odoul a sagement regardé se noyer à la barre du tribunal judiciaire de Paris son employeuse d’antan, la députée européenne Mylène Troszczynski. Celui qui a été élu lors des dernières législatives député de l’Yonne était entre le 1er octobre 2014 et le 31 juillet 2015, sur le papier ont estimé les juges d’instruction, son assistant parlementaire européen : il avait 29 ans et se retrouvait doté de plusieurs milliers d’euros mensuels. Soit quelque 56 000 euros au total, que l’eurodéputée a remboursés au Parlement européen.

Mylène Troszczynski est jugée pour «détournement de fonds publics», lui doit répondre du «recel» de ce même délit. Après ses trois jours d’une audition intense, la semaine dernière, Marine Le Pen a déserté ce mardi 22 octobre le tribunal, où se poursuit le procès des emplois fictifs du Front national (devenu Rassemblement national) débuté le 30 septembre, et la salle d’audience s’est légèrement clairsemée."
(…)


https://www.liberation.fr/societe/police-justice/proces-des-assistants-europeens-du-rn-le-passe-decompose-de-julien-odoul-20241022_46XNQ3NLQRHUNMUCWQJPCQZVQY/

Anonyme a dit…

"Empêtré depuis 2021 dans des affaires judiciaires liées aux gestions du port de plaisance, d’un restaurant de plage et de marchés publics, le maire d’extrême droite de Cogolin (Var), Marc-Etienne Lansade, s’est vu notifier, début septembre, des mises en examen supplétives pour « corruption », « escroquerie en bande organisée » et « complicité de détournement de fonds publics ».

Ces nouvelles mises en cause s’additionnent à celles d’il y a trois ans, pour « favoritisme » et « prise illégale d’intérêts », qui avaient valu à l’élu un placement sous contrôle judiciaire conditionné au versement d’un cautionnement de 25 000 euros. Elu en 2014 sous l’étiquette Front national (l’ancien nom du Rassemblement national), ce proche de Marion Maréchal avait quitté le parti d’extrême droite trois ans après son élection. Puis il s’est rallié à Reconquête !. Suppléant d’Eric Zemmour aux élections législatives de 2022, il figurait, en juin, en quatorzième position sur la liste conduite par Marion Maréchal pour les élections européennes."
(…)

https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/10/24/le-maire-de-cogolin-a-nouveau-mis-en-examen_6359139_3224.html

Anonyme a dit…

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/nicolas-bay-se-piege-lui-meme-au-proces-des-assistants-parlementaires-du-fn-20241023

Anonyme a dit…

ODOUL ET BAY SONT SUR UN BATEAU

"Il y a une chose fascinante, au Rassemblement national (RN), c’est la discipline. Marine Le Pen a une fois pour toutes fixé la ligne au procès des assistants parlementaires européens, dans lequel plusieurs membres du parti sont soupçonnés, notamment, de « détournement de fonds publics » – on n’avoue rien. Alors la brochette de prévenus défile, depuis le 30 septembre, devant le tribunal correctionnel de Paris en s’accrochant jusqu’à l’absurde à des versions improbables. Au vrai, ils n’ont guère le choix. Avouer, c’est être condamné à une mort politique certaine.

Alors, chacun argumente comme il peut, selon son talent propre. Témoin Julien Odoul, 39 ans, aujourd’hui député de l’Yonne, conseiller régional de Bourgogne et porte-parole du parti. Il est censé avoir été l’assistant parlementaire de l’eurodéputée Front national (FN) Mylène Troszczynski d’octobre 2014 à juillet 2015, pour un contrat dont il a perçu 56 000 euros.

En 2014, justement, M. Odoul, après un bref passage au Parti socialiste, puis à l’Union des démocrates et indépendants (UDI), rejoint le Front national. Il croise Philippe Martel, le directeur de cabinet de Marine Le Pen, et lui dit que « son vœu le plus cher » serait de travailler avec elle. L’homme de 29 ans a déjà un peu d’expérience, les dents longues, et Philippe Martel lui écrit le 12 septembre : « Ouf, c’est OK. Montage financier dans une semaine. » « Alléluia ! ! », répond le jeune homme. « Tu seras peut-être pris en charge par le Parlement européen, lui annonce le directeur, ce qui est parfaitement neutre. » « Aucun problème », assure M. Odoul.

C’est ainsi qu’il devient attaché parlementaire de Mme Troszczynski, qui ne l’a jamais rencontré avant son embauche. Il est ravi, prétend que l’eurodéputée (qui ne s’en souvient pas) lui avait demandé « de se rentre utile » au siège du parti, à Nanterre, quand elle n’avait rien à lui faire faire, et il est bien vite devenu, « de façon bénévole », « sur son temps libre » et après sa dure journée de travail comme assistant parlementaire, « conseiller spécial de Marine Le Pen ».

« J’ai été manipulée »

M. Odoul assure avec aplomb qu’il a bien été l’assistant de l’eurodéputée, même si « travailler avec Marine Le Pen était mon choix initial, ça n’a pas pu se faire, je le regrette ». Il n’y a pourtant aucune trace de son travail pour le Parlement, et la présidente du tribunal a des doutes. D’autant que le jeune ambitieux a écrit, le 16 octobre 2014, à Philippe Martel : « Concernant les modalités, peu importe le montage. Je suis vraiment motivé pour travailler au cabinet, elle ne le regrettera pas. »
(…)


https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/10/24/au-proces-des-assistants-parlementaires-du-fn-la-defense-malaisee-de-julien-odoul-et-nicolas-bay_6358897_823448.html

Anonyme a dit…

Pourquoi le gouvernement panique et que le RN est une arnaque ?
Eric Coquerel


https://youtu.be/y3_NYcciHPs?si=_9aeXLlUk1ZKxTyw


Eric Coquerel était l'invité de BFM/RMC pour le face à face d'Apolline de Malherbe le jeudi 24 octobre 2024.

#Budget2025 - Le gouvernement encaisse une série de défaites. Il pourrait vouloir "laisser pourrir le débat" pour que le texte arrive au Sénat dans sa version initiale, sans vote. Sans risque donc de 49-3 et de motion de censure où nous le ferons tomber. Mais à la fin du fin, il devra passer au vote.

Cette semaine, le RN a voté contre des amendements d'abrogation de la réforme des retraites. Leur texte d'abrogation de la réforme est une arnaque. Ce n'est que de la communication.

Anonyme a dit…

"Depuis une salle de visioconférence, l’ancienne eurodéputée RN Marie-Christine Boutonnet n’a pas l’intention de faciliter le travail du tribunal. À la présidente, souhaitant connaître le montant de ses pensions de retraite, elle déclare « Ça ne vous regarde pas ».

Puis lâche à son avocat, présent à ses côtés : « Elle me fait chier. » Bénédicte de Perthuis préfère en rire, « Elle est finalement assez en forme Mme Boutonnet », sourit la présidente à propos de l’ex-cadre du Front national, dispensée de se rendre à Paris pour raisons de santé, dans le cadre du procès sur les emplois fictifs présumés des assistants parlementaires FN/RN au Parlement européen.

Les nerfs de l’ex-eurodéputée ont-ils lâché ? Cette sortie insultante a eu lieu, lundi 28 octobre dans l’après-midi, après son audition, ainsi que celle de son ancien assistant parlementaire, Charles Hourcade. Des interrogatoires évacués en un temps record, sans doute symptomatique d’une certaine évidence quant à l’illégalité du contrat les reliant.

En effet, Charles Hourcade, graphiste embauché par le FN quelques mois avant de signer, en juin 2014, un contrat d’assistant parlementaire, a avoué que ses tâches n’avaient « pas changé ». Signe qu’il travaillait pour le parti plus que pour son élue."
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https://www.humanite.fr/politique/assistants-parlementaires/elle-me-fait-chier-quand-les-prevenus-du-proces-rn-perdent-leurs-nerfs