mercredi 4 septembre 2024

Les rendez-vous de Salinelles 2024 !


Au plaisir de vous voir !

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Un casting est organisé pour le tournage d'un film durant plusieurs semaines en Lozère. Profil recherché ? Des gendarmes, des punks et des hippies...
(…)

Avec Céline Salette

"Le rôle principal féminin sera tenu par Céline Salette. Auréolée d’une nomination au César du meilleur espoir féminin en 2012 pour L’Apollonide : Souvenirs de la maison close, de Bertrand Bonello, l’actrice a notamment tourné pour Tony Gatlif (Geronimo) et Cédric Kahn (Vie Sauvage, avec Mathieu Kassovitz) ou encore dans La French, porté avec Jean Dujardin. Mais on la retrouve aussi dans Marie-Antoinette de Sofia Coppola, De Rouille et d’os, de Jacques Audiard et même chez Clint Eastwood (Au delà). A la télé, elle a brillé dans la série fantastique Les Revenants sur Canal+.

Le scénario et de Camille Ponsin et Jean-Baptiste Delafon, à qui l’on doit notamment le culte Baron Noir (sur Canal+ avec Kad Merad).

Pour ce film, produit notamment par Dharamsala Productions, la directrice de casting recherche donc des figurants de tous âges :

* Des gendarmes hommes (et quelques femmes) au « physique sportif »
* Des hommes et des femmes au style « punk »
* Des hommes et des femmes au style « hippie »
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Occitanie. Il partait chercher des champignons, il trouve des traces de dinosaure exceptionnelles !

Le covoiturage est recommandé (les places de parking étant limitées). Rémunération selon convention au tarif syndical des intermittents du spectacle.

Pour postuler au casting du film Les Furies, c’est ici. Il faut envoyer les éléments suivants : minimum 2 photos récentes (couleur, sans filtre), le nombre de personnes intéressées (candidatures groupées possibles), votre ville de résidence et vos coordonnées complètes."


https://actu.fr/occitanie/florac-trois-rivieres_48061/des-gendarmes-des-punks-et-des-hippies-sont-recherches-en-lozere_61553955.html

Anonyme a dit…

https://www.midilibre.fr/2024/09/06/un-controle-routier-dampleur-a-la-sortie-dales-12181494.php

Anonyme a dit…

La visite des terrasses alésiennes du Bosquet par Alain Renaux, ethnobotaniste, révèle les innombrables vertus et usages des plantes.


"Au pied de l’imposant fort Vauban, à Alès, le jardin médiéval autrement dit des simples n’a, de la simplicité, que l’apparence. A fortiori lorsque l’ethnobotaniste Alain Renaux, du haut de son savoir encyclopédique, se penche, avec malice bien souvent, sur cet arbuste de thym, cette bardane, ou encore cette rue. Des plantes dont il révèle, ce mardi matin et deux heures durant, les vertus et les usages au fil des siècles. De la profondeur de ses connaissances, extraites avec le souci de la pédagogie afin de captiver le public d’une vingtaine de personnes, apparaît ce que l’homme et les plantes ont créé de liens.

Il y a encore peu, la nature était au seuil de la porte

" Il y a encore peu, la nature était au seuil de la porte, précise Alain Renaux dont la douce voix est amplifiée. Les enfants, dès leur plus jeune âge, avaient une grande connaissance. Ils savaient une trentaine de plantes alimentaires, une dizaine de médicinales et 7 ou 8 plantes vétérinaires. " L’exode rural puis l’arrivée de la chimie viennent clore brutalement ce lien ancestral entre l’homme et les plantes.
Un livre rouvert grâce au Centre national de pomologie et la Ville offrant cette visite inédite. Un livre aux pages scientifiques parfois au sujet de la sombre bardane, dont Alain Renaux conte l’invention du velcro par " l’ingénieux ingénieur " Georges de Mestral, curieux du pouvoir d’accroche des capitules de la plante. Une autre page, médicinale, lorsque les vertus anti-inflammatoires de la bardane permettent d’évoquer la cure automnale " de feuilles séchées de frêne que les Cévenols effectuaient afin de soigner les rhumatismes causés par la consommation de viande déposant des urates dans les articulations ".
Le registre médical est, lui, vaste. Depuis les plantes pectorales, coquelicot, marrube " ou la mauve aux propriétés adoucissantes et une des meilleurs remèdes naturels contre les colites intestinales ", en passant par les plantes antiseptiques, " les bergers soignaient leurs pieds endoloris au thym citronné ", ou encore anti-stress à l’image du tilleul, de la passiflore ou l’aubépine, " une véritable armoire à pharmacie et un des meilleurs remèdes pour la régulation du rythme cardiaque ", détaille Alain Renaux. Des plantes dont l’usage nécessite connaissance, rappelle le médecin Paracelste (1394-1541) : « Toute plante est poison, nulle n’en est exempte, seul compte le dosage ». À ce titre l’ethnobotaniste évoque le danger de la consommation de millepertuis provoquant des éruptions cutanées pour les bovins qu’il faut ensuite maintenir à l’ombre ou encore l’absorption de jus frais de bouton d’or conduisant à une mort des plus douloureuses.

“ D’la bourrache toi ! ”

Un propos ouvrant alors le champ terriblement instructif de l’ethnobotanique. En révélant le danger du bouton d’or, Alain Renaux dévoile l’usage qu’en faisaient les Romains afin d’éliminer leur esclave. Ce qui donnera un critère d’emprisonnement appelé Sardonia. Et de là, le rire sardonique. Ou encore les propriétés sudorifiques de la bourrache qui donne l’expression “ D’la bourrache toi ! ” pour signifier “Tu me fais suer”. Un risque nul avec Alain Renaux."


https://www.midilibre.fr/2024/09/10/ales-a-nos-pieds-le-savoir-des-plantes-12188829.php