"Dans deux précédents articles, publiés la semaine dernière, nous avons montré qu’en matière de redistribution, les choix politiques du Rassemblement national (RN) et ceux du Nouveau Front populaire (NFP) étaient très différents. Là où le programme du RN, s’il était appliqué, augmenterait les inégalités de niveau de vie, celui du NFP les réduirait fortement.
Mais qu’est-ce que cela implique, concrètement, pour le quotidien d’un célibataire, d’une mère isolée ou d’un couple avec deux enfants ?" (…)
Front républicain : le RN sur la voie de barrage ? Pure Politique
https://youtu.be/w62LI9xI66w?si=SbZRodV6vfAelx1L
L’hypothèse d’une majorité absolue pour le Rassemblement national qui s’éloigne, l’inconnue de la participation au second tour, les rumeurs d’une coalition large après les législatives et la probabilité que le Rassemblement national mette la main sur les postes clés de l’Assemblée nationale. C’est le sommaire de ce numéro 82 du Bourbon de Serge.
Journaliste : Serge Faubert Images : Benjamin Danan, Serge Faubert Édition : Maxime Hector
"Voilà un soutien dont Jordan Bardella se serait bien passé, à l’approche du second tour des élections législatives pouvant le porter à Matignon. Tout au long de l’entre-deux-tours, le pouvoir russe a fait connaître, sous diverses formes, sa préférence pour le Rassemblement national (RN). Dès lundi 1er juillet, Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, affirmait suivre de « très près les élections en France ». Plus clairement, la diplomatie russe se félicitait, mercredi, lors d’une conférence de presse, du « succès indéniable de l’opposition [témoignant] du fait que grandit dans le pays la demande d’une justice sociale, d’une politique étrangère souveraine répondant aux intérêts nationaux et d’un affranchissement du diktat de Washington et de Bruxelles ». Soit précisément la doctrine du parti d’extrême droite en matière de politique étrangère. Afin d’être bien compris de chacun, le ministère des affaires étrangères publiait aussi un tweet avec des propos similaires et une photo triomphante de Marine Le Pen.
Jeudi soir, sur France 2, Jordan Bardella y a vu une façon pour la Russie d’aider non pas son propre mouvement, mais… Emmanuel Macron, pourtant désigné à la vindicte par le Kremlin pour l’aide française à l’Ukraine. « Vous ne voyez pas qu’on est dans une provocation et une tentative d’ingérence ? », s’est-il agacé, précisant plus tard : « Ces tentatives d’ingérence sont faites manifestement pour le compte d’Emmanuel Macron. » Jordan Bardella, évoquant une « manipulation » destinée à l’embarrasser, a souligné l’incongruité qui consisterait à se féliciter ouvertement de voir « un parti politique soi-disant ami arriver au pouvoir pour servir des intérêts étrangers ».
Pour l’heure, les efforts d’ingérence russe mis au jour dans les campagnes électorales récentes ont tous visé à soutenir le RN. Comme l’a révélé Mediapart au lendemain des élections européennes, et comme Le Monde en a eu confirmation, les services de l’Etat français chargés de la veille contre les ingérences numériques étrangères (Viginum) ont détecté une campagne contenant des milliers de publications favorables au RN sur TikTok, X, Facebook et Telegram. Certaines étaient favorables à Jordan Bardella ou aux extrêmes droites européennes plus largement, d’autres portaient sur la guerre en Ukraine. Plusieurs indices laissaient penser à une opération dirigée de la Russie. Le RN avait répondu à Mediapart avoir été informé le 16 mai par le gouvernement de cette campagne de désinformation, à l’impact limité. Marine Le Pen avait, de son côté, démenti être au courant." (…)
"Bienvenue dans ce live pour suivre avec nous le second tour des élections législatives anticipées, provoquées par la décision du chef de l’État, Emmanuel Macron, le 9 juin dernier, de dissoudre l’Assemblée nationale.
Le Rassemblement national (RN) est sorti victorieux du premier tour, arrivé en tête dans une large majorité de circonscriptions. L’entre-deux-tours a été marqué d’un côté par la construction, non sans heurt, d’un front républicain visant à éviter des triangulaires favorables au RN, et, de l’autre, par les révélations sur les dizaines de candidat·es problématiques du RN.
Pour suivre ce second tour, Mediapart et ses partenaires sont mobilisés du nord au sud et d'est en ouest : à Amiens, dans le Val-de-Marne, à Paris, en Haute-Garonne, à Perpignan, dans l'Eure, à Lyon et Villeurbanne, en Moselle, à Strasbourg, à La Seyne-sur-Mer, à Toulon, et enfin à Rennes.
Vous pouvez retrouver tous nos articles sur la campagne en vous rendant sur cette page :
Élections législatives 2024
Notre dossier consacré aux risques d’un gouvernement d’extrême droite :
Si le Rassemblement national accède au pouvoir
Pour rappel, tout le site est en accès libre jusqu’à lundi matin." (…)
"L’alliance apparaît contre nature au regard de la fermeté prônée par le RN en matière de politique migratoire et de l’idéologie raciste de plusieurs de ses membres. Mais, à de rares exceptions près, c’est bien de l’extrême droite que sont issus les plus fervents soutiens du Maroc en France.
« La lutte pour l’indépendance a mobilisé du côté marocain des relations avec des catholiques anticoloniaux et des hommes de gauche, mais on a assisté par la suite à un passage à la droite et, au-delà, à la droite extrême, en raison du raidissement autoritaire du régime durant le règne de Hassan II, observe Benjamin Badier, docteur en histoire contemporaine à l’université Paris I-Panthéon-Sorbonne. Contrairement à l’Algérie, le Maroc est loué pour les bonnes relations qu’il entretiendrait avec la France et l’absence supposée de toute rancœur postcoloniale. Le pays se distinguerait aussi par sa nature monarchique, sa stabilité et sa capacité à contrôler l’islamisme, autant d’éléments qui plaisent à l’extrême droite. »
« L’allié le plus fiable au Maghreb »
Il n’est qu’à entendre les appels à une reconnaissance par la France de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. De Jean-Marie Le Pen, qui faisait en 2007 le parallèle avec « l’Algérie française », en passant par l’eurodéputé Thierry Mariani ou le fraîchement rallié au RN Eric Ciotti (Les Républicains), les plus pressants sur le dossier émanent de l’extrême droite.
« Le RN est le seul parti politique français qui, s’il arrive au pouvoir, reconnaîtra la “marocanité” du Sahara », avance le géopolitologue Aymeric Chauprade, ex-cadre du Front national (FN, ancêtre du RN). Bien qu’il ait quitté la formation en 2015, l’ancien député au Parlement européen (2014-2019) assure qu’il continue de soutenir Marine Le Pen, dont il fut un temps le conseiller officieux pour les questions internationales.
Dans « [s]on deuxième pays », où il dit se rendre depuis vingt-cinq ans, l’homme est régulièrement sollicité. De 2006 à 2009, il a enseigné au Collège royal de l’enseignement militaire supérieur (CREMS), à Kénitra (centre), et s’est affiché ensuite comme un relais d’influence du FN, puis du RN, allant jusqu’à prendre la parole aux Nations unies pour défendre les intérêts du royaume. Interrogé le 1er juillet par le site Le360, Aymeric Chauprade l’a répété : « Le RN considère le Maroc comme l’allié stratégique le plus fiable et le plus solide au Maghreb. » (…)
"Les habitants du nord-est de l’Essonne se sont débarrassés deNicolas Dupont-Aignan. Après vingt-sept ans de règne, le député d’extrême droite va devoir lâcher la huitième circonscription du département francilien. Avec 37,48%, il est battu dans une triangulaire par Bérenger Cernon, délégué CGT-Cheminots, 40,52% des voix, arrivé premier d’une courte tête au premier tour. Dupont-Aignan a pâti du maintien de François Durovray (22% des voix), président du conseil départemental issu des Républicains et ancien maire de Montgeron, en rupture avec la ligne d’extrême droite d’Eric Ciotti et son rapprochement avec le RN.
Cette semaine, Dupont-Aignan n’a eu de cesse de fustiger le maintien de son rival de droite, sur le thème «voter pour lui, c’est voter pour la France insoumise». Lequel Durovray refusait la simple évocation d’un désistement, les «deux extrêmes» se retrouvant présent au deuxième tour, et s’autopersuadant que la dynamique qu’il avait créée le déposerait à l’Assemblée. Comme en 2022, le RN n’avait pourtant pas mis de candidat face à Nicolas Dupont-Aignan, cinq ans après qu’il avait rallié Marine Le Pen au deuxième tour de la présidentielle de 2017.
Interrogé par le média LFI l’Insoumission pendant la campagne, Bérenger Cernon revenait sur les primes JO obtenues à la SNCF : «Les cheminots ont ouvert la voie et ont montré que l’on peut gagner dès lors que l’on s’y met tous ensemble. Alors, à qui le tour ? » A lui désormais."
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"Dans deux précédents articles, publiés la semaine dernière, nous avons montré qu’en matière de redistribution, les choix politiques du Rassemblement national (RN) et ceux du Nouveau Front populaire (NFP) étaient très différents. Là où le programme du RN, s’il était appliqué, augmenterait les inégalités de niveau de vie, celui du NFP les réduirait fortement.
Mais qu’est-ce que cela implique, concrètement, pour le quotidien d’un célibataire, d’une mère isolée ou d’un couple avec deux enfants ?"
(…)
https://www.alternatives-economiques.fr/gagner-perdre-programmes-nouveau-front-populaire/00111742
Front républicain : le RN sur la voie de barrage ?
Pure Politique
https://youtu.be/w62LI9xI66w?si=SbZRodV6vfAelx1L
L’hypothèse d’une majorité absolue pour le Rassemblement national qui s’éloigne, l’inconnue de la participation au second tour, les rumeurs d’une coalition large après les législatives et la probabilité que le Rassemblement national mette la main sur les postes clés de l’Assemblée nationale. C’est le sommaire de ce numéro 82 du Bourbon de Serge.
Journaliste : Serge Faubert
Images : Benjamin Danan, Serge Faubert
Édition : Maxime Hector
"Voilà un soutien dont Jordan Bardella se serait bien passé, à l’approche du second tour des élections législatives pouvant le porter à Matignon. Tout au long de l’entre-deux-tours, le pouvoir russe a fait connaître, sous diverses formes, sa préférence pour le Rassemblement national (RN). Dès lundi 1er juillet, Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, affirmait suivre de « très près les élections en France ». Plus clairement, la diplomatie russe se félicitait, mercredi, lors d’une conférence de presse, du « succès indéniable de l’opposition [témoignant] du fait que grandit dans le pays la demande d’une justice sociale, d’une politique étrangère souveraine répondant aux intérêts nationaux et d’un affranchissement du diktat de Washington et de Bruxelles ». Soit précisément la doctrine du parti d’extrême droite en matière de politique étrangère. Afin d’être bien compris de chacun, le ministère des affaires étrangères publiait aussi un tweet avec des propos similaires et une photo triomphante de Marine Le Pen.
Jeudi soir, sur France 2, Jordan Bardella y a vu une façon pour la Russie d’aider non pas son propre mouvement, mais… Emmanuel Macron, pourtant désigné à la vindicte par le Kremlin pour l’aide française à l’Ukraine. « Vous ne voyez pas qu’on est dans une provocation et une tentative d’ingérence ? », s’est-il agacé, précisant plus tard : « Ces tentatives d’ingérence sont faites manifestement pour le compte d’Emmanuel Macron. » Jordan Bardella, évoquant une « manipulation » destinée à l’embarrasser, a souligné l’incongruité qui consisterait à se féliciter ouvertement de voir « un parti politique soi-disant ami arriver au pouvoir pour servir des intérêts étrangers ».
Pour l’heure, les efforts d’ingérence russe mis au jour dans les campagnes électorales récentes ont tous visé à soutenir le RN. Comme l’a révélé Mediapart au lendemain des élections européennes, et comme Le Monde en a eu confirmation, les services de l’Etat français chargés de la veille contre les ingérences numériques étrangères (Viginum) ont détecté une campagne contenant des milliers de publications favorables au RN sur TikTok, X, Facebook et Telegram. Certaines étaient favorables à Jordan Bardella ou aux extrêmes droites européennes plus largement, d’autres portaient sur la guerre en Ukraine. Plusieurs indices laissaient penser à une opération dirigée de la Russie. Le RN avait répondu à Mediapart avoir été informé le 16 mai par le gouvernement de cette campagne de désinformation, à l’impact limité. Marine Le Pen avait, de son côté, démenti être au courant."
(…)
https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/07/05/jordan-bardella-embarrasse-par-le-soutien-de-moscou-denonce-une-ingerence-au-profit-d-emmanuel-macron_6247222_823448.html
https://www.liberation.fr/politique/elections/lecart-se-reduit-entre-le-rn-et-la-gauche-ce-que-disent-les-derniers-sondages-20240705_33HGRGIDMJAQTMSWBDPZJYMS6A/
https://cluster17.com/sondage-elections-legislatives-notre-ultime-projection-en-sieges/
https://www.francetvinfo.fr/elections/abstention/elections-legislatives-2024-la-participation-atteint-26-63-a-midi-en-hausse-par-rapport-au-premier-tour_6645369.html
"Bienvenue dans ce live pour suivre avec nous le second tour des élections législatives anticipées, provoquées par la décision du chef de l’État, Emmanuel Macron, le 9 juin dernier, de dissoudre l’Assemblée nationale.
Le Rassemblement national (RN) est sorti victorieux du premier tour, arrivé en tête dans une large majorité de circonscriptions. L’entre-deux-tours a été marqué d’un côté par la construction, non sans heurt, d’un front républicain visant à éviter des triangulaires favorables au RN, et, de l’autre, par les révélations sur les dizaines de candidat·es problématiques du RN.
Pour suivre ce second tour, Mediapart et ses partenaires sont mobilisés du nord au sud et d'est en ouest : à Amiens, dans le Val-de-Marne, à Paris, en Haute-Garonne, à Perpignan, dans l'Eure, à Lyon et Villeurbanne, en Moselle, à Strasbourg, à La Seyne-sur-Mer, à Toulon, et enfin à Rennes.
Vous pouvez retrouver tous nos articles sur la campagne en vous rendant sur cette page :
Élections législatives 2024
Notre dossier consacré aux risques d’un gouvernement d’extrême droite :
Si le Rassemblement national accède au pouvoir
Pour rappel, tout le site est en accès libre jusqu’à lundi matin."
(…)
https://www.mediapart.fr/journal/politique/070724/elections-legislatives-2024-notre-recit-en-direct-du-second-tour
"L’alliance apparaît contre nature au regard de la fermeté prônée par le RN en matière de politique migratoire et de l’idéologie raciste de plusieurs de ses membres. Mais, à de rares exceptions près, c’est bien de l’extrême droite que sont issus les plus fervents soutiens du Maroc en France.
« La lutte pour l’indépendance a mobilisé du côté marocain des relations avec des catholiques anticoloniaux et des hommes de gauche, mais on a assisté par la suite à un passage à la droite et, au-delà, à la droite extrême, en raison du raidissement autoritaire du régime durant le règne de Hassan II, observe Benjamin Badier, docteur en histoire contemporaine à l’université Paris I-Panthéon-Sorbonne. Contrairement à l’Algérie, le Maroc est loué pour les bonnes relations qu’il entretiendrait avec la France et l’absence supposée de toute rancœur postcoloniale. Le pays se distinguerait aussi par sa nature monarchique, sa stabilité et sa capacité à contrôler l’islamisme, autant d’éléments qui plaisent à l’extrême droite. »
« L’allié le plus fiable au Maghreb »
Il n’est qu’à entendre les appels à une reconnaissance par la France de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. De Jean-Marie Le Pen, qui faisait en 2007 le parallèle avec « l’Algérie française », en passant par l’eurodéputé Thierry Mariani ou le fraîchement rallié au RN Eric Ciotti (Les Républicains), les plus pressants sur le dossier émanent de l’extrême droite.
« Le RN est le seul parti politique français qui, s’il arrive au pouvoir, reconnaîtra la “marocanité” du Sahara », avance le géopolitologue Aymeric Chauprade, ex-cadre du Front national (FN, ancêtre du RN). Bien qu’il ait quitté la formation en 2015, l’ancien député au Parlement européen (2014-2019) assure qu’il continue de soutenir Marine Le Pen, dont il fut un temps le conseiller officieux pour les questions internationales.
Dans « [s]on deuxième pays », où il dit se rendre depuis vingt-cinq ans, l’homme est régulièrement sollicité. De 2006 à 2009, il a enseigné au Collège royal de l’enseignement militaire supérieur (CREMS), à Kénitra (centre), et s’est affiché ensuite comme un relais d’influence du FN, puis du RN, allant jusqu’à prendre la parole aux Nations unies pour défendre les intérêts du royaume. Interrogé le 1er juillet par le site Le360, Aymeric Chauprade l’a répété : « Le RN considère le Maroc comme l’allié stratégique le plus fiable et le plus solide au Maghreb. »
(…)
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/07/06/le-maroc-vieille-passion-de-l-extreme-droite-francaise_6247285_3212.html
https://www.liberation.fr/politique/elections/legislatives-2024-les-premiers-resultats-en-outre-mer-donnent-la-gauche-victorieuse-20240707_N34MVICD2BGOVOUSLDSASAO3SM/
27 ANS DE RÈGNE QUI S'ACHÈVENT...
"Les habitants du nord-est de l’Essonne se sont débarrassés deNicolas Dupont-Aignan. Après vingt-sept ans de règne, le député d’extrême droite va devoir lâcher la huitième circonscription du département francilien. Avec 37,48%, il est battu dans une triangulaire par Bérenger Cernon, délégué CGT-Cheminots, 40,52% des voix, arrivé premier d’une courte tête au premier tour. Dupont-Aignan a pâti du maintien de François Durovray (22% des voix), président du conseil départemental issu des Républicains et ancien maire de Montgeron, en rupture avec la ligne d’extrême droite d’Eric Ciotti et son rapprochement avec le RN.
Cette semaine, Dupont-Aignan n’a eu de cesse de fustiger le maintien de son rival de droite, sur le thème «voter pour lui, c’est voter pour la France insoumise». Lequel Durovray refusait la simple évocation d’un désistement, les «deux extrêmes» se retrouvant présent au deuxième tour, et s’autopersuadant que la dynamique qu’il avait créée le déposerait à l’Assemblée. Comme en 2022, le RN n’avait pourtant pas mis de candidat face à Nicolas Dupont-Aignan, cinq ans après qu’il avait rallié Marine Le Pen au deuxième tour de la présidentielle de 2017.
Interrogé par le média LFI l’Insoumission pendant la campagne, Bérenger Cernon revenait sur les primes JO obtenues à la SNCF : «Les cheminots ont ouvert la voie et ont montré que l’on peut gagner dès lors que l’on s’y met tous ensemble. Alors, à qui le tour ? »
A lui désormais."
https://www.liberation.fr/politique/elections/resultats-des-legislatives-2024-nicolas-dupont-aignan-battu-par-le-cheminot-berenger-cernon-20240707_AFHEYZ7LPRBYNKOKB53FLC3CBM/
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