mercredi 15 novembre 2023

Le PLU est en cours de révision et le Commissaire Enquêteur siège actuellement en Mairie d’Anduze jusqu’au 20 novembre 2023.

 Madame, Monsieur,

Le PLU est en cours de révision et le Commissaire Enquêteur siège actuellement en Mairie d’Anduze jusqu’au 20 novembre 2023. Ce document va impacter fortement l’avenir de la commune. Un Collectif a mené une rapide analyse des documents présentés qui appellent nombre de remarques et de questions. Si vous partagez cette analyse et ces questions, signez la présente lettre et retournez là à l’adresse suivante : collectif-plu-anduze@gmail.com, afin que cette contestation soit transmise au Commissaire Enquêteur.

1/ L’Opération d’Aménagement Programmée du quartier de la gare prévoit 100 à 110 logements et couvre l'ensemble du quartier sud, donc l'entrée principale d'Anduze. Vouloir améliorer ce quartier est une bonne idée, mais y créer plusieurs ensembles immobiliers de logements alors que c'est le lieu de la principale activité touristique de la commune d'Anduze :

   – c'est obligatoirement, créer des tensions entre résidents qui auront besoin de stationnements permanents et visiteurs, qui voudront se garer au plus près du Train à Vapeur des Cévennes.

– c'est créer de toutes pièces, un quartier dont on sait que, quelle que soit la qualité architecturale, ce ne sera pas un lieu attractif visuellement pour les visiteurs, alors que le tourisme est l'industrie principale de notre territoire.

– construire, c'est réduire les surfaces de stationnement du Train à Vapeur des Cévennes, donc le condamner économiquement. L'hypothèse avancée par Madame la Maire de créer des parkings au- delà du magasin Super U, n’est pas cohérente.

– créer des commerces autour de la gare, c'est prendre le risque d'affaiblir encore les commerces du Centre Bourg.

– créer autant de logements dans ce secteur, c'est perdre toutes les chances de voir le Centre Ancien réhabilité réellement, compte tenu du nombre, déjà important de créations de logements en cours sur la commune. La demande n'est pas extensible.

– considérer qu’au vu de la Loi ZAN (zéro artificialisation nette) applicable en 2050, il faut bâtir ce secteur, est fortement discutable, car c'est le dernier espace artificialisé disponible, donc c’est ne rien laisser aux générations futures.

   2/ L’OAP au carrefour du chemin du Fraisal-Suéjol avec le chemin de Pierres Onches : il est incohérent, d’y créer un ensemble de plus de 17 logements, alors que les deux chemins qui desservent ce quartier sont particulièrement étroits et ne peuvent être élargis. Il n'y a d'ailleurs aucun emplacement réservé prévu pour un élargissement de voirie sur ces deux chemins. Il n’y a pas de logique urbanistique ou écologique, car cette entité foncière est vierge de toute construction.


3/ Le tableau des éléments du patrimoine à protéger en application de l'article L 151-19 et 151-23 du code de l’urbanisme ne fait apparaître ni le « Parc des Cordeliers », ni le Parc des « Jardins de la Filature », ni la

« Maison Rose » et son parc, situés à l'angle de la Traverse d’Ispagnac et de l'Avenue Rollin, ni les portails d'entrées (piliers et grilles) qui sont pourtant des éléments caractéristiques d'une époque, d'une culture, d'un territoire. Ces ensembles ont été conservés dans leur état d'origine. Il doivent être protégés. Le parc de la « Maison Rose » est un marqueur positif de l'entrée d’Anduze qui doit être protégé et mis en valeur. Il est inconcevable d’y prévoir 15 logements. (Il est à noter que la seule affiche existante symbolisant Anduze et ses poteries est inspirée de la Maison Rose). Les tableaux du patrimoine comportent nombre d’erreurs et d’omissions qui doivent être corrigées pour que le PLU soit voté.

  4/ La traversée d'Anduze est un véritable problème en terme de sécurité et de qualité de vie. Il est surprenant de voir que l’emplacement réservé prévu dans l’ancien PLU pour créer une circulation moins impactante est supprimé.

5/ Le centre ancien, ne bénéficie d'aucune attention particulière pour la mise en place d'une politique volontariste de réhabilitation.

6/ Bien d’autres points posent problèmes : la suppression de la zone constructible autour de l’EHPAD de Labahou qui rend impossible le développement d’activités d’accueil et de santé, les couloirs écologiques prévus dont les emplacements sont contestables, le reclassement en zone verte de quartiers urbanisés, ce qui réduit de manière drastique les possibilités de construire en dehors des OAP de la Gare et du Fraisal, etc...

  A ce titre le Collectif soussignataire demande que le projet de PLU soit suspendu et réétudié.

   SI VOUS PARTAGEZ NOTRE ANALYSE

ENVOYEZ VOTRE ACCORD avant le 18/11/2023

POUR AJOUTER VOTRE NOM AU BAS DE CE DOCUMENT QUI SERA REMIS AU COMMISSAIRE ENQUETEUR collectifpluanduze@gmail.com

06.81.55.12.34 ou 06.42.77.94.73

dans votre mail mentionnez : votre nom, prénom, adresse et date

 

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci. Mais voir le nom de Peter Kraus sur le tract distribué dans les boîtes aux lettres des quartiers bien lotis (avec quelques autres dont je tairais les noms...) associé à cette démarche me pose question...
Surtout que là aucune mention de ces fameux signataires. Se sont-ils aperçu de leur boulette après coup ?
Affaire à suivre !

Anonyme a dit…

"Il est interdit de boire l'eau du robinet depuis ce mardi 14 novembre 2023 dans quatre communes du Gard. Il s'agit de Carnas, de Sardan, de Gailhan et d'Orthoux-Sérignan-Quilhan. Au total, 1.553 habitants sont concernés. "Un appareil de désinfection a connu un dysfonctionnement. Une bactérie est apparue" reconnaît Jacky Sipeire, le maire de Gailhan. L'appareil a été réparé ce mercredi matin. Une analyse de l'eau aura lieu ce vendredi. Les résultats sont attendus le 20 novembre."
(…)


https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/quatre-communes-du-gard-privees-d-eau-potable-a-cause-de-bacteries-6776070