jeudi 27 juillet 2023

Tweeté par francoise degois sur Twitter


4 commentaires:

Anonyme a dit…

Mât de peau ? Sûrement un "nuisible" !...

Laissé pour mort par la BAC de Marseille après un tir de LBD, Hedi témoigne
Konbini



https://youtu.be/Vhd7eMx4P7E



Hedi, 22 ans, a été touché par un tir de LBD, roué de coups et laissé pour mort par la BAC de Marseille. Une partie de son crâne a dû être retiré pour le sauver. Il témoigne et raconte comment il envisage l’avenir.

Anonyme a dit…

"Aujourd'hui, quelqu'un qui, tous les jours, se lève pour administrer des punitions et faire de la répression, il ne rentre pas chez lui indemne."

Anthony Caillé, secrétaire général de la CGT-Intérieur-Police à franceinfo


"Un métier qui est en extrême souffrance"

"Depuis qu'un policier de la Brigade anticriminalité (BAC) de Marseille a été placé en détention provisoire, vendredi 21 juillet, soupçonné d'avoir roué de coups un jeune homme en marge des émeutes au début du mois, les syndicats de police enchaînent les sorties médiatiques pour clamer leur colère. Dans plusieurs régions, des policiers se sont mis au service minimum, voire en arrêt-maladie. Tandis qu'à Nice, rapporte France Bleu Azur, une centaine d'agents se sont rassemblés mercredi 26 juillet pour une manifestation.

"Effectivement, c'est un métier qui est en extrême souffrance", confirme Anthony Caillé, de la CGT-Intérieur-Police. " On a qu'à le voir, notamment sur le taux d'arrêts-maladies et le taux de suicides dans notre profession extrêmement important. Mais à force de demander aux policiers de ne faire que des missions répressives punitives, ce n'est pas tenable", nuance le délégué syndical.

"Aujourd'hui, quelqu'un qui, tous les jours, se lève pour administrer des punitions et faire de la répression, il ne rentre pas chez lui indemne."

Anthony Caillé, secrétaire général de la CGT-Intérieur-Police à franceinfo

Anthony Caillé a publié une tribune dans les colonnes du journal Le Monde mercredi 26 juillet. Il estime qu'il faut réformer la formation, l'usage des armes et les instances qui contrôlent les écarts de la police, comme l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), pour éviter que les policiers français ne s'éloignent davantage de la population qu'ils sont censés protéger."


https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/detention-d-un-policier-a-marseille-le-gouvernement-doit-prendre-ses-responsabilites-estime-le-secretaire-general-de-la-cgt-interieur-police_5974358.html

Anonyme a dit…

"IL EST TRÈS TRAUMATISÉ MAIS IL N’A PAS DE HAINE"

"Je ne jette pas l’opprobre sur la police, ils l’ont peut-être confondu avec quelqu’un qui leur avait cassé les bonbons toute la soirée", assure Stéphane, l'oncle d'Hedi. "Je ne généralise surtout pas, il ne faut pas être dans l’excès, ni d’un côté ni de l’autre", ajoute-t-il.

Aujourd'hui, Hedi peine à se remettre de ses blessures. "A La Timone, où il est hospitalisé, on l'appelle le miraculé. Tout le monde est surpris qu’il ait retrouvé ses facultés aussi vite. Il est très traumatisé mais il n’a pas de haine", conclut Stéphane."


https://rmc.bfmtv.com/actualites/police-justice/on-l-appelle-le-miracule-l-oncle-d-hedi-violemment-frappe-par-des-policiers-temoigne_AV-202307270252.html

Anonyme a dit…

ÉTAT DE DROIT : QUE FAIT LA POLICE ?
BLAST, Le souffle de l'info



https://youtu.be/Hcv8SRfwSQ4



À Marseille, début juillet, Hedi, 22 ans, affirme avoir été littéralement roué de coups par six policiers après avoir d'abord été touché à la tempe par un tir de lanceur de balles de défense.

Plusieurs policiers de la brigade anticriminalité ont été placés en garde à vue. Lors de leur transfert depuis les locaux de l'inspection générale de la police nationale vers le quartier général de la police marseillaise, ils ont été applaudis par leurs collègues qui s'étaient spontanément rassemblés pour leur apporter leur soutien.

Mais le plus édifiant dans cette affaire est le silence de mort des macronistes.
Car lorsque des policiers refusent collectivement d'effectuer leur mission de routine pour protester contre l'incarcération d'un fonctionnaire soupçonné d'avoir perpétré de graves violences, cela commence à ressembler d'assez près à une sédition. C'est-à-dire à un soulèvement concerté contre l'autorité établie.

Et lorsque les chefs de ces policiers dont le comportement pourrait presque être considéré comme factieux demandent qu'ils soient exonérés des règles de droit qui s'appliquent au commun des mortels, cette volonté de se détacher des lois communes
pour constituer une entité autonome bénéficiant d'une impunité particulière, commencerait presque, elle, à ressembler à du séparatisme.

Leur silence de plomb s'explique peut-être par le fait qu'ils savent pertinemment que les policiers sont la dernière ligne qui les protège encore contre les colères du peuple et qu'ils n'ont par conséquent plus beaucoup d'autres choix que de s'incliner devant leurs attaques contre la justice et contre l'État de droit.

Il peut aussi s'expliquer par le fait que ces atteintes gravissimes s'inscrivent parfaitement dans leur interminable dérive autoritaire et ne les gênent donc pas du tout, bien au contraire.

Mais ils nous confirment dans tous les cas qu'aussi longtemps que ces gens seront au pouvoir, nous devrons désormais nous montrer extrêmement vigilants et nous préparer au pire.

Journaliste : Sébastien Fontenelle
Montage : Camille Chastrusse
Images : Arthur Frainet
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Morgane Sabouret
Production : Sophie Romillat
Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa
Directeur de la rédaction : Denis Robert