INTERDICTION DES VOLS COURTS : TOUT COMPRENDRE SUR L'ARNAQUE MACRONISTE Le Média
https://youtu.be/MF1ZoF449dA
Quand un décret d'application vide de sa substance une loi, qui avait déjà vidé de sa substance la proposition de la Convention citoyenne pour le climat qu'elle était censée reprendre... La suppression des vols intérieurs pouvant être remplacés par un trajet en train de moins de 2h30 était présentée comme une mesure phare de la loi Climat et résilience d'août 2021. Mais son décret d’application est tellement restreint et il produit tellement d'exceptions que la loi elle-même est vidée de sa substance et finit par n'interdire que trois liaisons aériennes.
Le passage par le Parlement avait déjà considérablement édulcoré la proposition de la Convention citoyenne pour le climat. Gouvernement, Conseil d'Etat et Commission européenne, très gentiment conseillés par le lobby de l'Aviation, se sont chargés de leur côté de produire un décret d'application rédigé de telle manière qu'il n'ait aucun effet. Les vols intérieurs courts ne sont donc absolument pas supprimés, et la réduction des émissions de gaz à effet de serre du secteur aérien reste très limitée. C'est un cas d'école d'inaction climatique, combinant agitation médiatique et usine à gaz juridique.
"En juin, 32,5 km de galeries ont déjà été réalisés sur les 162 km au total. Les chantiers n'en sont donc qu'à leur début. Depuis son lancement, le projet du Lyon-Turin a en effet pris du retard. Le tunnel transfrontalier, long de 57,5 km et en cours de creusement, doit désormais être livré en 2032.
Cela ne veut pas pour autant dire que des trains circuleront sur le Lyon-Turin en 2032. Si l'Italie a pris la décision de livrer ses voies d'accès en même temps que le tunnel de base, ce n'est pas le cas en France. En avril, une soixantaine de parlementaires, de différents bords politiques, ont lancé un appel à Emmanuel Macron pour accélérer la construction des voies d'accès françaises, craignant de voir le projet repoussé au-delà de 2045 comme le préconise le Conseil d'orientation des infrastructures (COI).
Ils demandaient de "lancer au plus vite les études d'avant-projet détaillé (APD) de la section française". Sans cela, au-delà de 2028, le projet n'aura plus de base légale. "La déclaration d'utilité publique (DUP) ne sera pas prolongée", indiquaient les parlementaires. Cela rendra alors constructibles des pans entiers de l'itinéraire reliant Lyon à Saint-Jean-de-Maurienne, une région soumise à une forte pression foncière.
IMPÔTS : EMMANUEL MACRON AU SERVICE DES ULTRA RICHES BLAST, Le souffle de l'info
https://youtu.be/MZuJUhefRqU
Ce sont les mots du président de la République en Conseil des ministres à la fin du mois de mai qui a enjoint ses ministres à « éviter le piège à la con de la fiscalité des plus riches », et ce alors, qu’il a refusé de taxer les superprofits en pleine crise Covid puis en pleine crise énergétique ou qu’il a supprimé l’impôt sur les grandes fortunes. Le débat ne date pas d’hier, et a été accentué par les crises récentes : certains dénoncent le fait que les milliardaires ne paient pas assez d’impôts, d’autres répondent qu’ils en paient déjà trop et qu’il faut cesser de les stigmatiser. Alors, quels impôts les ultra riches paient-ils vraiment, en quoi cela peut-il poser un problème, quels sont les outils fiscaux dont nous disposons aujourd’hui ? Réponse dans cette nouvelle émission économique pour Blast.
Journaliste : Salomé Saqué Montage : Ameyes Aït-Oufella Images : Arthur Frainet Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Adrien Colrat, Morgane Sabouret Production : Sophie Romillat Directeur des programmes : Mathias Enthoven Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa Directeur de la rédaction : Denis Robert
"L’accès au matériel ferroviaire est très compliqué, rapporte Nicolas Debaisieux. "Pour une entreprise nouvelle, il n’y a aucune aide de l’État, et puis surtout, il y a des composants auxquels on n’a pas accès. Et ce qui ne nous facilite pas la tâche, c’est que la plateforme SNCF connect ne prévoit pas la commercialisation de nos billets. Partant de là, les banques considèrent qu’il y a trop de risques et donc elles ne sont pas prêtes à nous accompagner", regrette le directeur général.
Depuis son lancement en 2019, Railcoop a déjà fait rouler des trains de fret, mais n’a pas encore transporté de voyageurs. Elle espère le faire dès l’été 2024. Railcoop lance d’ailleurs, dès juillet 2023, une vente de billet pour, l’espère-t-elle, montrer à ses partenaires financiers que la demande est là, et que les pré-ventes de billets génèreront assez de liquidités pour renflouer les caisses. "On veut s’aligner sur les prix pratiqués par Blablacar entre 30 et 40€ pour réaliser Bordeaux à Lyon en 7 h 30." (…)
4 commentaires:
La poudre de Perlimpinpin...
INTERDICTION DES VOLS COURTS : TOUT COMPRENDRE SUR L'ARNAQUE MACRONISTE
Le Média
https://youtu.be/MF1ZoF449dA
Quand un décret d'application vide de sa substance une loi, qui avait déjà vidé de sa substance la proposition de la Convention citoyenne pour le climat qu'elle était censée reprendre...
La suppression des vols intérieurs pouvant être remplacés par un trajet en train de moins de 2h30 était présentée comme une mesure phare de la loi Climat et résilience d'août 2021. Mais son décret d’application est tellement restreint et il produit tellement d'exceptions que la loi elle-même est vidée de sa substance et finit par n'interdire que trois liaisons aériennes.
Le passage par le Parlement avait déjà considérablement édulcoré la proposition de la Convention citoyenne pour le climat. Gouvernement, Conseil d'Etat et Commission européenne, très gentiment conseillés par le lobby de l'Aviation, se sont chargés de leur côté de produire un décret d'application rédigé de telle manière qu'il n'ait aucun effet.
Les vols intérieurs courts ne sont donc absolument pas supprimés, et la réduction des émissions de gaz à effet de serre du secteur aérien reste très limitée. C'est un cas d'école d'inaction climatique, combinant agitation médiatique et usine à gaz juridique.
Quelles échéances ?
"En juin, 32,5 km de galeries ont déjà été réalisés sur les 162 km au total. Les chantiers n'en sont donc qu'à leur début. Depuis son lancement, le projet du Lyon-Turin a en effet pris du retard. Le tunnel transfrontalier, long de 57,5 km et en cours de creusement, doit désormais être livré en 2032.
Cela ne veut pas pour autant dire que des trains circuleront sur le Lyon-Turin en 2032. Si l'Italie a pris la décision de livrer ses voies d'accès en même temps que le tunnel de base, ce n'est pas le cas en France. En avril, une soixantaine de parlementaires, de différents bords politiques, ont lancé un appel à Emmanuel Macron pour accélérer la construction des voies d'accès françaises, craignant de voir le projet repoussé au-delà de 2045 comme le préconise le Conseil d'orientation des infrastructures (COI).
Ils demandaient de "lancer au plus vite les études d'avant-projet détaillé (APD) de la section française". Sans cela, au-delà de 2028, le projet n'aura plus de base légale. "La déclaration d'utilité publique (DUP) ne sera pas prolongée", indiquaient les parlementaires. Cela rendra alors constructibles des pans entiers de l'itinéraire reliant Lyon à Saint-Jean-de-Maurienne, une région soumise à une forte pression foncière.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/savoie/lyon-turin-cinq-choses-a-savoir-sur-ce-projet-ferroviaire-considere-comme-le-chantier-du-siecle-en-savoie-2796726.html
IMPÔTS : EMMANUEL MACRON AU SERVICE DES ULTRA RICHES
BLAST, Le souffle de l'info
https://youtu.be/MZuJUhefRqU
Ce sont les mots du président de la République en Conseil des ministres à la fin du mois de mai qui a enjoint ses ministres à « éviter le piège à la con de la fiscalité des plus riches », et ce alors, qu’il a refusé de taxer les superprofits en pleine crise Covid puis en pleine crise énergétique ou qu’il a supprimé l’impôt sur les grandes fortunes.
Le débat ne date pas d’hier, et a été accentué par les crises récentes : certains dénoncent le fait que les milliardaires ne paient pas assez d’impôts, d’autres répondent qu’ils en paient déjà trop et qu’il faut cesser de les stigmatiser. Alors, quels impôts les ultra riches paient-ils vraiment, en quoi cela peut-il poser un problème, quels sont les outils fiscaux dont nous disposons aujourd’hui ? Réponse dans cette nouvelle émission économique pour Blast.
Journaliste : Salomé Saqué
Montage : Ameyes Aït-Oufella
Images : Arthur Frainet
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Adrien Colrat, Morgane Sabouret
Production : Sophie Romillat
Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa
Directeur de la rédaction : Denis Robert
Autoroutes sur les rails ?
Quelles sont les difficultés ?
"L’accès au matériel ferroviaire est très compliqué, rapporte Nicolas Debaisieux. "Pour une entreprise nouvelle, il n’y a aucune aide de l’État, et puis surtout, il y a des composants auxquels on n’a pas accès. Et ce qui ne nous facilite pas la tâche, c’est que la plateforme SNCF connect ne prévoit pas la commercialisation de nos billets. Partant de là, les banques considèrent qu’il y a trop de risques et donc elles ne sont pas prêtes à nous accompagner", regrette le directeur général.
Depuis son lancement en 2019, Railcoop a déjà fait rouler des trains de fret, mais n’a pas encore transporté de voyageurs. Elle espère le faire dès l’été 2024. Railcoop lance d’ailleurs, dès juillet 2023, une vente de billet pour, l’espère-t-elle, montrer à ses partenaires financiers que la demande est là, et que les pré-ventes de billets génèreront assez de liquidités pour renflouer les caisses. "On veut s’aligner sur les prix pratiqués par Blablacar entre 30 et 40€ pour réaliser Bordeaux à Lyon en 7 h 30."
(…)
https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/haute-vienne/limoges/la-ligne-bordeaux-lyon-via-limoges-prevue-par-railcoop-verra-t-elle-des-trains-rouler-un-jour-2801228.html
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