Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
jeudi 23 mars 2023
Mobilisation ✊ La stratégie choisie par le président est connue : diviser la population et dénoncer une supposée violence de la foule (en la provoquant ?) pour gagner le camp le plus conservateur à sa cause : la capitalisation des retraites et, plus largement, ne rien lâcher pour des intérêts particuliers. Cela correspond évidemment à une attitude qui n’est pas celle de celui qui le soir de son élection a assuré comprendre le vote de celles et ceux qui avaient voulu éviter le pire et ainsi vouloir rassembler tou•te•s les Français•es. C’est également une stratégie vieille comme le monde qui n’est pas plus glorieuse aujourd’hui qu’hier et qui risque de marquer Emmanuel Macron dans la case des dirigeants que l’Histoire oublie ou même qu’elle vilipende. Est-ce ce qu’il souhaite ? Sans doute pas mais, il n’y croit tout simplement pas. Et si nous parions que sa stratégie ne fonctionne pas ? Parce que l’opposition à sa réforme est très large et touche tous les actifs quelles que soient leurs convictions, notamment en ce qui concerne l’ordre public. Laisser entendre que le peuple dans la rue équivaut aux « factieux » du Capitole ou du Congresso nacional est caricatural (et grave) et risque d’agacer la population majoritaire sans convaincre les retraités qui certes le soutiennent encore, mais sont parents de protestataires. On voit aussi des syndicalistes policiers dans les cortèges et il n’est pas déraisonnable de penser possible un agacement voire un ralliement de forces de l’ordre, se sentant instrumentalisés (et fatigués), ou a minima ne voulant pas faire le jeu de l’escalade contre bien des leurs. Désormais, la population, la « foule », le peuple ne manifeste pas simplement contre un injuste et brutal texte contre nos retraites, mais aussi contre un mépris, une arrogance et …
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1 commentaire:
REPORTAGE.
"L’université Paul-Valéry – 20 000 étudiants – est bloquée depuis le 7 mars. Immersion au cœur de l’assemblée générale de jeudi.
(…)
"Jeudi 23 mars après-midi : plus d'un millier de jeunes, et quelques moins jeunes, s'agglutinent dans les travées de l'amphithéâtre 1 de l'université de sciences humaines et lettres de Montpellier, Paul-Valéry. Certains sont debout au fond de la salle, d'autres assis sur les marches, tant la foule est dense. « À la première assemblée générale, on n'était que 70 », s'émerveille un étudiant.
Depuis le 7 mars, une poignée d'irréductibles bloquent, de façon intermittente, les accès à l'université, pour protester contre la réforme des retraites. Tables et chaises en tas devant les entrées, et slogans rageurs sur les murs : « Macron t'es mort », ou « 49-3, ci-gît notre démocratie ». Le mouvement s'est durci depuis la semaine dernière, avec le vote, lors de la précédente assemblée générale, d'un blocage total « tant que la réforme des retraites n'aura pas été retirée »."
(…)
https://www.lepoint.fr/societe/montpellier-on-bloquera-l-universite-jusqu-au-retrait-de-la-reforme-24-03-2023-2513364_23.php
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