vendredi 3 février 2023

Rejet massif, mobilisation : la "bataille des retraites" ne fait que commencer

https://www.marianne.net/politique/macron/rejet-massif-mobilisation-la-bataille-des-retraites-ne-fait-que-commencer



5 commentaires:

Anonyme a dit…

P2 - Cet économiste explose la réforme des retraites
@lejtdeyoutube


https://youtube.com/shorts/pTjx8l5RfHw?feature=share


Y a pas de pb. Nous sommes face à un
hold-up.

Anonyme a dit…

MANIFS CONTRE LA RÉFORME DES RETRAITES : DES CHIFFRES TRUQUÉS PAR DES MACRONISTES ?
Le Média



https://youtu.be/sjqZZ7nqeEQ



Ce mardi 31 janvier, c’était l’acte 2 du large mouvement de contestation de la réforme des retraites façon Macron-Borne. Une démonstration de force puissante dans la rue, de l’avis quasi-unanime des observateurs. Le quotidien Libération indique que “le rapport de force se complique pour le gouvernement”.
“La mobilisation s’intensifie”, fait remarquer Le Monde.
Mais, tels des Gaulois dans leur village d’Astérix, une équipe d’observateurs semble considérer que les manifestants qui ont déferlé sur Paris n’étaient pas si nombreux que ça. Il s’agit de l’équipe du cabinet “indépendant” Occurrence, racheté il y a peu par l’institut de sondage IFOP.
Qu’est-ce que ce cabinet Occurrence, qui s’était donné pour mission de dire le chiffre exact suite aux manifestations, loin des exagérations des organisateurs et des sous-évaluations de la police ? Pourquoi en arrive-t-il à donner un verdict qui suscite autant de railleries ? Peut-on sérieusement compter le nombre de participants à une marche, ou à un meeting en plein air ?
Pour en parler, notre journaliste Théophile Kouamouo a voulu donner la parole à Alessio Motta, consultant et enseignant en sciences sociales, bon analyste des données chiffrées, spécialiste des enquêtes quali et quantitatives, auteur aussi du livre Sociologie des déclenchements d’actions protestataires paru aux Editions du Croquant et de l’Antimanuel de socio paru aux Éditions Bréal. On peut compter Alessio Motta au nombre des experts qui ont considéré que l’évaluation d’Occurrence, c’est-à-dire 55 000 manifestants à Paris le 31 janvier, était invraisemblable.
Pourquoi pense-t-il ainsi ? Il s’explique.

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"Assaël Adary
@AssaelAdary

Aurore : à ta disposition pour t'aider ! Mon réseau, mes compétences ...et une certaine idee de la politique "on ne siffle pas on combat!"


"Le compte Twitter de l’entrepreneur est décidément une mine d’or pour ses détracteurs. Très relayé par les partisans de la France insoumise depuis le 1er février, un tweet relève différentes publications promouvant l’action du gouvernement et « likées » (aimées) par le fondateur d’Occurrence. Une de ces publications provient directement du compte du parti Renaissance, affirmant qu’« après la réforme des retraites, les femmes gagneront plus ». Régulièrement, le PDG donne également des « likes » à des publications critiques de la vision de Jean-Luc Mélenchon, ou de la France insoumise de manière générale. Contacté ce jeudi 2 février par Marianne, Assaël Adary n’a pas répondu à nos solllicitations."


https://www.marianne.net/societe/qui-est-assael-adary-le-fondateur-du-cabinet-occurrence-dont-le-comptage-fait-polemique

Anonyme a dit…

Bismackien ou Beveridgien ? Black Rock aux
aguets face au "pognon de dingue"...


"Grâce aux débats récents sur les retraites, un objectif majeur – mais jamais avoué – de la plupart des gouvernements français depuis plus de vingt ans perce enfin au grand jour : basculer d’un système de retraite de type bismarckien à un système beveridgien. Ces deux systèmes se distinguent économiquement, mais aussi politiquement. En matière économique, un système bismarckien (Otto von Bismarck, 1815-1898, chancelier d’Allemagne) est neutre au sens où il redistribue des uns vers les autres : les cotisations comme les prestations sont proportionnelles aux salaires ; pour la plupart des retraités, les pensions du système constituent l’essentiel de leur revenu.

En revanche, dans un système beveridgien (William Beveridge, 1879-1963, économiste britannique), seule une retraite minimale est assurée universellement, financée par l’impôt. Ceux qui veulent davantage épargnent individuellement ou collectivement (par des fonds de pension). Politiquement, le système beveridgien sépare les classes populaires, seules dépendantes du système et bénéficiaires d’une certaine redistribution, des classes moyennes, solidaires des plus aisés dans la gestion financière de leur épargne. Inversement, le système bismarckien rapproche classes populaires et moyennes dans le souci du bon fonctionnement de la répartition, mais aussi patrons et salariés, qui cogèrent le système."
(…)

https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/02/01/reforme-des-retraites-un-coin-est-enfonce-entre-les-classes-moyennes-et-les-classes-populaires_6160111_3232.html

Anonyme a dit…

Un économiste ébranle tout le plateau de BFM Business en exposant un document transmis à l'UE !
Le Dissident



https://youtu.be/NKc1gKhMi2A



Cette vidéo est extraite de l'émission "Les Experts" (BFM Business) du mercredi 22 septembre 2021.

Christian Chavagneux, [journaliste] économique et éditorialiste au mensuel Alternatives Économiques : « Tout le monde se focalise sur le budget 2022, mais le plus dangereux vient après. Le gouvernement envisage une réduction drastique des dépenses publiques, une cure d'austérité comme la France n'en a jamais connue. Les cibles : l'investissement public, les fonctionnaires et la protection sociale».

*****

Finir la casse du modèle social français

"Le gouvernement ferait mieux d’afficher nettement la couleur : après avoir réduit les ressources des chômeurs, il s’attaque désormais aux retraites dans une volonté claire de remettre en cause le modèle social français. Après les privatisations, la chute de l’investissement public, la flexibilisation des marchés financiers, puis des marchés du travail, il ne reste plus qu’un pilier fort du régime économique d’après-guerre, l’Etat social.

C’est ce dernier pilier que le gouvernement remet en cause. Et par tous les bouts : les baisses de cotisations sociales en faveur des entreprises, les baisses des prestations chômage et maintenant la remise en cause des dépenses de retraite.

Certes, on n’en est pas encore à la promotion de la retraite par capitalisation. Soit ce sera pour un prochain successeur du président actuel, soit par la force des choses : les Français et les Françaises les plus aisés n’attendront pas 64 ans pour partir en retraite et sortiront eux-mêmes du système. Ils pourront le faire grâce aux revenus de leurs placements, et, de fait, la réforme actuelle les y encourage grandement.

Tous les syndicats de salariés et environ 70 % de la population française est opposée à cette réforme. Mais on nous dit que le Président de la République y tient pour des raisons de prestige personnel : il veut rester dans l’Histoire comme le grand réformateur de la France."
(...)


https://www.alternatives-economiques.fr/christian-chavagneux/retraites-violence-dune-reforme/00105796

Anonyme a dit…

L'ultra-violence sociale est en Marche !

Waouh ! Ce mensonge du gouvernement est une dinguerie
Osons Causer



https://youtu.be/07Gm32CoQpI



Retraite : le gouvernement a-t-il truqué les chiffres pour créer de faux déficits ? Ou prévoit-il une baisse du niveau de vie ultra violente de toute la fonction publique ?
C'est l'un ou l'autre, d'après les révélations du collectif Nos Services Publics.

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"L’étude des hypothèses retenues par le gouvernement pour calibrer sa réforme des retraites conduit à mettre au jour, si ces hypothèses sont sincères, un impact négatif de grande ampleur sur l’état des services publics. En effet, les hypothèses transmises au COR pour ses projections en matière de retraites se sont notablement dégradées par rapport à 2021. Elles prévoient une stabilité des effectifs globaux pour la fonction publique, et notamment une stabilité totale pour les fonctions publiques d’Etat et territoriale. Un tel gel entraînerait, pour les administrations publiques de l’Etat et des collectivités territoriales l’impossibilité de recruter au-delà du remplacement des départs à la retraite, pendant la durée du quinquennat, et représenterait une rigidification des recrutements dans les services publics inédite depuis 2012. S’agissant de la rémunération, Bercy prévoit un quasi-gel des rémunérations sur toute la durée du quinquennat en cours, conduisant à une baisse très significative de la rémunération réelle (une fois l’inflation prise en compte) des fonctionnaires de 11 % entre 2022 et 2027. Les pensions des fonctionnaires partant à la retraite en 2027 se verraient amputées d’autant (11%).

Compte tenu de l’importance des cotisations publiques pour le système des retraites, une telle dégradation de la masse salariale publique conduirait à aggraver notablement le déséquilibre du système de retraites à horizon 2030. La diminution de la rémunération des fonctionnaires, en termes réels, conduirait en effet à une dégradation conséquente des cotisations versées par les employeurs des 2,2 millions de fonctionnaires territoriaux et hospitaliers. A l’inverse, si aucun décrochage de la rémunération des fonctionnaires n’était organisé et que la masse salariale indiciaire évoluait comme celle de l’ensemble de la population, le déficit du système de retraites serait sensiblement diminué à horizon 2030. Cette réduction substantielle du déficit serait directement due à l’apport de 0,13 points de PIB de cotisations supplémentaires au système de retraites en 2030, soit 3,3 milliards d’euros, par les fonctionnaires territoriaux et hospitaliers.

Les projections de gel de l'emploi public et de baisse des rémunérations des fonctionnaires du gouvernement entreraient en contradiction avec les besoins auxquels font face les services publics, a fortiori dans un contexte de crise d’attractivité de la fonction publique. Elle apparaît en outre contradictoire avec les récentes décisions et déclarations ministérielles sur les revalorisations dans la fonction publique. Devant l’impossibilité de conclure à la sincérité ou non des hypothèses de déficit présentées par le gouvernement depuis septembre 2022, une clarification apparaît nécessaire :

Ou bien les projections réalisées en matière d’emploi public reflètent réellement des objectifs politiques, et le gouvernement prévoit à la fois de geler les effectifs et de diminuer le pouvoir d’achat des fonctionnaires de 11% d’ici à la fin du quinquennat, avec des conséquences délétères sur les services publics.

Ou bien le déficit du système de retraites a été artificiellement surévalué pour justifier la réforme, ce qui soulèverait des interrogations légitimes sur la justification de la réforme des retraites actuellement en débat.

Loin d’être anecdotique, le débat sur les projets gouvernementaux en matière d’emploi et de rémunération des fonctionnaires est un préalable pour assurer la sincérité et la transparence du débat public sur le projet de loi sur les retraites."


https://nosservicespublics.fr/projet-loi-retraites