lundi 30 janvier 2023

Vendredi 3 février à Alès, participez à la réunion publique pour nos retraites !



 
Réunion publique pour nos retraites à Alès
Avec Michel Sala, Sandrine Rousseau, Clémentine Autain, Olivier Faure, Benjamin Lucas et Yannick Monnet
 
 
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3 commentaires:

Anonyme a dit…

Au regard de la nature engagée de vos films, il vous semblait nécessaire de manifester votre solidarité aux grévistes qui luttent contre la réforme des retraites. Quelle intitiative avez-vous prise ?

"Il s’agit en fait d’une opération que nous avions déjà impulsée en 2020 lors du précédent projet de réforme des retraites porté par le gouvernement d’Édouard Philippe, ajourné du fait de l’arrivée du Covid. L’initiative est coordonnée par Les Mutins de Pangée, une coopérative audiovisuelle et cinématographique de production, d’édition et de distribution (en salles, VOD, DVD). En solidarité, des réalisateurs, producteurs et distributeurs mettent à disposition leurs films pour qui veut organiser des projections avec collectes au profit des caisses de grève. Il y a un peu plus de deux ans, cette action, pourtant peu médiatisée, avait tout de même permis de récolter quelque 43 000 euros. On espère faire mieux.
Effectivement, il s’agit pour moi d’être cohérent avec ce qu’évoquent mes films, notamment La Sociale (2016), c’est-à-dire cette belle idée incarnée par Ambroise Croizat, ministre du Travail communiste du général de Gaulle, et bâtisseur de la Sécurité sociale au lendemain de la guerre. Cela prend évidemment tout son sens que ce documentaire fasse partie des quatre films dont j’ai libéré les droits."

Quels sont les trois autres ?

"Les Jours heureux (2013), qui rend hommage au projet social élaboré en 1944 par le Conseil national de la Résistance et raconte sa destruction progressive, et, en accord avec François Ruffin [le député LFI a coréalisé ces deux films, ndlr], Debout les femmes ! (2019), qui se penche sur les travailleuses précaires et invisibilisées des métiers du lien, et J’veux du soleil ! (2021), sur les Gilets jaunes."
(...)


https://www.telerama.fr/cinema/greve-contre-la-reforme-des-retraites-solidaire-le-realisateur-gilles-perret-offre-quatre-de-ses-films-7014092.php




DES FILMS EN SOUTIEN AUX CAISSES DE GRÈVE

"En solidarité avec les grévistes qui luttent depuis un mois contre le projet indécent de casse du régime des retraites et pour une véritable réforme solidaire, des réalisateurs, producteurs, distributeurs mettent à disposition leurs films pour qui veut organiser des séances au profit des caisses de grève, jusqu’au bout de la grève. Aussi nous reversons les recettes de ces films achetés en téléchargement sur lesmutins.org pendant la grève."
(...)

MODE D’EMPLOI

"Organiser une projection est l’occasion de se rassembler, de discuter, de penser la suite, de s’organiser et d’exprimer sa solidarité au mouvement, notamment en contribuant à la caisse de grève de votre choix.

1 - Choisissez un ou plusieurs films dans la liste ci-dessous ;

2 - Choisissez un lieu de projection : un cinéma, une salle des fêtes, une salle associative, un bistrot, un appartement, un piquet de grève… où vous voulez ;

3 - Fixez une date et un horaire (il faut faire vite, dans les jours qui viennent) ;

4 - Écrivez-nous à contact@lesmutins.org pour nous informer de tous ces détails afin que nous confirmions l’autorisation avec les distributeurs et relayions votre initiative dans nos réseaux ;

5 - Si vous ne disposez pas déjà d’une copie du film, il vous suffit d’acheter le fichier à télécharger sur les fiches films quand c’est disponible (nous reversons intégralement cette contribution à une caisse de grève). Si vous envisagez une séance dans une salle de cinéma, il faut prévoir le temps pour l’envoi du film en DCP (format de diffusion en salles de cinéma) en accord avec le distributeur, mais nous vous mettons on garde de négocier à l’avance directement avec le cinéma pour la remise des recettes aux caisses de grèves, qui n’est pas toujours possible pour eux comptablement.

6 - Informez-nous ensuite des recettes récoltées et que vous avez versées aux caisses de grèves de votre choix ;

7 - Recommencez, jusqu’à la victoire…"
(...)


https://www.lesmutins.org/des-films-en-soutien-aux-caisses

Anonyme a dit…

La force du nombre

"Devant une salle Cazot pleine à craquer (environ 700 personnes selon les estimations), l’écologiste, tout comme sa collègue Clémentine Autain (LFI) et les députés Benjamin Lucas (Génération.s), Yannick Monnet (PCF) et Hervé Saulignac (PS), ont tour à tour voulu déconstruire les arguments de la majorité présidentielle. "Les Français l’ont très bien compris : leur réforme est injuste et brutale !", scande Clémentine Autain, convaincue que le projet va "transformer les deux plus belles années de la retraite aux deux pires années de travail". "Si on taxe seulement 2 % les 42 milliardaires français, le problème serait réglé, ajoute-t-elle.

Tout en affichant un front uni à travers leurs différents partis, les représentants de la Nupes affirment tous que la victoire contre le projet dépendra de la réponse de la rue. "Seul votre nombre pourra les faire plier !, adresse l’Insoumise à l'assemblée présente, qui espère, naturellement, que la Nupes devienne, par la suite, coalition dirigeante. "Si nous gagnons cette bataille, elle va nous laisser le champ libre pour une alternative. »

En chœur, tout en saluant le courage des grévistes qui perdent des "jours de salaire", les parlementaires appellent à une ruée massive "dans les grandes villes et les villages", mardi et samedi prochains."


https://www.midilibre.fr/2023/02/04/depuis-ales-une-nupes-en-ordre-de-marche-contre-la-reforme-des-retraites-10973317.php

Anonyme a dit…

"Entre Sandrine Rousseau et Clémentine Autain, têtes d'affiche de la soirée, Hervé Solignac, mais aussi le communiste Yannick Monnet, député de l'Allier, et le député Génération.s des Yvelines, Benjamin Lucas, ont su se faire un nom devant une salle conquise par les arguments. Yannick Monnet a souligné qu'une "taxe sur le capital", une "hausse des salaires", la mise en place de "l'égalité salariale hommes/femmes" ou encore "la lutte contre l'évasion fiscale" feraient entrer "des milliards dans les caisses". Quand Benjamin Lucas s'est arrêté sur l'expression "paresse", reprochée par Gérald Darmanin à la Gauche, en inversant la vision : "Qui a le droit à la paresse actuellement, si ce n'est les milliardaires ?", accusés d'accumuler les dividendes sans travailler.

Largement devant à l'applaudimètre, et clou de la soirée, Clémentine Autain a offert la conclusion, alors que les arguments contre le projet avaient été énoncés. Elle a dénoncé la méthode orwellienne du Gouvernement, "qui utilise des mots qui veulent dire le contraire : la guerre, c'est la paix ; la contrainte, c'est la liberté". EIle s'est employée à dénoncer "l'injustice" que porterait le projet, "parce qu'il va s'abattre d'abord sur ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt, il va creuser les inégalités entre les hommes et les femmes (...) Et transformer les plus belles années de la retraite en pires années de travail". Elle a dénoncé une paupérisation "hallucinante", en Suède, à la suite d'une réforme de même type, il y a 20 ans. "Comme pour France Telecom, EDF, la SNCF, ils veulent sauver le régime par répartition, donc ils le cassent. Ils ont toujours fait ça", a-t-elle insisté, tandis que quelqu'un dans le public ajoutait "les autoroutes" au bilan dressé.

La députée de Seine-Saint-Denis a fini en saluant "le front politique constitué avec la Nupes. Réussissons à gagner cette bataille et elle nous ouvrira la voie pour la suite." Optimistes, les orateurs ont dit leur conviction de voir le texte tomber face à la mobilisation. Ils semblaient surtout conscients que leur unité, qui pouvait apparaître de circonstance lors des Législatives, s'est fortement renforcée avec cette lutte commune. Si Emmanuel Macron a d'ores et déjà échoué à faire accepter son projet, il a soudé la Gauche comme elle ne l'avait sans doute pas été depuis longtemps. C'est peut-être ce que rapportera à sa présidente, Jean-Luc Gibelin, élu salindrois et régional, proche de Carole Delga, aperçu dans la salle en début de meeting."



https://www.objectifgard.com/gard/ales-cevennes/fait-du-jour-a-ales-clementine-autain-et-sandrine-rousseau-portent-la-nupes-contre-la-reforme-des-retraites-105417.php