"Mais il n’y a pas que la Châteldon qui est mise à mal. Le journal en ligne Médiacités Lyon a eu accès à des documents de l’antenne lyonnaise de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) qui enquête sur trois eaux de la SCBV, qui embouteille les eaux de Châteldon, Saint-Yorre et Vichy Célestins.
Pour ces deux dernières, selon Médiacités, la DGCCRF enquête sur l’utilisation de sulfate de fer heptahydraté pour leur traitement, une procédure contraire à la réglementation.
Du côté du parquet de Cusset, le procureur de la république Éric Neveu indique n’avoir aucun commentaire à faire pour l’instant, l’affaire n’étant « pas encore judiciarisée. »
Contacté, le groupe Alma, par le biais de son service communication, indique « rester en contact avec les autorités compétentes, et n’avoir à ce stade aucune information officielle à relayer »."
Le discours entier de Carlos Bilongo, interrompu par une invective raciste d'un député RN Glupatate
https://youtu.be/qK6qvuqEv4k
Le nom du député RN : Grégoire de Fournas
Son palmarès : « Il se prétend défenseur du Médoc contre l’immigration, dit préférer l’emploi local et être vent debout contre les prestataires viticoles, mais lorsque que vous avez le dos tourné, Monsieur de Fournas utilise de la main-d’œuvre étrangère à bas prix, qu’elle soit roumaine ou portugaise. Quand il est pris la main dans le pot de confiture, sa seule excuse est que « c’est exceptionnel » ! » – Maire de Pauillac
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"La trajectoire politique de ce colosse à fines montures a bifurqué sur ces cinq mots. Samedi 5 novembre, en cas de victoire, probable, de Jordan Bardella dans la course à la présidence du RN, Grégoire de Fournas s’apprêtait à monter dans le bon wagon. Protégé d’Edwige Diaz, une valeur montante du parti que M. Bardella s’apprête à nommer vice-présidente, le viticulteur âgé de 37 ans aurait dû endosser, selon Le Point et Valeurs actuelles, la fonction de porte-parole du RN. Depuis l’été, il appréciait de s’arrêter devant les micros tendus. Le parti étant à la recherche de nouveaux profils à faire émerger au Palais-Bourbon, il aurait dû en être." (...)
Volvic en partie responsable d’un tarissement des sources
"Certes, le changement climatique joue un rôle majeur dans la réduction de la ressource en eau. Les experts s’accordent à le reconnaître. Mais Édouard de Féligonde pointe un autre responsable : le groupe Danone, qui a racheté la société des eaux de Volvic à Nestlé en 1993. Aujourd’hui, elle emploie près de 900 personnes et commercialise 1,75 milliard de bouteilles par an. Son activité fluctue selon les périodes de l’année. En été, lorsque la demande est au plus fort, on peut voir partir jusqu’à 250 camions et cinq trains par jour. Ils approvisionnent le marché français, mais pas seulement, car Volvic exporte 70% de sa production, essentiellement vers l’Allemagne, le Royaume-Uni et le Japon.
Pour produire autant, Danone dispose de cinq forages qui sont aujourd’hui dans le collimateur de certains riverains. "Avant les captages, on avait un débit de 600 à 700 litres par seconde sur la source de la pisciculture, relève François Dominique Delarouzière, un géologue de l’association Preva (Préservation entrée volcans). En 1983, on était descendu à 420 litres par seconde. Et en 2019, on est tombé à 70." Il constate que "lorsqu’on arrête de pomper à Volvic, ce qui se fait chaque année pour des opérations de maintenance, on voit le débit des résurgences remonter. Cela montre qu’il y a bien une corrélation directe."
La pisciculture d’Édouard de Féligonde à Malauzat est à l’arrêt, les lentilles d’eau se développent dans les bassins, le 5 mai 2021 (THIERRY ZOCCOLAN / AFP) La pisciculture d’Édouard de Féligonde à Malauzat est à l’arrêt, les lentilles d’eau se développent dans les bassins, le 5 mai 2021 (THIERRY ZOCCOLAN / AFP) Considérant que les autorisations d’exploiter l’eau attribuées à Volvic par la préfecture sont responsables de cette situation, Édouard de Féligonde a assigné le préfet devant le tribunal administratif de Clermont-Ferrand. Une expertise réalisée par le cabinet de l’hydrogéologue Daniel Devred a conclu que la baisse des sources de 1981 à 2019 pouvait être imputée à 63 % aux régies des eaux (qui alimentent les communes de la région en eau potable), mais aussi à 37% à la société des eaux de Volvic. L’expert considère donc que "le lien de causalité est incontestablement établi entre les prélèvements de la société des eaux de Volvic, ceux des régies des eaux, et les baisses de débit des sources des requérants." L’affaire n’est pas tranchée pour autant : le 25 mai 2022, le tribunal a commandé une nouvelle expertise ainsi qu’une étude hydraulique." (...)
3 commentaires:
De la Saint-Yorre au "dîner des sommets" ?
Saint-Yorre et Vichy Célestins
"Mais il n’y a pas que la Châteldon qui est mise à mal. Le journal en ligne Médiacités Lyon a eu accès à des documents de l’antenne lyonnaise de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) qui enquête sur trois eaux de la SCBV, qui embouteille les eaux de Châteldon, Saint-Yorre et Vichy Célestins.
Pour ces deux dernières, selon Médiacités, la DGCCRF enquête sur l’utilisation de sulfate de fer heptahydraté pour leur traitement, une procédure contraire à la réglementation.
Du côté du parquet de Cusset, le procureur de la république Éric Neveu indique n’avoir aucun commentaire à faire pour l’instant, l’affaire n’étant « pas encore judiciarisée. »
Contacté, le groupe Alma, par le biais de son service communication, indique « rester en contact avec les autorités compétentes, et n’avoir à ce stade aucune information officielle à relayer »."
https://www.lamontagne.fr/saint-yorre-03270/actualites/un-gout-de-scandale-dans-les-eaux-minerales-du-bassin-de-vichy-allier-et-de-chateldon-puy-de-dome_14211205/
LA BOURGEOISIE, D'UN SOMMET À L'AUTRE
Le discours entier de Carlos Bilongo, interrompu par une invective raciste d'un député RN
Glupatate
https://youtu.be/qK6qvuqEv4k
Le nom du député RN : Grégoire de Fournas
Son palmarès : « Il se prétend défenseur du Médoc contre l’immigration, dit préférer l’emploi local et être vent debout contre les prestataires viticoles, mais lorsque que vous avez le dos tourné, Monsieur de Fournas utilise de la main-d’œuvre étrangère à bas prix, qu’elle soit roumaine ou portugaise. Quand il est pris la main dans le pot de confiture, sa seule excuse est que « c’est exceptionnel » ! » – Maire de Pauillac
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"La trajectoire politique de ce colosse à fines montures a bifurqué sur ces cinq mots. Samedi 5 novembre, en cas de victoire, probable, de Jordan Bardella dans la course à la présidence du RN, Grégoire de Fournas s’apprêtait à monter dans le bon wagon. Protégé d’Edwige Diaz, une valeur montante du parti que M. Bardella s’apprête à nommer vice-présidente, le viticulteur âgé de 37 ans aurait dû endosser, selon Le Point et Valeurs actuelles, la fonction de porte-parole du RN. Depuis l’été, il appréciait de s’arrêter devant les micros tendus. Le parti étant à la recherche de nouveaux profils à faire émerger au Palais-Bourbon, il aurait dû en être."
(...)
https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/11/05/gregoire-de-fournas-un-depute-rn-obsede-par-les-migrants_6148626_823448.html
Volvic en partie responsable d’un tarissement des sources
"Certes, le changement climatique joue un rôle majeur dans la réduction de la ressource en eau. Les experts s’accordent à le reconnaître. Mais Édouard de Féligonde pointe un autre responsable : le groupe Danone, qui a racheté la société des eaux de Volvic à Nestlé en 1993. Aujourd’hui, elle emploie près de 900 personnes et commercialise 1,75 milliard de bouteilles par an. Son activité fluctue selon les périodes de l’année. En été, lorsque la demande est au plus fort, on peut voir partir jusqu’à 250 camions et cinq trains par jour. Ils approvisionnent le marché français, mais pas seulement, car Volvic exporte 70% de sa production, essentiellement vers l’Allemagne, le Royaume-Uni et le Japon.
Pour produire autant, Danone dispose de cinq forages qui sont aujourd’hui dans le collimateur de certains riverains. "Avant les captages, on avait un débit de 600 à 700 litres par seconde sur la source de la pisciculture, relève François Dominique Delarouzière, un géologue de l’association Preva (Préservation entrée volcans). En 1983, on était descendu à 420 litres par seconde. Et en 2019, on est tombé à 70." Il constate que "lorsqu’on arrête de pomper à Volvic, ce qui se fait chaque année pour des opérations de maintenance, on voit le débit des résurgences remonter. Cela montre qu’il y a bien une corrélation directe."
La pisciculture d’Édouard de Féligonde à Malauzat est à l’arrêt, les lentilles d’eau se développent dans les bassins, le 5 mai 2021 (THIERRY ZOCCOLAN / AFP)
La pisciculture d’Édouard de Féligonde à Malauzat est à l’arrêt, les lentilles d’eau se développent dans les bassins, le 5 mai 2021 (THIERRY ZOCCOLAN / AFP)
Considérant que les autorisations d’exploiter l’eau attribuées à Volvic par la préfecture sont responsables de cette situation, Édouard de Féligonde a assigné le préfet devant le tribunal administratif de Clermont-Ferrand. Une expertise réalisée par le cabinet de l’hydrogéologue Daniel Devred a conclu que la baisse des sources de 1981 à 2019 pouvait être imputée à 63 % aux régies des eaux (qui alimentent les communes de la région en eau potable), mais aussi à 37% à la société des eaux de Volvic. L’expert considère donc que "le lien de causalité est incontestablement établi entre les prélèvements de la société des eaux de Volvic, ceux des régies des eaux, et les baisses de débit des sources des requérants." L’affaire n’est pas tranchée pour autant : le 25 mai 2022, le tribunal a commandé une nouvelle expertise ainsi qu’une étude hydraulique."
(...)
https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/enquete-sources-taries-decharge-sauvage-volvic-soupconne-de-menacer-la-ressource-en-eau_5470893.html
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