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jeudi 24 novembre 2022
Affaire McKinsey : le Parquet national financier a ouvert deux informations judiciaires sur les comptes de campagne d'Emmanuel Macron en 2017 et 2022
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2 commentaires:
COMPTES DE CAMPAGNE, MCKINSEY... POURQUOI MACRON PEUT NARGUER LES FRANÇAIS
Le Média
https://youtu.be/mjb9vXKyhXQ
“Pourquoi seulement maintenant ?” C’est la première question qui est venu à l’esprit de Théophile Kouamouo après les révélations du Parisien relatives à l’ouverture d’enquêtes visant Emmanuel Macron et la multinationale de conseil McKinsey, notamment en ce qui concerne des soupçons de “financement illégal de campagne” et de “favoritisme”.
Pourquoi c’est seulement maintenant, alors qu’Emmanuel Macron est confortablement installé à l’Elysée, pour son deuxième mandat, et alors que les institutions de la Vème République lui procurent une barricade juridique de première classe ? Pourquoi c’est maintenant que la justice de notre pays décide d’en savoir plus sur ce qui relève en grande partie, au fond, du secret de Polichinelle ? La manière dont les choses se sont emboîtées, ce qui a été fait et ce qui a été omis, tout dans cette affaire témoigne de ce qu’est la France d’aujourd’hui (et peut-être de demain).
Il faut noter que le communiqué du Parquet national financier évoque très clairement le groupe McKinsey mais à aucun moment ne cite Emmanuel Macron, comme si évoquer son nom revenait déjà à mettre en cause le fameux principe d’irresponsabilité pénale du chef de l’Etat.
Pourquoi dans certains cas, le Parquet prend-il l’initiative de la rédaction d’un communiqué immédiatement après chaque étape d’une procédure et dans d’autres attend-il un scoop dans la presse pour s’exprimer ? Pourquoi dans certains cas, les fuites dans la presse sont-elles plus rapides que dans d’autres ? La vérité se trouve dans nos institutions, et dans la manière dont leurs travers antidémocratique sont exacerbés par des (ir)responsables politiques soucieux de se protéger.
"Après McKinsey, la Chambre nationale des huissiers a-t-elle joué un rôle, en sous-main, dans la campagne d’Emmanuel Macron en 2017 ? Mis en cause en interne, Patrick Sannino, l’ancien président de cette instance, s’en défend farouchement. Une enquête préliminaire est en cours sur une série de soupçons."
(...)
https://www.marianne.net/politique/macron/presidentielle-2017-apres-mckinsey-les-huissiers-ont-ils-finance-la-campagne-demmanuel-macron
Patrick Sannino et ses émoluments...
Un train de vie qui intrigue
"Dans le même temps, c’est l’évolution de la situation de l’ADEC depuis 2015 qui interroge ses membres. Patrick Sannino aurait, avec l’ADEC, bâti un réseau de sociétés qui vendent aux huissiers des solutions électroniques. Une douzaine de sociétés auraient été acquises en quelques années. L’ensemble serait jugé "en cercle fermé" par des membres du bureau ou à des proches de la Chambre, précise Le Monde. "Il y a un sentiment de racket pour nous, huissiers de terrain, estime un autre huissier. On doit passer par l’ADEC mais ce n’est pas de la modernité, c’est de l’abus. On sert l’intérêt de quelques personnes", précise ainsi un huissier.
Enfin, la thématique du train de vie fait l’objet, là aussi, d’un autre signalement, effectué à destination de la Cour des comptes. L’Ordre des huissiers de justice aurait ainsi un budget de 30 millions d’euros pour un bureau de sept personnes et une trentaine de délégués. Les budgets communication et frais de mission ou de réception feraient aussi débat. Patrick Sannino lui-même aurait un grand appartement de fonction dans le 9e arrondissement de la capitale. Sa carte professionnelle aurait aussi servi à régler des voyages privés. Face aux accusations, son avocat fournit des explications détaillées, soulignant notamment que les voyages non protocolaires ont été remboursés. L'abonnement mensuel de l'un de ses proches, le trésorier de la Chambre nationale, payé avec sa carte bancaire professionnelle aurait aussi été remboursé.
Interrogé sur des travaux dans l'appartement de fonction dont le coût s’élèverait à 37.000 euros en 2016, l'avocat de Patrick Sannino précise qu'il s'agit de "travaux d’entretien nécessaires et réguliers. Ils sont au budget de la section, validés en assemblée générale et en aucune façon somptuaires". Il souligne aussi que pour ce qui est dépenses signalées à la Cour des comptes, les documents "auxquels [nous avons] eu accès ont été volés (…), une procédure pénale étant en cours". Mais, pour expliquer les tensions, il invoque surtout un "contexte de jalousie" et un "combat de mâles dominants pour la conquête du pouvoir"."
https://www.capital.fr/economie-politique/le-surprenant-train-de-vie-du-president-de-lordre-des-huissiers-de-justice-1376362
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