mercredi 19 octobre 2022

La « jurisprudence Macron » et la corruption de la République

https://www.nouvelobs.com/idees/20221018.OBS64797/la-jurisprudence-macron-et-la-corruption-de-la-republique.html



9 commentaires:

Anonyme a dit…

Def. Stasis (Source Wikipedia)

"La notion de stasis peut être traduite par les termes de discorde, de décadence, d’effondrement des valeurs aristocratiques, de troubles civiques et même de révolte. Désignant la réalité de la guerre au sein même de la ville, elle s’oppose en ceci au terme πόλεμος (pólemos), qui fait référence à la guerre contre un ennemi extérieur. Cette crise est aussi bien perçue dans les sources comme une souillure civique que comme une sédition. Elle ne connaît ni règle ni limite et trouve son expression la plus aiguë dans la révolution puis la guerre civile. Cette rivalité se traduit dialectiquement par des affrontements politiques ou des guerres intestines, par une suite de revendications, de victoires et de relatifs reculs qui résument l’histoire de la cité archaïque, de la tyrannie et du processus de démocratisation.

La stasis résulte généralement d’une tension entre divers groupes sociaux, dont l’un se sent floué par le système politique imposé. La friction peut découler de causes multiples, tel qu’un écart de richesses, mais surtout un rôle politique différent au sein de la cité, entre les familles aristocratiques combattantes d’une part, et une classe de commerçants et d’artisans enrichis d’autre part, ces derniers demandant à participer à la vie politique de la cité."
(...)

Anonyme a dit…

"L’arroseur arrosé, illustration.
En fin de séance, mardi 18 octobre, le député Rassemblement National Jean-Philippe Tanguy, agacé par les députés NUPES, a réclamé un rappel au règlement, comme cela se fait souvent dans l’hémicycle. Il n’avait sans doute pas prévu de perdre la parole à cause de son propre rappel.

Au micro, l’élu de la Somme a lu l’article 54 alinéa 6 du règlement de l’Assemblée nationale : « L’orateur ne doit pas s’écarter de la question sinon le président l’y rappelle. S’il ne défère pas de ce rappel, (...) le président peut lui retirer la parole », rappelle le député avant d’enchaîner sur deux autres articles. La présidente de la séance, la socialiste Valérie Rabault, a alors saisi la balle au bond : « Alors monsieur Tanguy je vais vous retirer la parole au titre de ce même article 54 », répond-elle avec un léger sourire, sous les applaudissements d’une partie des députés."
(...)


https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/jean-philippe-tanguy-n-aurait-pas-du-faire-ce-rappel-au-reglement_209147.html

Anonyme a dit…

L’illusion d’une coconstruction

"Soit l’assurance pour le gouvernement de rester en place, et de faire passer son budget en ajoutant quelques amendements (pas tous) votés avant le recours au 49.3. Pour donner l’illusion d’une coconstruction (puisque l’immense majorité des amendements retenus vient de la majorité et de ses partenaires), l’exécutif a gardé entre autres l’amendement sur les jets privés, celui sur le loto de la biodiversité, ou encore un autre sur le passage du plafond des tickets-restaurants de 11 à 13 euros. Exit en revanche celui sur les superdividendes.

De quoi augmenter l’enveloppe budgétaire, mais pas de contenter l’opposition qui considère que l’exécutif aurait dû conserver l’ensemble des mesures adoptées par la représentation nationale dans son texte final.

Des critiques et un scénario qui risquent de se répéter dans les prochaines semaines, puisque le gouvernement n’exclut pas de recourir au 49.3 pour faire passer son Projet de loi de finances de la Sécurité sociale. Sophie Taillé-Polian prévient : « je ne sais pas ce qu’il en sera, mais la logique voudrait qu’on dépose aussi une motion de censure dans ce cas-là ». Et tout le monde rejouera exactement le même rôle. Probablement pour le même résultat."



https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/un-49-3-qui-acheve-une-sequence-deplorable-a-l-assemblee-nationale_209181.html

Anonyme a dit…

https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/avant-le-49-3-cet-argument-du-gouvernement-contre-les-grevistes-se-retourne-contre-lui_209158.html

Anonyme a dit…

#RDLS157 : Front populaire, 49.3, Sauvons le lycée pro, Chine/Inde
JEAN-LUC MÉLENCHON




https://youtu.be/7qKUlQSfJWg



Dans ce 157e numéro de la Revue de la Semaine, Jean-Luc Mélenchon remercie tout d’abord les nouveaux abonnés qui ont rejoint la chaîne et qui permettent de dépasser la barre des 800 000 abonnés.

Il revient ensuite sur le succès de la marche du 16 octobre contre la vie chère et l’inaction climatique avec plus de 140 000 personnes réunies à Paris. Il explique que c’était une véritable démonstration de force du peuple dans son ensemble avec des salariés, des retraités, des enseignants, des étudiants, lycéens et chômeurs, unis dans la rue. Bien que la marche se soit faite à l’initiative de la NUPES, elle a su réunir beaucoup plus largement. Jean-Luc Mélenchon a expliqué que cet événement dessinait un nouveau Front populaire qui pourra s’opposer au chaos organisé partout par Emmanuel Macron. Il a indiqué qu’une nouvelle date serait sans doute bientôt proposée pour poursuivre la mobilisation. En attendant, il a appelé à soutenir les grèves en cours à l'initiative des syndicats.

Jean-Luc Mélenchon aborde ensuite la situation à l’Assemblée nationale avec le gouvernement qui veut faire passer son budget grâce au 49.3, c’est-à-dire sans vote du parlement. Il a expliqué à quel point c’était une atteinte à la démocratie que d’empêcher tout débat et tout amendement sur ce texte. Il a souligné que les hypocrites seraient bientôt démasqués lors de la motion de censure de la NUPES qui sera déposée pour bloquer le 49.3. Le RN et les LR devront alors choisir s’ils soutiennent le gouvernement et son énième budget austéritaire. Jean-Luc Mélenchon a rappelé que Macron pensait faire peur aux députés NUPES en menaçant de dissoudre l’Assemblée alors que justement la NUPES reconnaît la souveraineté du peuple et ne craint pas de nouvelles élections.

Jean-Luc Mélenchon traite ensuite des grèves contre la réforme du lycée professionnel. Il explique à quel point le système d’éducation professionnel est particulier en France. Il détaille comment Macron va petit à petit détruire les lycées professionnels pour les remplacer par des « écoles de production » qui sont des escroqueries absolues. Il souligne que les diplômes prévus dans ces écoles ne seront pas des diplômes garantis par l’État comme c’est le cas actuellement. Il y a donc une destruction organisée du système d’apprentissage français qui était pourtant repris dans le monde entier. Macron place volontairement les jeunes dans une situation de sous formation et de surexploitation.

Jean-Luc Mélenchon évoque ensuite l’international avec le 20e congrès du Parti Communiste Chinois. Il souligne l’absence d’informations dans la presse sur la question alors que la Chine est un acteur mondial majeur. Il explique que c'est également le cas pour l'actualité politique en Inde qui reste absente des grands médias.

Enfin il termine cette Revue de la Semaine en soulignant l’exploit de Karim Benzema, récemment élu Ballon d’or.

Crédit générique : Maxime Viancin (Réalisation) / Milan Prados (Musique)

SOMMAIRE
00:00 : Introduction
00:39 : Succès de la marche du 16 octobre
08:00 : 49.3 et impuissance du gouvernement
13:40 : Macron s'attaque aux lycées professionnels
22:37 : Ballon d'or de Benzema

Anonyme a dit…

LA MACRONIE N’AIME PAS LA DÉMOCRATIE
BLAST, Le souffle de l'info



https://youtu.be/4iFkNsJcA4E



"La grève est un droit. La grève est même un droit constitutionnel. Il faut le rappeler inlassablement, et à très haute voix. En effet, le gouvernement semble avoir des problèmes avec le droit de grève. La première ministre, Elisabeth Borne, le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, n’ont eu de cesse ces dernières semaines , de piocher dans le lexique guerrier, évidemment destiné à présenter les grévistes comme des ennemis.

Et c’est bien sûr la même rhétorique guerrière et sécuritaire qui est régulièrement mobilisée par les commentateurs et commentatrice qui, sur les chaînes dites « d’info », et en particulier sur la plus droitière d’entre elles, présentent la grève comme une « prise d’otages ». La cheffe du gouvernement réprimande donc les grévistes qui ont l’outrecuidance de ne pas se démobiliser lorsqu’ils estiment que leurs revendications n’ont pas été suffisamment prises en compte.

Alors que ces salariés exercent leur droit de grève, Élisabeth Borne soutient sans rire que ce comportement est anormal, car explique-t-elle, ils devraient plutôt se rallier à un accord qu’elle présente comme majoritaire. Mais elle, que fait-elle, quand, par exemple, l’Assemblée nationale se prononce très majoritairement, comme c’est le cas en ce moment, contre le projet de budget que défend son gouvernement ?

Est-ce que la Première ministre s’applique à elle-même la règle qu’elle édicte pour les grévistes ? Est-ce qu’elle se plie à l’avis de la majorité ?

Pas du tout : elle sort son article 49.3. Pour les salariés comme à l’Assemblée Nationale, il semblerait que la macronie n’aime pas trop la démocratie."

Nouveau numéro de « Quelle époque formidable », la chronique politique de Sebastien Fontenelle, à retrouver tous les jeudi, sur Blast.

Journaliste : Sébastien Fontenelle
Réalisation : Mathias Enthoven
Montage : Camille Chalot
Images : Ameyes Aït-Oufella
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Adrien Colrat
Diffusion : Maxime Hector
Production : Thomas Bornot
Rédaction en chef : Soumaya Benaissa

Anonyme a dit…

"Quand la discrétion cache une ambition. Silencieux depuis qu'il a perdu sa circonscription des Alpes-de-Haute-Provence aux législatives de 2022, Christophe Castaner n'a pas dit son dernier mot en politique. Alors que certains élus viseraient déjà 2027, lui s'attaque à Monaco. Son projet ? "Devenir ministre d'État à Monaco, c'est-à-dire chef du gouvernement de la principauté", rapporte Le Point, ce jeudi 20 octobre. Une envie dont il aurait déjà fait part à Emmanuel Macron qui est en charge de l'élection du détenteur de ce poste "habituellement désigné parmi les hauts fonctionnaires français en fin de carrière". Une fois son choix annoncé, l'élu est "adoubé" par le prince de Monaco."
(...)


https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/christophe-castaner-bientot-recase-ce-poste-prestigieux-et-tres-remunerateur-quil-vise_504731

Anonyme a dit…

Elisabeth Borne : le 49.3 des riches
LE BON SENS - Antoine Léaument



https://youtu.be/E7jNdqP-hNQ



Ce mercredi 19 octobre, Élisabeth Borne, Première ministre d'Emmanuel Macron, a décidé d'utiliser l'article 49.3 de la Constitution, qui lui permet de considérer comme adopté le projet de loi de finances pour 2023. Pour y faire face, la NUPES a déposé une motion de censure.

Dans cette vidéo, le député LFI Antoine Léaument explique ce qu'Elisabth Borne a voulu faire avec ce 49.3 : revenir sur l'adoption de plusieurs amendements par l'Assemblée nationale. Notamment deux : le premier concernant le rétablissement de l'exit tax (un mécanisme de lutte contre l'évasion fiscale), le second concernant la mise en place d'une taxation des super-dividendes.

Antoine Léaument explique comment ce 49.3 est une brutalisation de l'opposition, mais aussi de la majorité présidentielle. Il parle également des sujets qui ne pourront pas être utilisé du fait de son utilisation : la taxation des super-profits, et la suppression de la CVAE (cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises).

Enfin, Antoine Léaument dit quelques mots sur les révélations qui ont eu lieu pendant le débat, et notamment sur le fait que le Rassemblement national s'est prononcé contre le rétablissement de l'ISF, l'impôt sur la fortune. Il appelle à regarder de près ce qui va se passer à l'Assemblée nationale dans les jours à venir.

Anonyme a dit…

"TROU DE LA SÉCU" : TOUT SUR LE PLUS LONG MENSONGE DE LA RÉPUBLIQUE
Le Média



https://youtu.be/KQHkceAYPj0




Une fois n’est pas coutume, le 19ème épisode de Toujours Debout est consacré à la sécurité sociale. Lisa Lap et son invité Nicolas Da Silva détricotent un sujet qui peut paraître incompréhensible ou barbant mais qui est un véritable enjeu citoyen et démocratique et surtout qui nous concerne toutes et tous : la sécu comme on l’appelle.

La sécurité sociale, le trou de la sécu qu’il faut absolument combler, les réformes qu’il faut mener, le déficit énorme, les économies inévitables... Et si le discours changeait et qu'on vous disait que la sécurité sociale se portait très bien financièrement ? C'est le sujet du nouveau livre de l'économiste Nicolas Da Silva : “La bataille de la sécu, une histoire du système de santé” qui paraît vendredi, aux éditions La Fabrique. Il y a plein de bonnes raison de nous dire que la sécu, ça ne peut pas marcher.

Pourtant, on a créé cette sécurité sociale, dans le conflit, et c'est dans le conflit que les gouvernements successifs essayent de la défaire. Avec une préface de Bernard Friot, grand habitué du plateau du Média, retrouvez l'entretien d’actu, seconde et dernière partie de l'émission phare du Média, tout les jours à partir de 18h30, en direct sur votre chaine youtube préférée.