"Les sourcils froncés, la voix qui porte, le doigt pointé à la façon d’un procureur, Olivier Faure sort de ses gonds. Nous sommes le 11 juillet à l’Assemblée nationale. Elisabeth Borne vient d’achever son discours de politique générale. Quelques jours plus tôt, les « marcheurs » ont aidé le Rassemblement national à obtenir deux vice-présidences. A la tribune, Faure se fâche. « Taisez-vous maintenant, vous fissurez toutes les digues. » Piquée au vif, la Première ministre ajuste son collier, grommelle quelques mots derrière son masque. Plus haut, les « insoumis », les communistes et les écolos sont déjà debout pour saluer le punch inattendu du premier secrétaire du Parti socialiste. Ils l’applaudissent à tout rompre comme s’il était enfin l’un des leurs. Le symbole parfait d’une gauche unie derrière l’un de ses leaders." (...)
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"Les sourcils froncés, la voix qui porte, le doigt pointé à la façon d’un procureur, Olivier Faure sort de ses gonds. Nous sommes le 11 juillet à l’Assemblée nationale. Elisabeth Borne vient d’achever son discours de politique générale. Quelques jours plus tôt, les « marcheurs » ont aidé le Rassemblement national à obtenir deux vice-présidences. A la tribune, Faure se fâche. « Taisez-vous maintenant, vous fissurez toutes les digues. » Piquée au vif, la Première ministre ajuste son collier, grommelle quelques mots derrière son masque. Plus haut, les « insoumis », les communistes et les écolos sont déjà debout pour saluer le punch inattendu du premier secrétaire du Parti socialiste. Ils l’applaudissent à tout rompre comme s’il était enfin l’un des leurs. Le symbole parfait d’une gauche unie derrière l’un de ses leaders."
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https://www.nouvelobs.com/politique/20220726.OBS61339/quelque-chose-s-est-libere-en-moi-olivier-le-nouvel-homme-faure.html
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