jeudi 30 juin 2022

INFOGRAPHIES. Quels sont les députés d'opposition réélus les plus "Macron-compatibles" à l'Assemblée nationale ?
Ou comment contourner le vote des français (remarque réboussière)

https://www.francetvinfo.fr/politique/parlement-francais/assemblee-nationale/infographies-quels-sont-les-deputes-d-opposition-reelus-les-plus-macron-compatibles-a-l-assemblee-nationale_5223337.html



4 commentaires:

Anonyme a dit…

PS : La purge, c'est maintenant ...
Et pas de "magnanimité" !


"Parmi les dissidents se trouvent l’ancien ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, qui était suppléant d’une candidate dissidente du Pas-de-Calais, le député de l’Ariège, Laurent Panifous, élu face au député sortant et candidat de la Nupes-LFI Michel Larive, le patron du PS en Ardèche, Laurent Ughetto, mais aussi tous les dissidents de la Sarthe soutenus par le maire du Mans, Stéphane Le Foll, ou ceux de l’Hérault soutenus par la présidente de la région Occitanie, Carole Delga, et le maire de Montpellier, Michael Delafosse."
(...)


https://www.sudouest.fr/elections/legislatives/legislatives-le-grand-pardon-n-est-pas-possible-le-ps-veut-exclure-les-dissidents-aux-elections-11499286.php

Anonyme a dit…

L'accord secret entre les macronistes, LR et le RN pour battre la Nupes
La chaîne de Serge Faubert



https://youtu.be/DI86sVpiRh0




Cette semaine, l’Assemblée élisait sa présidente et le bureau qui organise son activité. Pour barrer la route de la Questure à la Nupes, Renaissance –l’ancienne LREM – Les Républicains et le Rassemblement national ont conclu un pacte discret. A l’arrivée, le RN décroche deux vice-présidences de l’Assemblée. Et LR conserve l’un des trois postes de questeurs, ces grands argentiers du Palais Bourbon.

On est loin des compromis annoncés d’Élisabeth Borne et Emmanuel Macron.

Malgré ces manœuvres d’antichambre, la Nupes a réussi à porter Eric Coquerel à la tête de la commission des finances. Sans doute la plus influente des 8 commissions de l’Assemblée nationale.

Anonyme a dit…

"Adrien Quatennens a débuté l’entretien sur Europe 1 en revenant sur les propos de Rokhaya Diallo au sujet d’Éric Coquerel, lequel rédigera une tribune face aux accusations portées contre lui ce week-end: « Cela lui appartient de répondre s’il le souhaite. On ne peut pas mégoter ou prendre à la légère les violences sexistes et sexuelles, c’est pour cela que nous avons mis en place, à la France Insoumise, une cellule qui organise ce travail d’accueil, d’écoute, d’accompagnement et de sanction politique. Le comité n’a jamais été saisi de témoignages ou de faits sur Éric Coquerel.» Le député a ajouté que « cela ne peut pas être non plus seulement sur le registre de la rumeur en jetant quelqu’un en pâture. Nous n’avons pas de témoignages, donc il n’y a pas lieu d’aller plus loin.»

Il est également revenu sur la semaine riche en émotion à l’Assemblée Nationale, entre votes pour des postes et alliances de circonstance s : « Les choses ne se sont pas mal déroulées, c’est de la politique qui s’est passée à travers les différentes fonctions de l’Assemblée Nationale. » Il a étrillé le gouvernement: « On voit que la Macronie n’a toujours pas pris acte de sa défaite du 19 juin. Pour permettre de continuer à donner l’illusion de majorité absolue dans la fonction de l’Assemblée Nationale, elle s’est appuyée sur la complicité bienveillante de l’extrême-droite et de la droite républicaine. »

Sur les votes à certains postes clés, il n’était pas en restes : « Il faut être précis. Mercredi matin, une discussion s’est faite entre les présidents de groupe et la répartition ne correspondait pas à celle des groupes. C’est pour cela que nous sommes allés au vote ; mais ce qui est inédit, c’est que les deux vice-présidences d’extrême-droite ont été élus par le concours des députés de la Macronie qui ont voté pour elles. »
(...)


https://www.parismatch.com/Actu/Politique/Adrien-Quatennens-1815273

Anonyme a dit…

HISTOIRE DE LA POLICE : SERVICE PUBLIC OU ARME DU POUVOIR ? | E. BLANCHARD, V. MILLIOT, J. THÉRY
Le Média



https://youtu.be/4F_mhShtcmA



La violence arbitraire et le détournement des fonctions de sécurité contre la population, au bénéfice de ceux qui contrôlent l'Etat, sont des phénomènes qui ne datent certes pas de ces dernières années : ils sont aussi vieux que la police elle-même et découlent des ambiguïtés inhérentes à sa nature même, depuis ses origines sous l'Ancien Régime.
Emmanuel Blanchard et Vincent Milliot, co-auteurs d'une somme sur l'histoire de la police, montrent comment toute l'histoire de cette institution est marquée par l'équivoque, entre service à la population et instrument de son asservissement.
Les fonctions de police, lorsqu'elles émergent au sortir des Guerres de religion et, surtout, à partir du XVIIe siècle, englobent toute la sphère exécutive du gouvernement ; il s'agit de l'ensemble de l'activité par laquelle l'administration de la cité est mise en oeuvre. Ce sont les Lumières et leur combat pour les droits de l'homme qui président au développement, à partir de la deuxième moitié du XVIIIe s., d'une exigence de contrôle sur l'usage de la force et de l'emprisonnement au nom de l'autorité publique.
La violence particulière de la police française et l'impunité de ses excès, qui sont bien perçus à l'étranger comme une spécificité nationale, tiennent à l'exceptionnelle centralisation du pouvoir, de la monarchie absolue à la Ve République, mais aussi aux effets de la longue expérience coloniale des XIXe-XXes., qui a fortement contribuer à la perpétuation d'une pratique très autoritaire.

Motion design Kilian Le Dantec. Montage Bérénice Sevestre. Une émission de Julien Théry.