"Jamais un président élu ou réélu n'était apparu au soir de sa victoire aussi peu grandi par l'élection. Il semblait privé de cette aura que donne le suffrage universel. Il n'était pas illégitime, mais comme démagnétisé. Au moment de rendre publics les résultats du scrutin, le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, pourtant rompu aux usages institutionnels, trébucha sur le chiffre des suffrages obtenus par Emmanuel Macron comme si l'histoire, par sa bouche, hésitait à reconnaître et à proclamer cette victoire qui ressemblait à une défaite." (...)
Entre un président "démagnétisé" et une "opposante victorieuse" qui s'éclipse 15 jours pour vacance, voilà une situation pour le moins vaseuse pour ne pas dire marécageuse...
"À part lors de quelques meetings locaux d’élections moins prestigieuses, il n’était pas commun de voir ces dernières années, comme ce vendredi soir à l’espace Cazot à Alès, presque toutes les composantes de la Gauche alésienne assises côte-à-côte sur une même estrade. L’engouement, s’il a à peine dépassé les 200 personnes, a même surpris les organisateurs qui ont dû rajouter des chaises avant que ne débutent les prises de parole.
Dernier à prendre la parole, formant un V entre l’index et le majeur, Michel Sala a dit, après tous les autres, son plaisir de voir toutes les forces réunies derrière la bannière Nupes. Il s’est dit conscient des « déchirements » qu’ont pu mener le retrait de candidatures « qui auraient pu être naturelles », comme celle de Sylvain André, maire communiste de Cendras, sur cette même 5e circonscription. Maire de Saint-Félix-de-Pallières – dont il a rappelé la mine qui pollue, pour des décennies encore, le territoire – il a brossé son parcours, « militant syndical dans le secteur bancaire pendant 40 ans » et conseiller des collectivités locales dans ce cadre. « J’ai conscience de passer de la gestion des affaires et du patrimoine communal à une fonction toute autre », a glissé le candidat, avant de souligner sa volonté de « restaurer le pouvoir législatif », d’introduire un référendum d’initiative populaire, de d’établir et d’encadrer « une définition stricte des prérogatives du Président de la République ». Il a promis de mettre « en oeuvre rapidement les réformes sociales et écologiques nécessaires », se félicitant que la dynamique de la Nupes a déjà « réussi à évacuer de la campagne électorale les surenchères xénophobes et à mettre sur le devant de la scène les urgences sociales et climatiques », pour lesquelles 300 propositions seront dévoilées ce week-end au niveau national." (...)
Oui monsieur Macron le 3ème tour existe, et on va le gagner ! Jean-Luc Mélenchon
https://youtu.be/qoPC_kmA2C8
Le 12 mai 2022, Jean-Luc Mélenchon tenait un discours lors d’un apéro de l’Union populaire à Marseille.
Le candidat au poste de Premier ministre est revenu dans un premier temps sur la dernière élection présidentielle. Il a expliqué que le peuple français avait installé une situation sans précédent lors de la dernière campagne avec la composition de 3 grands blocs : les libéraux, l’extrême-droite et le bloc populaire constitué par l’action autour d’une ligne de rupture avec le néolibéralisme. Il a appelé à s’appuyer sur la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale pour entraîner la société et se donner pour objectif la rupture avec le néolibéralisme et l'harmonie des êtres humains entre eux et avec la nature.
Il a rappelé que l’élection législative était celle qui allait donner le mandat pour gouverner. En votant pour une majorité de la Nouvelle Union Populaire, nous pourrons choisir le Premier ministre. Jean-Luc Mélenchon a réitéré son intention, en cas de majorité de la nouvelle union à l’Assemblée, de déterminer et de conduire la politique de la Nation conformément à la Constitution. Le programme qui s’appliquera sera celui de la Nouvelle Union Populaire écologique et sociale.
Sur l’Europe, il a souligné que le programme choisi par les Français s’appliquera même s’il est contradictoire aux traités européens. Il a expliqué que l’idée européenne avait besoin d’un renouveau démocratique et que pour qu’elle vive, il fallait que les peuples voient que leur volonté était respectée. Il a pointé du doigt M. Macron qui demande à respecter les traités alors que lui-même ne le fait pas, ni pour les 3% ni pour les limites de la dette. Il a également été condamné 2 fois pour inaction écologique.
Jean-Luc Mélenchon a ensuite abordé la crise sociale dans le pays, avec des gens qui basculent dans une situation de misère avec l’inflation. Il a souligné que la première manière de régler le problème était d’augmenter les minimas sociaux, d’augmenter les retraites et les salaires. Il a ensuite évoqué la question des retraites en rappelant que les retraités n’étaient pas des « inactifs ». Il a donc alerté sur le fait que l'affaire des retraites n’était pas un petit sujet dans la prochaine campagne des législatives. En effet, puisque M. Macron veut mettre la retraite à 65 ans, pour pouvoir attendre de la toucher à taux plein, il faudra attendre d’être au RSA ou au chômage.
Le candidat au poste de Premier ministre a indiqué que si les gens votent pour la Nouvelle Union Populaire, ils pourront avoir le SMIC à 1 400€, les négociations salariales et la retraite à 60 ans.
Enfin, il a expliqué qu’il ne serait pas candidat lors des prochaines élections législatives à Marseille. Il a indiqué que Manuel Bompard le serait dans cette circonscription en tant que représentant des plus éminents de la jeune génération des insoumis. Il a appelé les habitants à voter pour lui afin de le faire élire à l’Assemblée nationale.
C'est pour toi le message d'Eloi Laurent vivifiant qui suit 19:53...
CE QUI NOUS ATTEND MAINTENANT QU'EMMANUEL MACRON EST RÉÉLU Blast, le souffle de l'info
https://youtu.be/cfimhoQKMlQ
À quoi va ressembler le quinquennat d’Emmanuel Macron ? Chômage, retraites, écologie : quelles vont être les conséquences sur nos vies du programme du président réélu, de quels outils dispose t il pour le mettre en œuvre ? Une cohabitation ou une mobilisation citoyenne peuvent-elles l’empêcher ? Salomé Saqué interroge Éloi Laurent, un économiste de l’OFCE qui porte une analyse originale sur la situation politique et économique actuelle.
Journaliste : Salomé Saqué Montage : Delfina de Oliveira Cézar Images : Arthur Frainet Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Adrien Colrat Diffusion : Maxime Hector Production : Thomas Bornot Direction des programmes : Mathias Enthoven Rédaction en chef : Soumaya Benaissa
Face à l'inflation, le SMIC à 1 500 euros net ! Jean-Luc Mélenchon
https://youtu.be/l3l2YFuVz0Y
Le 15 mai 2022, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de France 3 pour l’émission « Dimanche en politique ».
Interrogé sur les élections législatives des 12 et 19 juin, il a expliqué que si les gens votent et élisent une majorité de députés de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale, il serait Premier ministre. Dans ce cas, comme le prévoit la Constitution, ce sera le Premier ministre qui dirigera la politique de la nation, pas le président de la République.
Jean-Luc Mélenchon a souligné que Monsieur Macron avait été élu par défaut puisqu’il y a eu plus de gens qui ont voté pour lui au second tour pour voter contre Marine Le Pen, que par conviction. Il a donc appelé les Français à trancher les questions qui n’avaient pas été réglées lors du troisième tour que seront les élections législatives.
Sur le thème de l’Europe, il a rappelé sa position ainsi que celle de la nouvelle Union populaire : lorsqu'il y a contradiction entre une mesure prévue par le programme que les Français ont adopté et un traité européen, c'est le programme qu'on applique, quitte à désobéir aux traités. Il a cité quelques exemples de points qui seraient concernés comme la cantine bio pour les enfants ou encore la baisse du prix de la TVA sur les transports.
Jean-Luc Mélenchon a ensuite abordé la question de sa relation avec M. Macron notamment sur les questions de diplomatie ou de relations extérieures. Il a expliqué que la Constitution confie au Premier ministre le pouvoir sur les questions de défense et d'affaires étrangères. Le chef de l'État, lui, est chef des armées et il négocie et signe les traités. Il a une compétence, mais il a une compétence dans des domaines bien définis.
Concernant le pouvoir d’achat, le candidat au poste de Premier ministre a indiqué qu’il fallait augmenter le point d'indice des fonctionnaires, mais aussi augmenter le SMIC. Puisque le SMIC est maintenant à 1300 euros du fait de l'inflation, il a précisé qu’il le passerait à 1500 euros net par mois.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon a évoqué les sécheresses importantes qui ont lieu actuellement. Il a rappelé qu’il avait mis très tôt le thème de l’eau au centre de ses discours. Alors que seize départements sont en alerte sécheresse, que les nappes phréatiques se vident et que le débit des fleuves baisse, il a appelé à traiter d’urgence deux problèmes majeurs : les mauvais usages de l’eau et son gaspillage.
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"Jamais un président élu ou réélu n'était apparu au soir de sa victoire aussi peu grandi par l'élection. Il semblait privé de cette aura que donne le suffrage universel. Il n'était pas illégitime, mais comme démagnétisé. Au moment de rendre publics les résultats du scrutin, le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, pourtant rompu aux usages institutionnels, trébucha sur le chiffre des suffrages obtenus par Emmanuel Macron comme si l'histoire, par sa bouche, hésitait à reconnaître et à proclamer cette victoire qui ressemblait à une défaite." (...)
Entre un président "démagnétisé" et une "opposante victorieuse" qui s'éclipse 15 jours pour vacance, voilà une situation pour le moins vaseuse pour ne pas dire marécageuse...
"À part lors de quelques meetings locaux d’élections moins prestigieuses, il n’était pas commun de voir ces dernières années, comme ce vendredi soir à l’espace Cazot à Alès, presque toutes les composantes de la Gauche alésienne assises côte-à-côte sur une même estrade. L’engouement, s’il a à peine dépassé les 200 personnes, a même surpris les organisateurs qui ont dû rajouter des chaises avant que ne débutent les prises de parole.
Dernier à prendre la parole, formant un V entre l’index et le majeur, Michel Sala a dit, après tous les autres, son plaisir de voir toutes les forces réunies derrière la bannière Nupes. Il s’est dit conscient des « déchirements » qu’ont pu mener le retrait de candidatures « qui auraient pu être naturelles », comme celle de Sylvain André, maire communiste de Cendras, sur cette même 5e circonscription. Maire de Saint-Félix-de-Pallières – dont il a rappelé la mine qui pollue, pour des décennies encore, le territoire – il a brossé son parcours, « militant syndical dans le secteur bancaire pendant 40 ans » et conseiller des collectivités locales dans ce cadre. « J’ai conscience de passer de la gestion des affaires et du patrimoine communal à une fonction toute autre », a glissé le candidat, avant de souligner sa volonté de « restaurer le pouvoir législatif », d’introduire un référendum d’initiative populaire, de d’établir et d’encadrer « une définition stricte des prérogatives du Président de la République ». Il a promis de mettre « en oeuvre rapidement les réformes sociales et écologiques nécessaires », se félicitant que la dynamique de la Nupes a déjà « réussi à évacuer de la campagne électorale les surenchères xénophobes et à mettre sur le devant de la scène les urgences sociales et climatiques », pour lesquelles 300 propositions seront dévoilées ce week-end au niveau national."
(...)
https://www.objectifgard.com/2022/05/13/ales-michel-sala-et-la-nouvelle-union-populaire-reunissent-la-gauche-et-200-personnes-a-lespace-cazot/
Oui monsieur Macron le 3ème tour existe, et on va le gagner !
Jean-Luc Mélenchon
https://youtu.be/qoPC_kmA2C8
Le 12 mai 2022, Jean-Luc Mélenchon tenait un discours lors d’un apéro de l’Union populaire à Marseille.
Le candidat au poste de Premier ministre est revenu dans un premier temps sur la dernière élection présidentielle. Il a expliqué que le peuple français avait installé une situation sans précédent lors de la dernière campagne avec la composition de 3 grands blocs : les libéraux, l’extrême-droite et le bloc populaire constitué par l’action autour d’une ligne de rupture avec le néolibéralisme. Il a appelé à s’appuyer sur la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale pour entraîner la société et se donner pour objectif la rupture avec le néolibéralisme et l'harmonie des êtres humains entre eux et avec la nature.
Il a rappelé que l’élection législative était celle qui allait donner le mandat pour gouverner. En votant pour une majorité de la Nouvelle Union Populaire, nous pourrons choisir le Premier ministre. Jean-Luc Mélenchon a réitéré son intention, en cas de majorité de la nouvelle union à l’Assemblée, de déterminer et de conduire la politique de la Nation conformément à la Constitution. Le programme qui s’appliquera sera celui de la Nouvelle Union Populaire écologique et sociale.
Sur l’Europe, il a souligné que le programme choisi par les Français s’appliquera même s’il est contradictoire aux traités européens. Il a expliqué que l’idée européenne avait besoin d’un renouveau démocratique et que pour qu’elle vive, il fallait que les peuples voient que leur volonté était respectée. Il a pointé du doigt M. Macron qui demande à respecter les traités alors que lui-même ne le fait pas, ni pour les 3% ni pour les limites de la dette. Il a également été condamné 2 fois pour inaction écologique.
Jean-Luc Mélenchon a ensuite abordé la crise sociale dans le pays, avec des gens qui basculent dans une situation de misère avec l’inflation. Il a souligné que la première manière de régler le problème était d’augmenter les minimas sociaux, d’augmenter les retraites et les salaires. Il a ensuite évoqué la question des retraites en rappelant que les retraités n’étaient pas des « inactifs ». Il a donc alerté sur le fait que l'affaire des retraites n’était pas un petit sujet dans la prochaine campagne des législatives. En effet, puisque M. Macron veut mettre la retraite à 65 ans, pour pouvoir attendre de la toucher à taux plein, il faudra attendre d’être au RSA ou au chômage.
Le candidat au poste de Premier ministre a indiqué que si les gens votent pour la Nouvelle Union Populaire, ils pourront avoir le SMIC à 1 400€, les négociations salariales et la retraite à 60 ans.
Enfin, il a expliqué qu’il ne serait pas candidat lors des prochaines élections législatives à Marseille. Il a indiqué que Manuel Bompard le serait dans cette circonscription en tant que représentant des plus éminents de la jeune génération des insoumis. Il a appelé les habitants à voter pour lui afin de le faire élire à l’Assemblée nationale.
Bien sûr Macron est élu mais c'est une défaite et Mélenchon est battu mais c'est une victoire ? Vous êtes cons ou vous le faite exprès ?
C'est pour toi le message d'Eloi Laurent vivifiant qui suit 19:53...
CE QUI NOUS ATTEND MAINTENANT QU'EMMANUEL MACRON EST RÉÉLU
Blast, le souffle de l'info
https://youtu.be/cfimhoQKMlQ
À quoi va ressembler le quinquennat d’Emmanuel Macron ? Chômage, retraites, écologie : quelles vont être les conséquences sur nos vies du programme du président réélu, de quels outils dispose t il pour le mettre en œuvre ? Une cohabitation ou une mobilisation citoyenne peuvent-elles l’empêcher ? Salomé Saqué interroge Éloi Laurent, un économiste de l’OFCE qui porte une analyse originale sur la situation politique et économique actuelle.
Journaliste : Salomé Saqué
Montage : Delfina de Oliveira Cézar
Images : Arthur Frainet
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Adrien Colrat
Diffusion : Maxime Hector
Production : Thomas Bornot
Direction des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaissa
Face à l'inflation, le SMIC à 1 500 euros net !
Jean-Luc Mélenchon
https://youtu.be/l3l2YFuVz0Y
Le 15 mai 2022, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de France 3 pour l’émission « Dimanche en politique ».
Interrogé sur les élections législatives des 12 et 19 juin, il a expliqué que si les gens votent et élisent une majorité de députés de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale, il serait Premier ministre. Dans ce cas, comme le prévoit la Constitution, ce sera le Premier ministre qui dirigera la politique de la nation, pas le président de la République.
Jean-Luc Mélenchon a souligné que Monsieur Macron avait été élu par défaut puisqu’il y a eu plus de gens qui ont voté pour lui au second tour pour voter contre Marine Le Pen, que par conviction. Il a donc appelé les Français à trancher les questions qui n’avaient pas été réglées lors du troisième tour que seront les élections législatives.
Sur le thème de l’Europe, il a rappelé sa position ainsi que celle de la nouvelle Union populaire : lorsqu'il y a contradiction entre une mesure prévue par le programme que les Français ont adopté et un traité européen, c'est le programme qu'on applique, quitte à désobéir aux traités. Il a cité quelques exemples de points qui seraient concernés comme la cantine bio pour les enfants ou encore la baisse du prix de la TVA sur les transports.
Jean-Luc Mélenchon a ensuite abordé la question de sa relation avec M. Macron notamment sur les questions de diplomatie ou de relations extérieures. Il a expliqué que la Constitution confie au Premier ministre le pouvoir sur les questions de défense et d'affaires étrangères. Le chef de l'État, lui, est chef des armées et il négocie et signe les traités. Il a une compétence, mais il a une compétence dans des domaines bien définis.
Concernant le pouvoir d’achat, le candidat au poste de Premier ministre a indiqué qu’il fallait augmenter le point d'indice des fonctionnaires, mais aussi augmenter le SMIC. Puisque le SMIC est maintenant à 1300 euros du fait de l'inflation, il a précisé qu’il le passerait à 1500 euros net par mois.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon a évoqué les sécheresses importantes qui ont lieu actuellement. Il a rappelé qu’il avait mis très tôt le thème de l’eau au centre de ses discours. Alors que seize départements sont en alerte sécheresse, que les nappes phréatiques se vident et que le débit des fleuves baisse, il a appelé à traiter d’urgence deux problèmes majeurs : les mauvais usages de l’eau et son gaspillage.
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