mercredi 27 avril 2022

DIRECT. Elections : le PS et La France insoumise vont se rencontrer pour tenter de trouver un accord pour les législatives

https://www.francetvinfo.fr/elections/presidentielle/direct-elections-le-ps-et-la-france-insoumise-vont-se-rencontrer-pour-tenter-de-trouver-un-accord-pour-les-legislatives_5104849.html

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Une opposition franche à Emmanuel Macron

"A la question "est-il préférable que, après les élections législatives, il y ait une majorité de députés... ?", 61% suggèrent une majorité opposée à Emmanuel Macron, quand 39% jugent plus judicieux que le président s'appuie sur un Parlement principalement composé par des soutiens. Au lendemain de son élection en 2017, 47% des électeurs voulaient d'une Assemblée nationale de la même couleur politique que le président élu. C'est une régression de 14 points pour Emmanuel Macron par rapport à 2017. Cette position s'explique sans doute par le fort degré d'opposition que concentre le président réélu.

Parmi les personnes interrogées, 55% pensent que la réélection d'Emmanuel Macron est une mauvaise chose pour le pays. Dans le détail, 27% considèrent qu'il s'agit d'une assez mauvaise chose et 28% d'une très mauvaise nouvelle. A l'inverse, la réélection d'Emmanuel Macron est une bonne chose pour 45% des sondés, 31% estimant qu'il s'agit d'"une assez bonne chose" et 14% d'"une très bonne chose". A mi-mandat, ils étaient 62% à juger peu réjouissante la réélection de l'ancien ministre de l'Economie, contre 52% au bout d'un an de mandat.

Pour enrayer le scepticisme, Emmanuel Macron est attendu sur trois mesures jugées les plus prioritaires par les électeurs : relever le montant du minimum retraite à 1 100 euros, recruter 50 000 infirmiers et aides-soignants dans les Ehpad, et maintenir le gel des prix du gaz et du plafonnement de la hausse des tarifs de l'électricité et de la ristourne de 18 centimes à la pompe pour l'essence. Vient ensuite la suppression de la redevance audiovisuelle (28% l'ont cité), particulièrement prioritaire pour les électeurs de Marine Le Pen (36%). Tous ces indicateurs se rejoignent sans doute sur une chose : Emmanuel Macron a désormais cinq ans pour être à la hauteur de la dernière chance que lui ont confié les Français."


https://www.lexpress.fr/actualite/politique/sondage-exclusif-61-des-francais-souhaitent-une-majorite-de-deputes-opposes-a-macron_2172518.html

Anonyme a dit…

"La réélection d’Emmanuel Macron revêt une forme de continuité avec son élection de 2017, dans la mesure où il a poursuivi son élargissement à la droite républicaine après avoir attiré une large partie des anciens électeurs du PS dès 2017. Cela entraîne une restructuration profonde du champ politique : les partis de gouvernements LR et le PS (dans une moindre mesure EELV) n’ont quasiment plus d’espace politique. Ils se trouvent contraints de rallier la majorité présidentielle ou de s’unir avec La France Insoumise pour les uns, Reconquête et le RN pour les autres. Les négociations pour les élections législatives montrent bien les tiraillements qui s’opèrent et la puissance de cette recomposition.

Dans le cadre de l’élection présidentielle, la tripartition a pour conséquence inéluctable que l’un des trois camps n’est plus représenté au second tour. Il n’y a finalement plus un perdant mais deux. Les « clusters Mélenchon » sont en effet tout autant opposés à Macron sur les clivages économiques et sur le rapport au système qu’ils ne sont opposés à Le Pen sur l’axe culturel-identitaire. C’est cette double distance qui a amené une fraction importante de l’électorat Mélenchon à renvoyer dos-à-dos les deux finalistes du scrutin présidentiel. Dans notre enquête, 54% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon disent avoir refusé de choisir un des deux candidats. Et ceux qui ont voté sont clivés : lorsqu’ils appartiennent aux classes moyennes diplômées, ils votent Emmanuel Macron, lorsqu’ils évoluent dans les mondes populaires, ils votent dans des proportions importantes pour Marine Le Pen.

Il en résulte qu’Emmanuel Macron a été élu par une fraction réduite du corps électoral (38%) et que le « non choix » (abstention, blancs et nuls) arrive en 2nde position à 34%. Ainsi les « deux Français sur trois » que Valéry Giscard d’Estaing ambitionnait de réunir il y a près de 40 ans, pourrait ne plus être qu’« un Français sur trois ». C’est suffisant pour gagner des élections, mais est-ce suffisant pour asseoir la stabilité du régime ?"


https://cluster17.com/barometre-hebdomadaire-s16-4-presidentielle-2022/