lundi 15 novembre 2021

La méritocratie est la « bonne conscience des gagnants du système »

https://www.lemonde.fr/campus/article/2019/02/05/la-meritocratie-est-la-bonne-conscience-des-gagnants-du-systeme_5419241_4401467.html



5 commentaires:

Anonyme a dit…

Vous faites le portrait-robot d’un diplômé type de Sciences Po, mélange d’« arrogance tranquille » et de « mépris souriant », qui n’a pas connu de vraies difficultés mais aime « donner des leçons sur la valeur travail ». N’est-ce pas ces caractéristiques qui sont reprochées au gouvernement actuel ?

"L’idée que « quand on veut, on peut » est en contradiction avec la rigidité de notre société et du marché de l’emploi. Les jeunes ont le sentiment que tout est joué dès la sortie de l’école et, de fait, les destins sociaux sont largement déterminés à l’âge de 30 ans. Cette impression de blocage n’est sans doute pas sans lien avec ce qui se passe actuellement.

D’ailleurs, il est assez frappant de voir que toutes les analyses sur les « gilets jaunes » se concentrent sur la manière dont le mouvement s’exprime, alors que le véritable sujet est de comprendre pourquoi cela est arrivé. Ce mouvement est la traduction concrète de cette réalité sociale que nient précisément les discours méritocratiques du type « quand on veut on peut ». La violence de ce discours a été exacerbée par certaines petites phrases, critiquées pour le mépris social qu’elles incarnaient : là se trouve sans doute un facteur conjoncturel majeur dans l’embrasement du mouvement des « gilets jaunes ». Si on est démocrate, on ne peut que se réjouir de constater que, chez ceux qui manifestent, s’affiche une volonté de se réapproprier leur destin social."

Le casting organisé par Richard Ferrand pour la "sélection" des candidats LREM aux législatives n'a abouti qu'à cette finalité. D'où le terme qui les caractérisent bien : des playmobils !

Anonyme a dit…

"[Or,] le chef de l’État peut-il décider de modifier ainsi le drapeau national? Oui, répond l’historien Jean Garrigues, cité par franceinfo: ”ça fait partie d’un certain nombre de privilèges. En France, la présidence de la République est une sorte de monarchie républicaine”. Une nuance qui permet donc de faire passer discrètement un message politique, permettant de souligner que la “souveraineté européenne” souvent promue par Emmanuel Macron ne saurait s’affranchir des identités nationales.

Cette modification a d’ailleurs été actée le 13 juillet 2020... soit la veille de la fête nationale. Pour l’instant, cette modification (qui concerne surtout l’Élysée) n’a pas été imposée à tous les bâtiments officiels."


https://www.huffingtonpost.fr/entry/emmanuel-macron-a-change-la-couleur-du-drapeau-francais-et-ce-nest-pas-anodin_fr_61923a60e4b0a96e51906f70

Anonyme a dit…

CLONAGE FLAGRANT...

IMMIGRATION, SÉCURITÉ : LA DROITE DEVIENT FOLLE
BLAST, Le souffle de l'info



https://youtu.be/BOH-u6FP-a4



"La droite a-t-elle perdu sa boussole républicaine ? Au terme du deuxième débat des candidats LR à la présidentielle, la question est posée. Car sur le plateau de BFM, c’est à une surenchère inédite sur l’immigration et la sécurité que se sont livrés les cinq prétendants. Petite revue de détail."

La droite qui devient folle à force de courir derrière Zemmour et Le Pen, les politiques qui redécouvrent l’indépendance nationale et Zemmour, encore lui, qui baisse dans les sondages. C’est le sommaire du numéro 5 de la Guerre du trône.

Journaliste : Serge Faubert
Montage : Arthur Frainet
Images : Arthur Frainet
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Adrien Colrat
Diffusion : Maxime Hector
Production : Thomas Bornot
Direction des programmes : Mathias Enthoven

Anonyme a dit…

"Bataille de chiffres en vue ? Une étude publiée mardi bat en brèche le bilan du quinquennat d'Emmanuel Macron sur la hausse du pouvoir d'achat, sujet majeur de la pré-campagne présidentielle, estimant que le niveau de vie des plus pauvres a diminué en cinq ans."
(...)


https://actu.orange.fr/economie/une-etude-bat-en-breche-le-bilan-du-gouvernement-sur-le-pouvoir-d-achat-CNT000001GwQkA.html

Anonyme a dit…

AVONS-NOUS VRAIMENT BESOIN DES PATRONS ?
Le Média



https://youtu.be/nNe9HPbcyQw



L’année dernière, alors que le premier confinement donnait à toute la bourgeoisie intellectuelle des envies de Révolution pour un « monde d’après » plein de bons sentiments, on se demandait dans les journaux et sur les plateaux télé si les personnes essentielles étaient en fait celles et ceux qu’on croyait. Car en un seul confinement national, tout ce que le pays comptait de « CSP plus », c’est-à-dire les cadres dirigeants, les DRH, les intellectuels, se retrouvaient chez eux ou dans leur résidence secondaire, les bras croisés.

Pendant ce temps, souvenez-vous, les « premiers de corvées » trimaient pour faire tourner les usines, les commerces essentiels, les hôpitaux ou encore les transports en commun. La bourgeoisie a eu la larme à l’œil face à ces gagne-petit que d’ordinaire elle ne voit jamais, Macron a concédé une petite prime défiscalisée, et hop, au charbon les gueux.

Le débat sur l’utilité des travailleuses et des travailleurs dans le pays n’aura duré que quelques semaines et c’est bien dommage. Mais encore plus ennuyeux : celui sur l’utilité de celles et ceux qui pouvaient rester chez eux en pleine crise pandémique n’a quasiment pas été abordé.
Même au plus fort du Covid, personne ne s’est demandé ce qu’il en était de l’utilité des patrons. Ils sont passés à travers les mailles de la critique de l’utilité sociale des professions, ce qui confirme ce qu’ils sont devenus, dans la France des années 2020: des divinités intouchables, si sacrées que plus personne ne se permet de les critiquer.

D’ailleurs, ils ne sont plus des patrons mais des « entrepreneurs ». Quelle différence ? En pratique, aucune : ce sont ceux qui dirigent les entreprises de l’économie capitaliste. Dans les croyances, c’est la nouvelle lessive qui a repeint la bonne vieille bourgeoisie en héroïne des temps modernes : quand le patron domine, l’entrepreneur entreprend. Entreprend quoi ? La mise au travail des autres pour en tirer une plue value, pour lui et ses actionnaires.