samedi 16 octobre 2021

Zémour le mec qui rend service à Macrouné

 


3 commentaires:

Anonyme a dit…

ALI RABEH RÉÉLU MAIRE DE TRAPPES : "C'EST LA LÂCHETÉ QUI TUE LA GAUCHE"
Le Média



https://youtu.be/V4ppFizObtk



« Réélection dès le premier tour, face à une droite zemmourisée et clientéliste. Quelle fierté, merci aux Trappistes ! », s’est réjoui Ali Rabeh à l’annonce des premiers résultats. Deux mois après avoir vu son élection de 2020 invalidée par le Conseil d’Etat, Ali Rabeh a été réélu maire de Trappes dimanche 10 octobre avec 58,36% des voix dès le premier tour des municipales partielles. Il était reproché au candidat arrivé en tête d'avoir fait la promotion de sa candidature entre les deux tours du scrutin par le biais d'une association dont il est le fondateur.

Cette municipale partielle est devenue un enjeu national tant Trappes et son maire ont été érigés, par une large coalition allant de l’extrême-droite à une partie du PS, en symboles des “territoires perdus de la République” d’une part et de “l’islamogauchisme” d’autre part. Après sa victoire au premier, fondée sur une base de légitimité plus large qu’en 2020, Ali Rabeh a répondu aux questions de Taha Bouhafs.

Comment est-il parvenu à amener vers les bureaux de vote des abstentionnistes chroniques ? Quelle attitude faut-il avoir face à la vague brune qui ruisselle des plateaux de télévision jusqu’aux rues de nos villes ? Pour Ali Rabeh, la réponse est claire : affirmer la dignité des plus pauvres, ne rien céder à la coalition des racistes, être “obsédé” par la question sociale. Entretien.

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"Ali Rabeh peut être satisfait. Deux mois après avoir vu son élection de 2020 invalidée par le Conseil d’Etat, cet ancien directeur de cabinet de Benoît Hamon a été réélu maire de Trappes (Yvelines) dimanche 10 octobre, dès le premier tour des municipales partielles.

Sa victoire se révèle d’autant plus marquante qu’il faisait face à une alliance improbable entre ses deux principaux opposants, et que la campagne a donné lieu à de fortes tensions. Ali Rabeh s’est retrouvé accusé de gérer la ville de façon autoritaire, partisane, et, pire, d’avoir lâché la République. Un sujet hypersensible à Trappes, cette commune populaire de 32 000 habitants dont sont issus Omar Sy et Jamel Debbouze, mais aussi des dizaines de jeunes partis pour le djihad en Irak puis en Syrie."
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https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/10/11/a-trappes-le-maire-de-gauche-reelu-des-le-premier-tour_6097847_823448.html

Anonyme a dit…

« Ainsi Zemmour est l’anti-Coluche, le Coluche de droite, l’envers du Coluche. Cette comparaison ne veut pas dire qu’il ne faut pas prendre le Z au sérieux, au contraire, il faut voir de quoi il est le signe : Le grand remplacement des passions politiques. »


"La pseudo candidature du Z à la présidentielle de 2022 occupe les médias bourgeois et y à déjà remplacé toutes les questions politiques posées par la crise que nous sommes en train de vivre et le scandale du quinquennat Macron.

Pourtant il s’est passé beaucoup de choses ces cinq dernières années qu’il s’agirait de méditer : démantèlement express des services publics au profit des riches, crise sanitaire mondiale mettant en lumière l’absurdité d’un système capitaliste destructeur du vivant, explosion de la violence policière et disparition de la démocratie.

Comment dans un tel bordel comprendre la montée du Z ?"
.../...

"Ainsi Zemmour est l’anti-Coluche, le Coluche de droite, l’envers du Coluche. Cette comparaison ne veut pas dire qu’il ne faut pas prendre le Z au sérieux, au contraire, il faut voir de quoi il est le signe : Le grand remplacement des passions politiques.

Nous pourrions dire entre 1981 et 2021, « il existe un processus, délibéré, de substitution des passions émancipatrices par des idées de merde, originaire en premier lieu de la droite et de l’extrême droite. Ce changement de passion impliquerait un changement de civilisation et ce processus serait soutenu par l’élite politique, intellectuelle et médiatique européenne, par idéologie ou par intérêt économique [3]. »

« Si le polémiste lance un défi au système, ce n’est pas pour le réformer ou le transformer, mais pour le ridiculiser » dit Christian Salmon dans Slate.fr. Que le clown choisit par les français pour représenter le discrédit du système politique soit le Z et non pas Akira en dit beaucoup sur l’avancée des passions fascistes dans notre pays.

La crise politique, économique, sociale, écologique qui discrédite les systèmes du pouvoir est un terreau propice à ce que pullulent les passions fascistes. Oui il y a une guerre des passions pour ce que Gramsci appelait l’hégémonie culturelle et oui, les fafs sont en train de marquer des points.

En 1981, les capitalistes avaient une utopie socialiste refroidie à refourguer aux masses pour contrecarrer le phénomène Coluche. Aujourd’hui la social-démocratie élimée et ridiculisée par Macron arrivera-t-elle à contrebalancer le phénomène Zemmour ?

Peut-être que seul un projet révolutionnaire d’organisation des passions est aujourd’hui capable d’endiguer l’arrivée d’un Z au pouvoir."



https://lundi.am/Le-grand-remplacement-des-passions

Anonyme a dit…

Cui-cui !

"Lucas Burel
@L_heguiaphal
En visite au salon Milipol, Éric Zemmour pose avec le sniper utilisé par le Raid.
«Ça rigole plus là hein…Reculez !», dit-il à la presse "

(...)


https://www.lepoint.fr/politique/quand-eric-zemmour-pointe-une-arme-sur-des-journalistes-20-10-2021-2448626_20.php