mercredi 6 octobre 2021

Montpellier : masques inefficaces, faux vaccins... quand Denis Agret, médecin antivax, nous détaillait ses convictions - midilibre.fr

https://www.midilibre.fr/2021/10/05/montpellier-masques-inefficaces-faux-vaccins-quand-denis-agret-medecin-antivax-nous-detaillait-ses-convictions-9833119.php



1 commentaire:

Anonyme a dit…

Témoignage d’un professionnel de santé non-vacciné suspendu de ses fonctions


"Nous avons publié de nombreux articles sur le passe sanitaire, le monde qu’il charrie et toutes les raisons de s’y opposer. Comme dans la plupart des médias, nous avons pris soin de distinguer le refus de ce dispositif de contrôle du refus de la vaccination, probablement moins par fanatisme vaccinal d’ailleurs que par la nature des arguments convoqués par les « antivax ». Il est de bon ton, y compris par chez nous, de moquer celles et ceux qui se sont convaincus que « Big Pharma » nous injecterait des puces 5G pour contrôler notre cerveau ou que l’Arn messager serait une technologie pédo-sataniste visant à altérer l’espèce humaine (aussi fantaisistes soient-elles, ces croyances sont néanmoins significatives et méritent sûrement plus d’attention que des rires gras). Un lecteur, professionnel de santé qui refuse de se faire vacciner et vient d’être mis à pied, nous a transmis ce texte dans lequel il revient sur sa décision et sur la manière dont elle s’est articulée au fil des mois et des déclarations gouvernementales. L’enjeu ici n’est pas de convaincre mais de retracer les raisons d’un refus, bien loin des caricatures et auto-caricatures du milieu antivax."
.../...


"J’ai le sentiment que vaccination obligatoire et passeport sanitaire sont les produits d’une même société parvenue à une forme de maturité : s’ils se justifient par le souci de protéger la population du virus, ils sont libérés de toute ambition de préserver la survie de ceux qui n’y souscrivent pas. Le fait est que pour ceux-ci, la première conséquence de leur choix n’est pas de tomber malade, mais d’être exclu du corps social. C’est un peu le rêve d’une société libérale qui, en une intervention d’une demi-heure, par un soirée grise et humide indigne d’une mi-juillet, trouve la formule de son accomplissement le plus condensé : produire de l’exclusion et renvoyer à leur responsabilité ceux qui en sont victimes. Comme si l’exercice du pouvoir n’était l’exercice du pouvoir que s’il se montrait en mesure (ou en démesure) de priver de moyens de subsistance qui prétend s’y soustraire."


https://lundi.am/Pour-qui-sonne-le-glas