"Un lit sur cinq est actuellement fermé dans les grands hôpitaux publics de France. Ce constat, dressé début octobre par le conseil scientifique et relayé dans une enquête de «Libération» mercredi 27 octobre, est le résultat d’une baisse croissante de l’offre de matériel et de personnel médicaux, que la pandémie n’a fait qu’empirer. Selon la Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques (Drees), 27 000 lits d’hôpitaux ont été supprimés depuis 2013, et le manque de personnel empêche d’exploiter correctement tous ceux restés en service. Le 20 octobre, la Fédération hospitalière de France (FHF) faisait état d’«un taux d’absentéisme de l’ordre de 10 %» et de « 2 à 5 % de postes vacants de soignants » au sein des hôpitaux et des établissements médico-sociaux publics.
Cette désertification médicale, qui ne touche plus seulement les zones rurales isolées mais aussi les plus gros hôpitaux parisiens, Pierre la constate depuis des années, « bien avant le Covid ». Infirmier depuis vingt-trois ans, il a effectué des remplacements dans le privé. Mais depuis quatre ans, avec la raréfaction des infirmiers en milieu hospitalier, il est devenu intérimaire dans plusieurs hôpitaux publics de Haute-Garonne. Il répond à « l’Obs »." (...)
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"Un lit sur cinq est actuellement fermé dans les grands hôpitaux publics de France. Ce constat, dressé début octobre par le conseil scientifique et relayé dans une enquête de
«Libération» mercredi 27 octobre, est le résultat d’une baisse croissante de l’offre de matériel et de personnel médicaux, que la pandémie n’a fait qu’empirer. Selon la Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques (Drees), 27 000 lits d’hôpitaux ont été supprimés depuis 2013, et le manque de personnel empêche d’exploiter correctement tous ceux restés en service. Le 20 octobre, la Fédération hospitalière de France (FHF) faisait état d’«un taux d’absentéisme de l’ordre de 10 %» et de « 2 à 5 % de postes vacants de soignants » au sein des hôpitaux et des établissements médico-sociaux publics.
Cette désertification médicale, qui ne touche plus seulement les zones rurales isolées mais aussi les plus gros hôpitaux parisiens, Pierre la constate depuis des années, « bien avant le Covid ». Infirmier depuis vingt-trois ans, il a effectué des remplacements dans le privé. Mais depuis quatre ans, avec la raréfaction des infirmiers en milieu hospitalier, il est devenu intérimaire dans plusieurs hôpitaux publics de Haute-Garonne. Il répond à « l’Obs »."
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https://www.nouvelobs.com/sante/20211029.OBS50420/la-cinquieme-vague-on-ne-la-passera-pas-a-l-hopital-un-infirmier-interimaire-temoigne.html
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