"Quand ils voient du rouge, ils foncent tête baissée. On ne parle pas de taureaux, mais d’ultra-libéraux : ces dernières semaines, Agnès Verdier-Molinié, directrice de la Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques (l’Ifrap), et Étienne Gernelle, éditorialiste au Point, défendaient une thèse osée, selon laquelle la France serait un pays… communiste. C’est donc avec un grand « ouf » de soulagement que ces deux chantres du capitalisme mondialisé ont dû accueillir le classement annuel des plus grandes fortunes françaises, publié par Challenges ce mercredi 7 juillet. On y apprend que la fortune de l’ensemble des 500 Français les plus riches « a crû de 30 % depuis l’édition de 2020 », pour atteindre 953 milliards d’euros. Pas mal, pour un pays bolchévique…
Challenges, que l’on soupçonnera difficilement de proximité idéologique avec le PCF, fait même de la France une « terre d’ultrariches ». Covid ou pas, plus on est riche, plus on le devient : « la fortune des 109 milliardaires a grimpé de 34 %, celle du Top 5 de 43 % et celle du numéro un depuis une décennie, Bernard Arnault, a gonflé de 57 % », expliquent nos confrères. Challenges avance même une analyse qui ne manquera pas d’interpeller les pourfendeurs d’une France collectiviste : ce boom est « l’effet secondaire de l’injection massive de monnaie - 9 000 milliards de dollars -, créée par les banques centrales pour venir au secours des économies », en partie investie sur les marchés dans… « des actifs de qualité », comme le luxe." (...)
"Une fois, Yoann a trouvé une petite mamie par terre, elle était tombée dans la nuit. Les pompiers sont arrivés et ont emmené la dame au fémur cassé. Il est repassé six mois plus tard, elle n’était plus là. «Je n’ai jamais posé de questions.» Yoann est rarement mal accueilli, car «les gens sont contents de voir du monde», confie le releveur qui a souvent du mal à s’échapper des conversations sur la pluie et le beau temps. Ces dernières années, on lui parle davantage du «Linky», surtout quand les polémiques remontent. Fin mai, un article du Parisien affirmait que les usagers devraient payer 130 euros à Enedis pour compenser les coûts (5,7 millions d’euros en tout). «Les consommateurs ne paieront pas un coût supplémentaire dû à Linky», a affirmé le gouvernement entre-temps. Quand Enedis promettait qu’il n’y aurait «aucun impact» sur la facture des clients. Ici, les gens sont plutôt contre le «Linky» et sur la façade d’une maison du lieu-dit de Beauffessoux, un compteur arbore un cadenas et un autocollant pour refuser son installation. Quand les clients sollicitent l’avis de Yoann, il ne dit rien : «Notre direction nous a demandé de ne pas aborder ce sujet.»
Dans la petite commune de Saint-Priest-des-Champs, un enterrement complique la tournée de Yoann. «C’était une petite mémé née dans le coin, tout le monde sera à l’Eglise.» En quinze ans, Yoann a vu des maisons se fermer et le bois des volets s’écailler. «A chaque fois c’est la surprise : qui sera encore là?» Yoann glisse des avis de passage indiquant qu’il reviendra le lendemain, sans trop y croire. Dans le bourg des Radelades, un homme d’une soixantaine d’années, short claquette, est penché devant des mots croisés sous le tilleul de sa terrasse. Alexis Sapin, que tout le monde appelle Lili, attend Yoann. Il est un peu le gardien de ce lieu-dit et ouvre les portes pour la relève, puis Yoann en a fini pour la journée. Pour l’instant, il ne pense pas à sa reconversion. Plutôt, il préfère ne pas en parler. «Peut-être chauffeur de quelque chose», pour continuer de rouler face à la chaîne des Puy. «On verra», lance-t-il. «La responsabilité de la reconversion des salariés revient aux prestataires, déclare la communication d’Enedis qui assure les avoir accompagnés financièrement dans cette transition. Mais Bertrand Garnier, le chef de Yoann et responsable de LS Services est plus mesuré : «Enedis nous propose de postuler à ses appels à projet pour de nouvelles activités, mais ils ne financent pas la reconversion de notre personnel et considèrent qu’il nous appartient de le faire.» Yoann préfère ne pas prendre part à la discussion. «Ce qui me rend triste, surtout, c’est que les gens ne se rendent pas compte que ce métier est en train de disparaître.»
ADREXO : UNE NOUVELLE AFFAIRE D'ÉTAT BLAST - Le souffle de l'info
https://youtu.be/pmy__xnQDX8
"Nous sommes au cœur d’une affaire d’Etat qui pourrait assez vite, au-delà du ministre de l’Intérieur, éclabousser Emmanuel Macron, l’ex banquier de chez Rothschild."
L'enquête intégrale sur Adrexo : https://www.blast-info.fr/articles/20...
"Cette partition, Gérald Darmanin l’a donc d’abord jouée devant les membres de la commission des lois de la Haute assemblée, au palais du Luxembourg, entre les deux tours, avant de reprendre les mêmes éléments de langage, le second tour passé, au palais Bourbon. Avec cet aplomb dont l’ex-collaborateur du très baroque député Gérard Vanneste a fait sa marque de fabrique, sur les traces de son modèle Nicolas Sarkozy : plus c’est gros, mieux ça passe.
Problème, le vent est en train de tourner. Et il annonce un temps très lourd, qui risque de faire peser sur la macronie une crise politique de premier ordre, alors que tous les esprits se tournent vers la présidentielle.
A Blast, suite à une alerte venant d'un salarié d'Adrexo, nous avons, dès le lendemain des élections, lancé une série de vérifications qui donnent le tournis, tant la version de la « boîte qui fait ce qu'elle peut » (version des dirigeants d'Adrexo) apparaît faisandée. Les choses se sont précipitées en ce début de semaine. Lundi matin, Le Monde ouvre le bal en publiant sur son site un article au titre explicite : « Adrexo et les professions de foi électorales, chronique d’un fiasco annoncé». Le quotidien pointe les dysfonctionnements d’une entreprise « au bord du dépôt de bilan dont la situation est connue à Bercy ». Cette "connaissance", pointée par le Monde est un doux euphémisme. Non seulement Bercy savait, mais depuis quatre ans, une cellule spécialisée à Bercy dans le sauvetage d'emplois auprès d'entreprises en mal de financement (le CIRI, comité interministériel de restructuration industriel) suivait le cas Adrexo comme le lait sur le feu. Dans l’après midi, les choses se sont encore gâtées pour les supporters d'Adrexo à Bercy, avec l’audition devant la commission d’enquête du Sénat (qui rendra son rapport à la fin du mois) d’Eric Paumier, le cofondateur et le coprésident du groupe Hopps. La holding à la tête notamment de la société Adrexo."
Ce marché était fait pour nous !
"Eric Paumier a fait forte impression face aux sénateurs, mais pas pour de bonnes raisons. Pendant une heure et demie, flanqué du directeur général d’Adrexo, le « serial entrepreneur » a délivré un exerce de satisfecit auquel il ne manquait qu’un grand sourire béat - qu’il affichait probablement derrière son masque anticovid. Florilège, agrémenté de chiffres invérifiables pour un groupe qui ne dépose pas ses comptes et dont la comptabilité et les montages occultes sont mis sous cloche sous la protection du CIRI : « Si on a postulé à ce marché, c’est qu’on pense que ce marché était fait pour nous » ; « la situation de l’entreprise n’est pas mauvaise, la situation financière de notre groupe est particulièrement saine aujourd’hui, et l’entreprise fonctionne normalement (…) Adrexo sera peu ou prou à l’équilibre cette année »… Des affirmations totalement gratuites. La réalité est toute autre, comme Blast l’a constaté : dans plusieurs départements, les services de la médecine du travail viennent de signifier à l’entreprise qu’ils n’assureront plus les visites médicales de ses salariés car elles ne sont pas payées.
Chez Hopps, les dirigeants ont un rapport singulier à la vérité. « La communication financière sur les boîtes non cotées est libre, rappelle un ancien cadre dirigeant de la galaxie Hopps que nous avons interrogé. Avec eux, c’est simple : si je trouve un con (sic) de journaliste pour l’écrire, c’est tout bénef. Et tout le monde avale ça, alors qu’il suffit de soulever le capot...».
Il n'y a pas que les journalistes qui avalent. Ce lundi, Eric Paumier, lui, continue de dérouler, toujours devant les sénateurs, cette fois au sujet du marché des élections : « On n’y est pas allé les mains dans la poche, on y a mis les moyens et en formation et en cash, parce que l’entreprise pouvait se le permettre »…" (...)
COMMENT LE GOUVERNEMENT FAIT LA CHASSE AUX CHÔMEURS Le Média
https://youtu.be/wZ8C6KR6Sro
C’est un nouveau camouflet pour le gouvernement. Il y a trois semaines, le Conseil d’Etat annonçait retoquer une partie de la réforme de l’assurance-chômage. Et pas des moindres, puisqu’il s’agit du mode de calcul des indemnités touchées par les chômeurs. Ce mode de calcul était à l’origine d’un très grand nombre de contestations, notamment au sein de la gauche politique et associative.
Si ce nouveau mode de calcul est pour l’instant suspendu, rien n’est encore joué. Certaines dispositions de la réforme sont d’ores et déjà entrées en vigueur le 1er juillet dernier, comme la dégressivité des allocations pour les salaires supérieurs à 4500 euros brut, et le système de bonus-malus. Mais qu’en est-il du changement du mode de calcul ? Pourrait-il revenir sur le devant de la scène sous une autre forme ? Quelles seraient ses conséquences ?
Pour en parler nous recevons la sociologue du travail Claire Vivès, membre du CNAM.
▶ Signez notre pétition pour une contre-matinale engagée en vue des présidentielles : 👉 https://www.lemediatv.fr/contre-matinale
"Les centres ophtalmiques visés par la plainte sont accusés d’avoir découpé et facturé de façon dissociée plusieurs actes médicaux effectués au cours d’une même séance. Le but : éviter la décote qui s’applique en temps normal aux actes groupés. Dans certains cas, des praticiens ont également facturé le même acte à toute une famille, alors qu’il n’avait consulté qu’un seul de ses membres.
Avec cette plainte, l’Assurance-maladie espère avoir "une action dissuasive" et mettre un terme à ces fraudes qui lui coûtent, chaque année, des millions d’euros. Sa traque des escrocs dans le secteur de l’ophtalmologie n’est d’ailleurs pas terminée, la Sécu aurait en effet dans le viseur 54 autres centres, soupçonnés de présenter des "factures atypiques". Les contrevenants ont été avertis pour la Caisse nationale d’assurance-maladie (Cnam) et ont jusqu’à la fin du troisième trimestre pour régulariser leur situation. Toutefois, selon l’organisme "très peu ont réagi, ce qui n’est pas une bonne nouvelle"." (...)
8 commentaires:
"Quand ils voient du rouge, ils foncent tête baissée. On ne parle pas de taureaux, mais d’ultra-libéraux : ces dernières semaines, Agnès Verdier-Molinié, directrice de la Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques (l’Ifrap), et Étienne Gernelle, éditorialiste au Point, défendaient une thèse osée, selon laquelle la France serait un pays… communiste. C’est donc avec un grand « ouf » de soulagement que ces deux chantres du capitalisme mondialisé ont dû accueillir le classement annuel des plus grandes fortunes françaises, publié par Challenges ce mercredi 7 juillet. On y apprend que la fortune de l’ensemble des 500 Français les plus riches « a crû de 30 % depuis l’édition de 2020 », pour atteindre 953 milliards d’euros. Pas mal, pour un pays bolchévique…
Challenges, que l’on soupçonnera difficilement de proximité idéologique avec le PCF, fait même de la France une « terre d’ultrariches ». Covid ou pas, plus on est riche, plus on le devient : « la fortune des 109 milliardaires a grimpé de 34 %, celle du Top 5 de 43 % et celle du numéro un depuis une décennie, Bernard Arnault, a gonflé de 57 % », expliquent nos confrères. Challenges avance même une analyse qui ne manquera pas d’interpeller les pourfendeurs d’une France collectiviste : ce boom est « l’effet secondaire de l’injection massive de monnaie - 9 000 milliards de dollars -, créée par les banques centrales pour venir au secours des économies », en partie investie sur les marchés dans… « des actifs de qualité », comme le luxe."
(...)
https://www.marianne.net/economie/economie-francaise/classement-des-500-plus-grosses-fortunes-elle-est-pas-belle-la-france-communiste
JL Mélenchon : "Les grands problèmes qui surgissent sont des problèmes à réponses collectivistes"
La Luciole Mélenchantée
https://youtu.be/ZTt2Og_coro
Extrait de l'intervention de Jean-Luc Mélenchon lors du Festival international de journalisme de Couthures-sur-Garonne le 9 juillet 2021.
A voir en entier ici : https://youtu.be/shi8JNCOaBk
Pour la reconversion, «on verra»
"Une fois, Yoann a trouvé une petite mamie par terre, elle était tombée dans la nuit. Les pompiers sont arrivés et ont emmené la dame au fémur cassé. Il est repassé six mois plus tard, elle n’était plus là. «Je n’ai jamais posé de questions.» Yoann est rarement mal accueilli, car «les gens sont contents de voir du monde», confie le releveur qui a souvent du mal à s’échapper des conversations sur la pluie et le beau temps. Ces dernières années, on lui parle davantage du «Linky», surtout quand les polémiques remontent. Fin mai, un article du Parisien affirmait que les usagers devraient payer 130 euros à Enedis pour compenser les coûts (5,7 millions d’euros en tout). «Les consommateurs ne paieront pas un coût supplémentaire dû à Linky», a affirmé le gouvernement entre-temps. Quand Enedis promettait qu’il n’y aurait «aucun impact» sur la facture des clients. Ici, les gens sont plutôt contre le «Linky» et sur la façade d’une maison du lieu-dit de Beauffessoux, un compteur arbore un cadenas et un autocollant pour refuser son installation. Quand les clients sollicitent l’avis de Yoann, il ne dit rien : «Notre direction nous a demandé de ne pas aborder ce sujet.»
Dans la petite commune de Saint-Priest-des-Champs, un enterrement complique la tournée de Yoann. «C’était une petite mémé née dans le coin, tout le monde sera à l’Eglise.» En quinze ans, Yoann a vu des maisons se fermer et le bois des volets s’écailler. «A chaque fois c’est la surprise : qui sera encore là?» Yoann glisse des avis de passage indiquant qu’il reviendra le lendemain, sans trop y croire. Dans le bourg des Radelades, un homme d’une soixantaine d’années, short claquette, est penché devant des mots croisés sous le tilleul de sa terrasse. Alexis Sapin, que tout le monde appelle Lili, attend Yoann. Il est un peu le gardien de ce lieu-dit et ouvre les portes pour la relève, puis Yoann en a fini pour la journée. Pour l’instant, il ne pense pas à sa reconversion. Plutôt, il préfère ne pas en parler. «Peut-être chauffeur de quelque chose», pour continuer de rouler face à la chaîne des Puy. «On verra», lance-t-il. «La responsabilité de la reconversion des salariés revient aux prestataires, déclare la communication d’Enedis qui assure les avoir accompagnés financièrement dans cette transition. Mais Bertrand Garnier, le chef de Yoann et responsable de LS Services est plus mesuré : «Enedis nous propose de postuler à ses appels à projet pour de nouvelles activités, mais ils ne financent pas la reconversion de notre personnel et considèrent qu’il nous appartient de le faire.» Yoann préfère ne pas prendre part à la discussion. «Ce qui me rend triste, surtout, c’est que les gens ne se rendent pas compte que ce métier est en train de disparaître.»
https://www.liberation.fr/economie/dans-les-pas-du-dernier-releveur-de-compteurs-electriques-20210710_HC4NRI73GVCJJDI3BFVMGKIBHU/
#Adrexo #Démocratie #Scandale
ADREXO : UNE NOUVELLE AFFAIRE D'ÉTAT
BLAST - Le souffle de l'info
https://youtu.be/pmy__xnQDX8
"Nous sommes au cœur d’une affaire d’Etat qui pourrait assez vite, au-delà du ministre de l’Intérieur, éclabousser Emmanuel Macron, l’ex banquier de chez Rothschild."
L'enquête intégrale sur Adrexo : https://www.blast-info.fr/articles/20...
JEU DE PAUME ET COMPTES DE PAUMIER
On connaît la musique
"Cette partition, Gérald Darmanin l’a donc d’abord jouée devant les membres de la commission des lois de la Haute assemblée, au palais du Luxembourg, entre les deux tours, avant de reprendre les mêmes éléments de langage, le second tour passé, au palais Bourbon. Avec cet aplomb dont l’ex-collaborateur du très baroque député Gérard Vanneste a fait sa marque de fabrique, sur les traces de son modèle Nicolas Sarkozy : plus c’est gros, mieux ça passe.
Problème, le vent est en train de tourner. Et il annonce un temps très lourd, qui risque de faire peser sur la macronie une crise politique de premier ordre, alors que tous les esprits se tournent vers la présidentielle.
A Blast, suite à une alerte venant d'un salarié d'Adrexo, nous avons, dès le lendemain des élections, lancé une série de vérifications qui donnent le tournis, tant la version de la « boîte qui fait ce qu'elle peut » (version des dirigeants d'Adrexo) apparaît faisandée. Les choses se sont précipitées en ce début de semaine. Lundi matin, Le Monde ouvre le bal en publiant sur son site un article au titre explicite : « Adrexo et les professions de foi électorales, chronique d’un fiasco annoncé». Le quotidien pointe les dysfonctionnements d’une entreprise « au bord du dépôt de bilan dont la situation est connue à Bercy ». Cette "connaissance", pointée par le Monde est un doux euphémisme. Non seulement Bercy savait, mais depuis quatre ans, une cellule spécialisée à Bercy dans le sauvetage d'emplois auprès d'entreprises en mal de financement (le CIRI, comité interministériel de restructuration industriel) suivait le cas Adrexo comme le lait sur le feu. Dans l’après midi, les choses se sont encore gâtées pour les supporters d'Adrexo à Bercy, avec l’audition devant la commission d’enquête du Sénat (qui rendra son rapport à la fin du mois) d’Eric Paumier, le cofondateur et le coprésident du groupe Hopps. La holding à la tête notamment de la société Adrexo."
Ce marché était fait pour nous !
"Eric Paumier a fait forte impression face aux sénateurs, mais pas pour de bonnes raisons. Pendant une heure et demie, flanqué du directeur général d’Adrexo, le « serial entrepreneur » a délivré un exerce de satisfecit auquel il ne manquait qu’un grand sourire béat - qu’il affichait probablement derrière son masque anticovid. Florilège, agrémenté de chiffres invérifiables pour un groupe qui ne dépose pas ses comptes et dont la comptabilité et les montages occultes sont mis sous cloche sous la protection du CIRI : « Si on a postulé à ce marché, c’est qu’on pense que ce marché était fait pour nous » ; « la situation de l’entreprise n’est pas mauvaise, la situation financière de notre groupe est particulièrement saine aujourd’hui, et l’entreprise fonctionne normalement (…) Adrexo sera peu ou prou à l’équilibre cette année »… Des affirmations totalement gratuites. La réalité est toute autre, comme Blast l’a constaté : dans plusieurs départements, les services de la médecine du travail viennent de signifier à l’entreprise qu’ils n’assureront plus les visites médicales de ses salariés car elles ne sont pas payées.
Chez Hopps, les dirigeants ont un rapport singulier à la vérité. « La communication financière sur les boîtes non cotées est libre, rappelle un ancien cadre dirigeant de la galaxie Hopps que nous avons interrogé. Avec eux, c’est simple : si je trouve un con (sic) de journaliste pour l’écrire, c’est tout bénef. Et tout le monde avale ça, alors qu’il suffit de soulever le capot...».
Il n'y a pas que les journalistes qui avalent. Ce lundi, Eric Paumier, lui, continue de dérouler, toujours devant les sénateurs, cette fois au sujet du marché des élections : « On n’y est pas allé les mains dans la poche, on y a mis les moyens et en formation et en cash, parce que l’entreprise pouvait se le permettre »…"
(...)
https://www.blast-info.fr/articles/2021/adrexo-affaire-detat-le-parjure-de-darmanin--GawIIEnQ7S_uXqji47_Pg
COMMENT LE GOUVERNEMENT FAIT LA CHASSE AUX CHÔMEURS
Le Média
https://youtu.be/wZ8C6KR6Sro
C’est un nouveau camouflet pour le gouvernement. Il y a trois semaines, le Conseil d’Etat annonçait retoquer une partie de la réforme de l’assurance-chômage. Et pas des moindres, puisqu’il s’agit du mode de calcul des indemnités touchées par les chômeurs. Ce mode de calcul était à l’origine d’un très grand nombre de contestations, notamment au sein de la gauche politique et associative.
Si ce nouveau mode de calcul est pour l’instant suspendu, rien n’est encore joué. Certaines dispositions de la réforme sont d’ores et déjà entrées en vigueur le 1er juillet dernier, comme la dégressivité des allocations pour les salaires supérieurs à 4500 euros brut, et le système de bonus-malus. Mais qu’en est-il du changement du mode de calcul ? Pourrait-il revenir sur le devant de la scène sous une autre forme ? Quelles seraient ses conséquences ?
Pour en parler nous recevons la sociologue du travail Claire Vivès, membre du CNAM.
▶ Signez notre pétition pour une contre-matinale engagée en vue des présidentielles :
👉 https://www.lemediatv.fr/contre-matinale
MON OEIL DANS LE TROU DE LA SÉCU
Factures atypiques
"Les centres ophtalmiques visés par la plainte sont accusés d’avoir découpé et facturé de façon dissociée plusieurs actes médicaux effectués au cours d’une même séance. Le but : éviter la décote qui s’applique en temps normal aux actes groupés. Dans certains cas, des praticiens ont également facturé le même acte à toute une famille, alors qu’il n’avait consulté qu’un seul de ses membres.
Avec cette plainte, l’Assurance-maladie espère avoir "une action dissuasive" et mettre un terme à ces fraudes qui lui coûtent, chaque année, des millions d’euros. Sa traque des escrocs dans le secteur de l’ophtalmologie n’est d’ailleurs pas terminée, la Sécu aurait en effet dans le viseur 54 autres centres, soupçonnés de présenter des "factures atypiques". Les contrevenants ont été avertis pour la Caisse nationale d’assurance-maladie (Cnam) et ont jusqu’à la fin du troisième trimestre pour régulariser leur situation. Toutefois, selon l’organisme "très peu ont réagi, ce qui n’est pas une bonne nouvelle"."
(...)
https://www.capital.fr/economie-politique/une-dizaine-de-centres-ophtalmiques-poursuivis-au-penal-pour-une-fraude-sociale-a-2-millions-1409113
https://www.capital.fr/entreprises-marches/elle-recoit-une-facture-delectricite-de-4000-euros-edf-et-enedis-innocentent-son-compteur-linky-1409355
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