jeudi 22 avril 2021

Feuille de route résumée par un mot : l'austérité.

 Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Les macronistes ont peur de Mélenchon" : 

PACTE DE STABILITÉ ET AUSTÉRITÉ FONT BON MÉNAGE DANS SA TÊTE...

CE QUE MACRON NOUS RÉSERVE S'IL GAGNE EN 2022
Le Média

https://youtu.be/vGu_8eHDjzU

Les commentateurs s'en sont désintéressés, il s'agit pourtant d'un des événements les plus
importants du quinquennat de Macron : dans un pacte de stabilité présenté à la Commission européenne, le président de la République annonce la feuille de route d'un éventuel futur mandat. Feuille de route résumée par un mot : l'austérité.

Des solutions à la crise sanitaire, plusieurs en proposent. Le Fonds Monétaire International a une solution toute trouvée, déjà proposée en 2013 : taxer les plus riches. Mais que cache cette consigne ?

Liesse et allégresse dans le monde des affaires suite au rachat du groupe Suez par Veolia. Si Bruno Le Maire félicite un accord qui ne mettrait pas en péril les emplois, les choses sont loin d'être aussi féeriques : on décrypte, avec Thomas Porcher.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

DERNIÈRES NOUVELLES DE LA GUERRE SOCIALE
Le Média



https://youtu.be/_EI7SSQaFUg



Retour de notre rubrique “L’actu démasquée” avec un focus particulier sur l’affaire des policiers brûlés de Viry-Châtillon.

Le samedi 8 octobre 2016, dans le quartier sensible de La Grande Borne, deux voitures de police sont attaquées par une bande de personnes cagoulées. Ces personnes brisent les vitres de ces voitures et y jettent des cocktails Molotov pour y mettre le feu. Deux policiers sont grièvement blessés, deux autres le sont plus légèrement.

Bien entendu, l’émotion est vive. C’est tout à fait compréhensible. Tout comme est a priori compréhensible l’émotion de ceux qui ont estimé que les verdicts en appel, prononcés le 18 avril dernier, étaient trop cléments.

Ce qui l’est moins, c’est la prise de parole publique du président LR des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, qui profite de cette affaire pour lancer une offensive contre la présomption d’innocence, alors même que les acquittés de Viry-Châtillon sont les victimes d’une manipulation judiciaire organisée autour d’un vaste dispositif de faux en écriture.

Mais il faut croire que le “bloc bourgeois”, après la fameuse infraction créée en 2010, “participation à un groupement en vue de commettre des dégradations et des violences”, veut créer un nouveau délit dont l’imputation relèvera de la chasse aux sorcières.

Dans un contexte de crise économique, qui n’empêche pas Emmanuel Macron de confirmer ce qu’il faut bien appeler un plan d’austérité pour la période après COVID. Et de confirmer, dans le même temps, le recrutement de 10 000 policiers, alors même que les services publics sont brutalement dépouillés.

Anonyme a dit…

En voilà un qui a foutu toute la main dans le pot à confiote...


"Le monde de la cryptomonnaie est ébranlé par la première grosse affaire d’escroquerie. La justice turque a ouvert une enquête jeudi après la fuite à l’étranger du fondateur de Thodex, une plateforme d’échange de cryptomonnaies, soupçonné d’avoir siphonné les avoirs de centaines de milliers de clients pour une valeur estimée à 2 milliards de dollars."
(...)


https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/le-fondateur-d-une-plateforme-de-cryptomonnaie-s-enfuit-avec-la-caisse-20210422

Anonyme a dit…

Je plaide pour la reconnaissance des biens communs du peuple humain
JEAN-LUC MÉLENCHON



https://youtu.be/PTMm-yGS-Qo



Discours de Jean-Luc Mélenchon prononcé à La Paz (Bolivie) le 23 avril 2021 en présence notamment du président de Bolivie, Luis Arce, et du vice-président de Bolivie, David Choquehuanca.

« Je remercie les autorités boliviennes, et en premier lieu vous, Monsieur le Président Luis Arce, et vous, Monsieur le vice-Président Choquehuanca, pour l’honneur d’avoir été invité à intervenir devant vous. Pour le plaisir de voir le drapeau de ma patrie, ici, aux côté de ceux des peuples représentés dans cet évènement.

Le moment de notre rencontre est grave.

Un objectif nous était fixé par la première enquête du GIEC en 1990 et en 1992 au premier Sommet de la Terre à Rio de Janeiro. Il s’agissait d’empêcher le changement climatique dont on voyait apparaître les prémisses. [...]

L’alerte n’a pas été prise au sérieux. Le résultat est là.

Le changement climatique est commencé.

Il est irréversible.

La dynamique de ce changement obéit à des lois physiques qui modifient fondamentalement les conditions de la décision politique. Nous entrons dans une ère d’incertitude permanente et structurelle.

Le climat est un système global qui se stabilise à la limite de l’équilibre. S’il est impacté trop notoirement par d’autres facteurs physiques, il bifurque vers un autre état global. Le passage d’un état à un autre n’est jamais linéaire. [...]

Il s’agit alors de gouverner à l’ère de l’incertitude écologique permanente.

Je me permets de proposer quelques éléments de réflexion pour adapter la décision politique à la nature du problème que nous devons gérer.

Certes, les engagements de l’Accord de Paris sont une première base pour cela. Mais il est inutile de cacher que ses objectifs sont en cours d’échec. [...]

De telles feuilles de route inadaptées sont justifiées par d’innombrables raisons qui souvent ont une légitimité locale ou historique. Mieux vaudrait plutôt fixer une ligne de conduite, à partir d’un principe simple et universel. Il s’imposerait à toutes les Nations comme guide d’action dans les conditions que chacune fixerait souverainement. Un principe simple. Appelons cela « la règle verte ». Elle se formulerait ainsi : ne pas prendre à la nature davantage que ce qu’elle est en état de reconstituer dans un délai vérifié. Sinon, qu’est-ce qu’un modèle économique soutenable ?

Mais quelle que soit la norme, nous savons tous qu’elle ne vaudrait rien sans la légitimité d’un cadre juridique contraignant adopté par le système international mondial. Et il faudrait alors le munir d’un système de sanctions appliquées aux responsables publics ou privés dont les actes attenteraient aux biens communs de l’humanité. L’idée du tribunal climatique international proposé par la Bolivie me semble être spécialement bienvenue. Si le nouvel ordre écologique mondial n’est pas légitimé par la loi ni protégé par la contrainte et la sanction, il est vain de compter sur la seule bonne volonté ou les mécanismes de marché pour le faire.

Je voudrais aborder un autre thème. Nous convergeons souvent pour parler de « biens communs » de l’humanité. Le mot désigne bien les composantes des cycles fondamentaux qui rendent possible la vie de notre espèce. L’eau, l’air, le sol, la biodiversité comme totalité, la génération forment des cycles interdépendants. Ces cycles sont planétaires et globaux. Mais nos peuples sont organisés en nation. Ce cadre est le plus pertinent pour produire des décisions acceptées car il permet un contrôle des citoyens. Cependant, le mot « bien commun » désigne un régime de la propriété collective qu’une majorité ne sera pas prête à accepter aujourd’hui. »

Lire la suite sur le blog : https://melenchon.fr/2021/04/24/je-pl...

Anonyme a dit…

Entre Bayou et Bayrou, c'est la Valls du plan et de la consonne


"L'allié d'Emmanuel Macron, actuellement Haut commissaire au plan, a déploré «une dérive, une de plus, ce n'est pas la plus grave», en référence à de précédentes polémiques concernant des propos de maires écologistes. A gauche, l'ancien député socialiste Jérôme Guedj, directeur de l'Observatoire des politiques sociales de la Fondation Jean-Jaurès, a aussi exprimé son agacement sur Twitter: «L'âgisme est hélas la plus banale et la plus admise des discriminations, cette affiche en est un exemple».

L'ancien député EELV et candidat de LFI aux européennes de 2019, Sergio Coronado, a au contraire justifié la campagne: «Ok Boomer!» peut être résumé par: «Votre génération a connu le plein emploi, elle a consommé sans limites, n'a pas pris soin de la planète et vous voulez encore nous expliquer ce que nous devons faire ? Vous avez échoué. Laissez-nous gérer maintenant». L'ancien Premier ministre Manuel Valls a pour sa part apporté son «soutien» au philosophe Alain Finkielkraut, objet d'un autre des visuels disant «Alain Finkielkraut, lui, a prévu d'aller voter». C'est «une campagne bête et absurde d'EELV», a tweeté Manuel Valls."



https://www.lefigaro.fr/flash-actu/bayrou-denonce-un-visuel-d-eelv-sur-les-boomers-une-derive-de-plus-20210425

Anonyme a dit…

HOLLANDE ET MACRON AU CŒUR D'UN SCANDALE D’ÉTAT
Le Média



https://youtu.be/awK9HQS2hS4



Pendant des mois, Yann Philippin, journaliste à Mediapart, a enquêté sur la vente pour 7,8 milliards d’euros des Rafale à l’Inde, un contrat faramineux remporté par Dassault après 15 années d’âpres négociations. Les “Rafale Papers”, comme Mediapart a nommé l’enquête publiée le 4 avril, montrent la face cachée de ce succès de Dassault, entre maquettes surpayées, luxurieuses commissions aux intermédiaires, corruption politique et pressions au plus haut niveau des deux états.

Grâce à des documents publiés pour la première fois, Yann Philippin a réussi à reconstruire la longue série de moyens illicites utilisés par Dassault et la France pour s’assurer de remporter ce marché exceptionnel, ainsi que le rôle joué par deux présidents de la République, François Hollande, dont la compagne a joui du financement d’un film, et Emmanuel Macron, qui a autorisé un mystérieux abattement fiscal quand il était ministre de l’économie.

Sur le plateau du Média, le journaliste du service enquête de Mediapart relate également l'indifférence de l’ancienne cheffe du parquet national financier, Eliane Houlette, et de l’Agence française anticorruption. Au courant des soupçons de corruption, ni l’une ni l’autre n’ont entamé aucune investigation sérieuse.

Une enquête qui a eu une grande résonance en Inde, mais très peu d’écho en France, et dont l’auteur raconte les coulisses sur Le Média.